- Tous les billets
- 1-Préparatifs
- 2-Août/septembre : Méditerrannée
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- 6-Mars : îles vierges, BVI et USVI
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- 9-Juillet/aout/... : dernière ligne droite et retour au bercail
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- 7-Avril : Rep Dom & Bahamas
Lundi 19 juin : derniers jours aux Açores (le détail!!)

Jeudi 15 juin : 9h, Gaëtan fait son avant-dernière éval avant que nous allions à la piscine. Le temps est maussade, petit crachin breton comme on dit, mais les garçons sont motivés (moi beaucoup moins). Arrivés à la piscine, nous sommes tous seuls avec deux autres gamines, l'eau n'est pas chauffée, je mets le maillot mais c'est juste pour dire, parce que j'ai pas vraiment l'intention d'aller à l'eau. Les garçons vont plonger des plongeoirs, font quelques aller-retours, mais elle doit effectivement être froide, parce qu'ils sortent au bout de 3 petits quarts d'heure à peine. On espère pouvoir se réchauffer (et se laver) aux douches, mais chez les filles, les portes ne ferment pas, pas de pommeau l'eau coule directement comme du robinet, et elle est froide. Ni une, ni deux, je me rhabille, j'irai me doucher à la marina. Même constat chez les garçons qui sont arrivés à la même conclusion que moi. Sauf qu'à la marina, rebelote, je me déshabille, et attends l'eau chaude, qui ne vient pas. Ca commence à légèrement m'énerver. Pas du tout envie de prendre une douche froide aujourd'hui. Je me rhabille, j'irai me doucher au bateau. Les garçons ont eu plus de chance, il y a l'eau chaude de leur côté. Bon, au bateau, je vais à la salle de bain côté Gaëtan, me déshabille, ouvre le robinet, et attends l'eau chaude, ... qui ne vient pas ... Olivier, le chauffe-eau est bien sur ON ?? ben, non ! Bon, là, franchement, ça m'énerve carrément. Il y a des fois où j'ai vraiment envie d'une vraie maison avec une vraie salle de bain où on n'a pas à se poser de question pour savoir si on va avoir de l'eau chaude en ouvrant le robinet. Là, j'ai plus qu'à attendre patiemment 1/4 d'heure qu'elle ait chauffé ! Dans l'après-midi, Quentin nous prépare un gateau au chocolat pour ce soir, et on fait un peu de ménage avant l'arrivée d'Annie. 18h, nous sommes à l'aéroport ... mais pas de vol Rayanair FR7465 en provenance de Lisbonne. A la place, le FR2633 qui vient de Porto. Bon, on va dire que Philippe s'est trompé dans le numéro de vol, et que j'ai mal compris le trajet ... mais j'ai quand même un petit moment de doute ... dissipé 20 mn plus tard quand on voit Annie arriver ... Bienvenue aux Açores !
Vendredi 16 juin : 9h, Gaëtan se lance dans la dernière éval de l'année, la der des der, je ne sais pas qui est le plus soulagé de lui ou moi, et Annie et moi allons au marché. Situé dans un grand hall, on y trouve viande et fruits et légumes (mais pas de poisson ... y aurait-il un marché aux poissons ailleurs que j'aurai raté ??), et les étals sont tellement bien achalandés en comparaison des dernières îles anglo-saxonnes de l'ouest de l'Atlantique que je ne sais plus quoi prendre ... il y a des courgettes, du brocolis, des haricots palettes, des poivrons, aubergines, chou, et j'en passe. On se croirait presque chez Pico (pour ceux qui connaissent) ... chez les bouchers, du boeuf et du porc, mais pas de veau ni d'agneau. Mais bon, à 6€ les deux filets mignons de porc, je ne vais pas me plaindre. Finalement, on ne prend que ce qu'il nous faut pour midi, on reviendra faire le plein lundi avant de partir, soit pour la transat, soit pour Santa Maria. On a en effet indiqué à Michel (notre routeur) qu'on serait prêts à partir mardi, après deux jours de location de voiture samedi et dimanche et une journée de préparation lundi. Si la météo n'est pas favorable tout de suite, on ira temporiser à Santa Maria. Dans l'après-midi, nous partons visiter la ville, flânons devant les portes de la ville, symbole de la capitale, édifiées au XVIIIème siècle, poussons jusqu'au fort Sao Bras, et entrons dans toutes les églises que nous croisons. Les églises ne passionnent pas les garçons qui préfèrent entraîner leur père au magasin de pêche à 2 km de là ... Annie et moi admirons à l'intérieur des églises, chapelles et couvents la richesse des dorures et des azulejos, qui contraste avec la sobriété extérieure des bâtiments, tout en blanc et noir, puis nous autorisons un peu de shopping avant de rentrer au bateau. Je trouve enfin le short que je cherche depuis 3 mois !! Arrivées au bateau, les messieurs ne sont pas encore rentrés. C'est mauvais signe. Ils doivent être en train d'acheter tout le magasin de pêche ... Ils reviennent effectivement avec une superbe canne, un moulinet dont j'ai oublié la marque mais dont ils me disent que c'est la meilleure (et la plus chère ??), et un harnais pour pouvoir remonter le poisson ... si on ne mange pas du poisson jusqu'à Sète avec ça ...
