Mardi 14 aout,

les premiers mouvements dans le port ont lieu à 8h30. Nous levons l’ancre à 9 heures sans que Jean-Ba ait eu à intervenir. L’ancre est juste accrochée sur la chaine voisine et se décroche seule.

dernière image d'Hydra,

 10 petits nœuds de vent au départ puis plus rien pour cette journée de traversée vers les Cyclades. Les lignes de pêche, ressorties pour l’occasion, restent silencieuses. Nous croisons une grosse tortue de mer qui nous observe du coin de l’œil. Nous choisissons Kithnos pour notre arrivée dans les Cyclades. Nous mouillons dans la baie d’Ormos Kolona, juste à côté de la source d’eau chaude.

baie d’Ormos Kolona sur nisos Kithnos

Isabelle a amené des jeux de société

Mercredi 15 aout, cette source d’eau chaude est un vrai miracle : elle m’a fait perdre tout mon gras. Vous n’allez plus me reconnaitre !

fonte de Kradok II

 L’ile nous surprend par son aridité. Les chèvres broutent le moindre arbuste qui n’ait pas de piquant. Quelques maigres lentisques arrivent à survivre à coté de coussins de belles mères. Après notre salade tomate, concombre, feta, olives du midi, nous rejoignons le petit port tout proche de Mérikha. Eau, électricité et place à quai…

le port de Mérihas sur Kithnos
Nous profitons de notre arrivée matinale pour visiter notre premier village des cyclades, la « chora » de Kithnos.

la khora de Kithnos

touristes dans la khora de Kithnos

Le vent est annoncé pour le weekend. Nous décidons dans la soirée de faire route vers Tinos en profitant du vent encore favorable, et de se « caler » à Tinos, le temps que les 30 nœuds annoncés passent.

Jeudi 16 aout,

Lever matinal et courses rapides avec Isabelle. Nous levons l’ancre rapidement. Mais où est passé Jean-Ba ? Il n’est plus sur le bateau ! Ronds dans le port en attendant son retour. Nous rions bien en le voyant chercher le bateau sur le quai.

Belle navigation vers Tinos avec 10 à 20 nœuds par le travers. Le cockpit est resté bien dégagé pour cette nav !

Nous arrivons à Tinos après la grande fête orthodoxe. Quelques pèlerins montent encore la grande avenue  à quatre pattes, sur un tapis rugueux vers la cathédrale orthodoxe qui domine la ville.

L'avenue des pénitences à Tinos,

Le port s’est vidé de ses bateaux et nous ne sommes que 4 voiliers. Bien abrité pour ce petit coup de vent toujours annoncé pour ce weekend end, nous sommes voisins d’un beau centurion 40. Le propriétaire regrette que ce soit un bateau lourd qui ait besoin de 15 nœuds pour bien avancer.

le port de Tinos

Aquarelle de Tinos... et d'Isabelle,

Enfin grosse déception, l’effet miraculeux de la source d’eau chaude a été très temporaire…