Sara part pour un tour (de méd…)
Deux ans et demi se sont écoulés depuis la fin du périple d’Ulysse (Le voyage d'Ulysse, été 2009) .
cliquer sur la photo pour le format .pdf ou bien ci dessous, sur le blog
lien vers les aventures de l'été 2009
L’envie de repartir est là, très forte. Le projet prend forme.
Il prend cette fois une forme plus féminine. « Sara » a maintenant remplacé « Ulysse ». Il faut préparer cette dame pour notre voyage.
Nous avons prévu cette année d’amener Sara jusqu’en Turquie. Une belle navigation qui va nous faire repasser sur les traces d’Ulysse. Nous retrouverons nos escales préférées. Mais nous nous arrêterons aussi là où nous n'avions pas pu le faire en 2009, faute de temps. Il y a de quoi faire sur cette route !
Nous laisserions Sara en Turquie l’hiver prochain. Il va nous falloir trouver une place à sec pour cela.
La saison 2013 nous permettrait de visiter la mer Égée.
Retour vers Toulon en 2013 ou 2014, pour préparer Sara pour une traversée de l’Atlantique. C’est vers 2015 que Kradok, qui aura la barbe blanche malgré sa célèbre moumoute toujours châtain, devrait être plus disponible pour amener notre dame vers des Cieux bleus et cléments.
Mais nous nous éloignons déjà…
Le futur immédiat c’est un départ en mai, qui m’amènera jusqu’à Malte (ou Tunisie ou Sicile ?), pour le 15 juin environ. Captain Kradok reprendra la belle pour trois semaines. Après, c’est encore plus flou, et un certain nombre de questions sont encore en suspens. La plus importante d’entre elle est de savoir si on évite la mer Égée en juillet et en août ? (pour cause de Meltem…)
Je ne vous ai pas encore décrit Sara :
Dufour 36 Classic assez bien équipé pour la croisière. Vous avez été quelques uns à en avoir la primeur lors de l’apéro spécialement prévu pour elle ce samedi venteux d’Octobre. Malgré tout le monde sur le ponton et l’abondante quantité de bulles, de rhum, et de vin épongée par l’assistance, seul le marin breton a failli passer dans l’eau du port. Et encore, il s’est raccroché par une habile pirouette au balcon arrière et s’est à peine mouillé des pieds aux genou. Il a encore fait des progrès, le bougre, depuis son bain forcé à Santa Maria di Leuca.
Le premier commentaire sur Sara a été fait par Céline, qui a aussi été la première à découvrir notre achat : « C’est un voilier qui est bien pour vous. » !!!
Qu’est ce à dire ? Jalousie, rivalité de fille ?
Ben, c’est sûr, c'est pas une bête de course !
C’est vrai qu’on devrait pas gagner le challenge de la Rade de Toulon avec ! En plus, avec notre niveau pour les réglages de voiles, l’analyse du plan d’eau et la barre, on ne devrait pas trop faire peur aux autres concurrents !
Merci Céline de nous le rappeler !
Par contre 350 litres d’eau douce, 170 litres de gasoil, 50 mètres de chaîne de 10 avec une ancre soc de charrue, 3 batteries, un panneau solaire, un étai largable, trois ris dans la grand voile, un tirant d’eau de 1,80M qui nous permet de toiler sans coucher le bateau, une grande annexe, une cabine avant grand luxe, voilà toutes sortes de détails, et j’en oublie, qui vont nous changer d’Ulysse, (qui était encore moins une bête de course).
Tu as donc raison Céline, c’est un voilier qui est fait pour nous ! A nous les mouillages sauvages, à nous les quais pas équipés dans les petit ports oubliés du monde !
Sara nous a épaté dès les premiers bords. Avec Ulysse, nous qui tirions des bords carrés dès que le vent montait un peu , voilà que nous faisons le trajet de Toulon à Porquerolles par vent d’est de 15 à 20 n?uds quasiment sur un seul bord et toute la toile sortie.
samedi 31 décembre, 30 noeuds au portant, mer formée, Escampo bariou, entre Toulon et Porquerolles, un régal
Bon c’est pas non plus que je sois devenu un marin aguerri et bien que la barque soit facile à mener, ma distraction légendaire a déjà valu à Sara quelques éraflures sous la ligne de flottaison.