Samedi 17 juin : 9h, Olivier récupère la voiture de loc réservée pour le WE. La météo est bonne, la journée devrait l'être aussi. Après un petit tour au decathlon du coin (où je peux enfin me racheter un maillot de bain, après avoir perdu le bas de l'un des miens aux îles vierges, ça fait bien 3 mois, une paire de basket pour Quentin, un shorty pour remplacer le mien qui est déchiré, plus quelques bricoles, comme d'hab), nous partons parcourir l'ouest de l'île, direction Sete Cidades, haut lieu touristique de l'archipel. La route du Pico do Carvao monte rapidement au milieu des hortensias et des agapanthes, et offre de magnifiques vues sur la côte, puis sur l'intérieur de l'île. Du mirador du Pico do Carvao, on distingue la Serra de Agua de Pau et toute la partie centrale jusqu'à Ribeira Grande. Nous nous arrêtons au Lagoas Empadadas, petits lacs nichés au creux de cratères couverts de verdure, avant de continuer vers le Lagoa do Canario, entouré d'une dense végétation de fougères et de cryptomerias, et grimpons jusqu'au promontoire d'où la vue sur la caldeira de Sete Cidades est absolument magnifique. On distingue le Lagoa Azul, le lagoa de Santiago, et le cratère du lagoa Rasa sur la gauche. Le panorama est spectaculaire. On poursuit jusqu'au point de vue suivant, dit "la Vista do Rei" (la vue du roi, puisque c'est de là que le roi Dom Carlos admira pour la première fois cette merveille en 1901) où il est tout aussi beau. Dans ce vaste cratère de 12km de pourtour, deux petits lacs, le Logoa Azul (lac bleu) et le Lagoa Verde (lac vert) reposent au milieu de versants escarpés, couverts d'arbres et de fleurs, et au pied du paisible village de Sete Cidades. Il est midi, nous reprenons la route qui descend et contourne le lac de Santiago, et arrivons à Sete Cidades pour chercher de quoi manger. Le resto Lagoa Azul recommandé par le petit futé est plein d'un car de touristes du 3ème âge, il y fait chaud et ça sent la morue à l'huile, on va voir ailleurs. Il y a un snack au bord du lac, la vue est champêtre et le service rapide, c'est moins typique, mais ça nous va quand même. Après s'être rassasiés de bons hamburgers au pain local et fromage du coin, nous flânons sur les rives du lac, l'endroit est sympathique et propice à une petite sieste dans l'herbe ... 15h, il est temps quand même de repartir, il nous reste des choses à voir sur la route du retour, dont les piscines naturelles de Mosteiros et la côte ouest. A Mosteiros, il y a du baigneur à l'eau, les maillots de bain sont dans le coffre, on ne va quand même pas partir des Açores sans avoir fait une petite baignade (nous non, mais Olivier ça ne lui pose pas de problème) !! Elle n'est pas très chaude, les rochers nous font mal aux pieds, ça nous change des Antilles ou des Bahamas, mais on se prépare à retrouver la Bretagne et Lacanau au mois d'août ... Retour par la route de la côte, arrivée au bateau à 18h, Annie découvre les journées bien chargées de nos vies de marins-touristes-explorateurs ...
