« il ne faut pas vendre la peau du poisson avant de l'avoir écaillé... »
Le départ pour la Corse se fait d'abord dans un paysage familier : la station de carburant de Toulon encore en panne, puis la régate à Carqueiranne ou nous croisons Laurent sur son Delher 39 au grand spi blanc, puis Porquerolles, bondée comme en plein été pour cause de Porquerolles'cup.
Nous dormons ensuite devant le port d'Héliopolis. Les gros orages de grêle qui sont tombés dans les terres nous ont épargnés. En voyant le ciel zébré par les éclairs, nous préférons éviter le fond de la baie de Port Man. Cette première nuit devant l'île du Levant est agitée par une petite houle dans ce mouillage assez exposé. De quoi bien s'amariner.
Bernard nostalgique devant l'île du Levant
Lundi 27 mai, 15 heures, Lisa, Baudouin et Bernard font la sieste. C'est mon premier quart seul sur le pont de Sara. 5 nœuds de vent dans le nez, c'est donc au moteur que tout recommence. Je réécoute mes chansons préférées sur l'Ipod, les écouteurs aux oreilles. Les 4 lignes sont à l'eau. Les cannes à pêche ont été sorties dès le mouillage quitté.
Journée calme, puis nuit de veille attentive. Nous nous dirigeons vers le cap Corse et nous croisons de nombreux ferries qui partent ou vont à Bastia depuis le continent.
premier quart de nuit pour Lisa
Le matin, en vue du cap, quelques dauphins bleu et blanc viennent nager à la proue du bateau.
premiers dauphins
Mais toujours rien au bout des cannes...
Comme le dit Baudouin : « il ne faut pas vendre la peau du poisson avant de l'avoir écaillé... »
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