Lanzarote : réparation et changement d'équipage
Nous ne pouvons pas rester à Graciosa et c’est bien dommage. Le mouillage de Cala Francesca est bondé, le petit port de Caleta del Sebo plein, et un vent fort est prévu pour les prochains jours.
Nous partons au sud de l’île de Lanzarote, plus abrité du vent.
Il n’y a malheureusement pas de place pour nous à la Marina d’Arecife, située dans la ville. Pas de place non plus pour les prochains jours à Las Palmas et à Ténérife. C’est la grande migration des voiliers qui veulent passer Noël aux Antilles.
Il y a encore quelques places à la Marina Rubicon, tout au sud de l’île de Lanzarote.
C’est donc là que je vais aller me caler en attendant le nouvel équipage composé d’Eric et Nadine. Sylvie a décidé d’arrêter là le voyage.
Le spi, enfin, pour rejoindre le sud de Lanzarote,
On profite du peu de jours qu’il lui reste pour une visite éclair de Lanzarote. Je retrouve quelques endroits que j’ai déjà visités il y a 7 ans avec Raymond, Clément et Alain.
Les paysages lunaires, (photo Sylvie)
Les vignes de Lanzarote,
Le soir on va voir la mer,
Dernier apéro avant le départ,
Après le départ de Sylvie, je profite de ces quelques jours pour m’occuper un peu de Sara :
Le vérin du pilote qui n’est pas réparable et qu’il faut changer, le génois tout neuf qui demande une petite réparation, plein de petits détails à corriger à bord et faire les achats qui permettront de continuer sereinement le voyage.
Après les îles Canaries, il sera difficile de faire réparer le bateau et de trouver des pièces. Ici, les chantiers sont bien équipés avec du personnel compétent.
Le nouveau vérin arrive en 48 heures. Le maître voilier répare la voile rapidement avec une solide couture. C’est Eric qui me ramènera de Toulon les petites pièces du moteur d’annexe Yamaha que j’ai perdues à Mahon et qui sont si difficiles à trouver.
petits travaux de matelotage,
La plage de praia blanca,
La capitainerie et le petit bar de marina rubicon,
J’avais prévu de sortir le bateau pour une nouvelle expertise que me demandent les assurances. J’en aurais profité pour refaire un antifouling. Mais la coque n’est pas très sale, et les gros frais commencent à bien s’accumuler depuis deux mois.
L’assurance tout risque pour le programme prévu est hors de prix.
Je décide finalement de ne pas sortir le bateau à terre et de me contenter d’une assurance responsabilité civile.
Tout est presque fin prêt à l’arrivée d’Éric et Nadine. Nous restons encore trois nuits à la marina Rubicon, le temps de leur faire visiter l’île et de refaire l’avitaillement
Nouvelle visite des volcans (photo Nadine),
Nous remontons le génois, nous réparons le moteur d’annexe, puis en route vers Las Palmas.
Petit mouillage dans la baie de Papagayo, avant une nuit en mer.
Les conditions de navigation sont idéales : 15 nœuds par le travers et une mer peu formée. Mais l’équipage n’est pas amariné et souffre un petit peu. Cela va passer.
Nous arrivons le matin au mouillage de Las palmas, situé entre les deux marinas. C’est bondé ! Nous trouvons une petite place derrière les autres voiliers. Un peu de repos avant d’aller visiter la ville.
Arrivée à Las Palmas au matin,
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