D'abord un arbre entier qui est venu nous enlacer dans ses branches lors du retour de Porquerolles. Au portant sous génois seul, difficile de s'en dépêtrer. Démarrage du moteur et marche arrière.
Puis la place de port du La Seyne où il ne faut pas se mettre. Arrivée de nuit, par vent d'Est fort, elle m'avait pourtant paru bien abritée. Le safran a à peine touché !
Vous étiez sans doute au courant, Captain Kradok toujours moqueur a raconté l'histoire dans tout le département.
Par contre il s'est nettement moins vanté de son dernier exploit. Il a tout de même réussi à faire monter Sara sur l'écueil de la balise cardinale ouest qui se situe dans la rade juste après la petite passe.
la balise cardinale ouest qui traverse la rade ?...
Il aura dû attendre la vague de la navette pour sortir Sara de ce mauvais pas ! Plus de peur que de mal, quelques éraflures. Les explications sur la cause et les raisons sont extrêmement floues. Je n'ose plus lui en parler, vous lui poserez vous même la question.
Un à un. (J'ai eu moi même dans un passé très très lointain un rocher qui a traversé ma route…)
Si tout cela ne vous a pas encore effrayé, je passe à la partie suivante.
… Je n’ai pas précisé en quoi cela peut vous concerner :
Nous prendrons des équipiers au cours du périple. On prend en priorité les copains et copines qui ont déjà navigué avec nous.
Nous n’embarquerons pas plus de 4 à 5 personnes à bord à la fois.
Nous aurons à compléter les équipages , en fonction des emplois du temps des uns et des autres pour des parties de ce voyage.
Les règles ne changent pas (rappel de 2009) :
« Conditions requises pour être équipier :
Le trajet comporte une ou plusieurs nuits en mer, avec un rythme élevé de navigation par rapport au temps passé à terre. L’équipier est opérationnel lors de traversées de 24 heures ou plus et se sent en mesure d’affronter des conditions de mer un peu plus délicates. La météo change rapidement en méditerranée et de manière quelquefois non prévue. Cela peut amener à naviguer dans des conditions difficiles malgré les précautions prises.
De leur côté, les skippers s’engagent pour une traversée que lorsque les conditions météos sont prévues favorables.
Cela a pour conséquence que les dates d’escales sont approximatives et dépendent étroitement des conditions météos du moment. On ne prendra pas de risque et on ne galèrera pas pour être à une date donnée l’endroit prévu.
Ceci dit, le niveau technique pour les traversées n’est pas indispensable. Il s’agit essentiellement de pouvoir assurer la veille visuelle et de pouvoir avertir le skipper ou un équipier expérimenté en cas de doute ou de changement.
Frais :
Chacun assure son acheminement et son retour éventuel. A bord on partage, frais de nourriture, de port et de carburant.
Durée des embarquements :
Compte tenu de l’incertitude sur les dates d’escale, une durée de navigation de 15 jours est souhaitable. On n’est pas sûr d’embarquer à l’endroit voulu à la date prévue.
Skippers : Certaines parties de navigation se feront avec Alain et Jean, d’autres qu’avec Alain, d’autres qu’avec Jean… »
Il est possible, compte tenu de la période étendue de navigation, que nos congés, y compris sans solde, n’y suffisent pas. Nous envisageons donc de prêter le bateau à un skipper de grande confiance pour une partie du périple. Mais cela doit aussi être affiné.
Le calendrier prévisionnel, escales et équipage doit être terminé fin mars 2011.
Objectif fin septembre 2012, Sara est en Turquie et la place à sec est réservée.
C'est de l'huile!...
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Anonyme (non vérifié)
13 Janvier 2012 - 12:00am
Je confirme Sara la belle est