Dimanche 18 juin : 9h30, nous partons cette fois ci vers Ribeira Grande, sur la côte nord,et même un peu plus loin, vers la fabrique de thé de Gorreana, d'où part la balade que je nous ai prévue pour ce matin. Petite promenade d'une heure et demie au milieu des champs de thé, arbustes d'un vert tendre et brillant, minutieusement taillés et serrés en rangs étroits, descendant en pente douce vers la mer qu'ils surplombent et qui donnent à l'endroit un petit air asiatique, des cèdres japonais (pour rester dans l'ambiance) et des pâturages. Nous finissons à la fabrique et à sa boutique. La suite nous emmène sur la route de la Caldeira Velha où nous espérons nous baigner dans des sources d'eau chaude, mais le nombre de voitures garées sur la route nous dissuade de nous arrêter dans le coin. Manifestement, nous ne sommes pas seuls à avoir eu cette idée. Tant pis, on pousse un peu plus loin, vers le Lagoa do Fogo, tout en cherchant une aire de pique-nique pour nous arrêter, c'est qu'il est midi et demi, on commence à avoir faim. Mais après en avoir croisé plein sur la route le long de la côte, ici pas une seule, et nous finissons par nous poser sur le petit parking du point de vue sur le lac, qualifié par le petit futé du plus beau site d'une île qui n'est pourtant pas avare en paysages somptueux (pas le parking, hein, le lac...). Comme aire de pique-nique, on fait mieux, mais une fois parties les quelques voitures qui se trouvaient là, on n'y est pas si mal, et la vue sur la vallée d'un côté et sur le lac de l'autre est effectivement magnifique. Une fois rassassiés, nous redescendons par le même chemin, et cette fois, presque plus de voitures à la Caldeira Velha ... banco, on y va. Un petit chemin part sur la droite au travers de la montagne et d'une végétation luxuriante, par endroit tropicale, et conduit à un petit bassin aménagé en dessous d'une cascade naturelle et alimenté par une eau sulfurée à 38C... comme une grande baignoire ... 15h, les touristes (les autres!) commencent à réinvestir l'endroit, il est temps pour nous d'aller voir ailleurs.Nous reprenons la route, vers la vallée de Lombadas, petite route pavée traversée par les vaches et bordée de platanes, avant de prendre à droite vers la vallée, un endroit sauvage et désolé qui n'est pas sans me rappeler la vallée de la Gordolasque ... Le chemin du retour par la route du lagoa do Congro nous offre une vue de toute la plaine du Ribeira Grande jusqu'aux montagnes deSete Cidades, et de l'autre côté, tous les sommets de l'est et le Pico da Vara, point culminant de l'île. Nous rejoignons ensuite la côte sud, jusqu'à Ponta Delgada, non sans un arrêt au Continente local, c'est qu'il est question qu'on parte mardi, il faut donc remplir un peu les placards ... Il est 18h quand nous arrivons au bateau, et comme hier, la journée a été bien remplie !!
Lundi 19 juin : Michel a confirmé la météo favorable pour un départ demain. On envisage même d'anticiper à cet après-midi, dès qu'on sera prêts, pour profiter d'un peu de vent avant de la pétole annoncée pour les prochains jours. Pas de petit détour par Santa Maria, encore une île qu'il nous faudra revenir visiter la prochaine fois ... En attendant, on se prépare donc, on retourne au marché avec Annie, s'occupe des lessives pendant qu'Olivier se met à l'eau pour repasser un petit coup de brosse sur les coques et fait le plein d'eau et que les enfants retournent au magasin de pêche pour acheter du fil, 500m en 5 bobines, tout de suite emmêlé en essayant de l'enrouler sur le moulinet. Le démêlage nous occupe déjà une partie de l'après-midi, mais on finira ça demain, pour l'instant on a autre chose à faire. A 16h30, nous larguons les amarres et partons pour notre dernière traversée océanique ...
Voilà pour nos derniers jours aux Açores. Nous sommes arrivés ce matin (mardi 27 juin) à Gibraltar après une traversée assez mouvementée, pour ne pas dire épique, mais ça, ce sera pour le prochain billet ...
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