- Tous les billets
- 1-Préparatifs
- 2-Août/septembre : Méditerrannée
- 3-Octobre/novembre : les îles de l'Atlantique
- 4-Transat
- 5-Janvier/février : petites Antilles, des Grenadines à St Martin
- 6-Mars : îles vierges, BVI et USVI
- 8-Mai/juin : transats retour, Bermudes, Açores
- 9-Juillet/aout/... : dernière ligne droite et retour au bercail
- Divers
- 7-Avril : Rep Dom & Bahamas
Mardi 1er novembre : Lanzarote ... suite (et fin ?)

Vendredi 28 octobre (suite) : le mécano a démonté le moteur, mais il ne recevra les pièces de rechange que lundi, et comme mardi est férié (comme chez nous), il ne pourra le remonter que mercredi (je me disais bien aussi !!). Nous voilà donc bloqués ici jusqu'à jeudi (au mieux) ... à suivre.
Samedi 29 octobre : nous poursuivons donc notre visite de l'île par l'incontournable parc national de Timanfaya et sa Montana del fuego (pour les non hispaniques, la montagne de feu), qui ne se visite qu'en car ou à dos de chameau ... nous laissons tomber les chameaux pour un bon vieux circuit en car. Le car est plein, bien sûr, mais il est encore relativement tôt et la foule de touristes n'a pas l'air lève-tôt. Le parc, frappé par les grandes éruptions des 18ème et 19ème siècle (dont une qui dura 6 ans de 1730 à 1736, repoussant le rivage à 8km à l'ouest) est constitué de cônes volcaniques, de mers de lave, de cendres, de coulées de magma solidifiées, tout ça façonnant des sculptures naturelles des plus tarabiscotées dans un paysage de désolation ... Parcourir ces terres inhospitalières est une expérience particulière. Elle gagnerait toutefois encore en émotion s'il était possible de s'y promener à pieds ... le car, avec les touristes (les autres, pas nous, bien sûr), les commentaires en espagnol, anglais et allemand, et la musique de fond, font qu'il est difficile de se plonger vraiment dans l'ambiance. Mais nous comprenons qu'un tel encadrement soit nécessaire pour éviter les dérives propres au tourisme de masse ... tout le monde n'est pas comme nous !! La visite se termine par une démonstration "du feu de la terre" qui embrase un tas de brindilles (bien sèches) plongé à 2m de profondeur, ou transforme en geyser une bassine d'eau versée en son sein. Le restaurant El Diablo utilise d'ailleurs la chaleur des entrailles de la terre pour cuire ses cuisses de poulet et pommes de terre. Tentant, mais un peu trop touristique à notre goût, on reprend la route et on se trouve un petit resto de tapas bien plus sympa à Tinajo. On pousse ensuite jusqu'à la grande plage de Famara, en face de la Graciosa ... on s'y sent un peu comme à la maison : des écoles de surf un peu partout, une grande plage de sable et des vagues ... on a trouvé le Lacanau du coin ... on y trouve même nos ailerons de kayak !! Après la baignade (ou la sieste, chacun son truc), retour par la route des vignes, en passant par le musée de l'artisanat et celui du vin. Dans la région de vignobles de La Géria, les paysans de Lanzarote ont méticuleusement installés des murets de pierre pour protéger les vignes des vents atlantiques. Les cendres volcaniques qui recouvrent le sol absorbent l'humidité de la nuit, la rosée du matin et l'eau de pluie, et constituent le seul système d'arrosage du vignoble. Ca vaut une dégustation (tiens, le blanc doux aurait bien un petit goût des vins du Jura!), et bien sûr, nous ne repartons pas sans quelques bouteilles ... avis aux amateurs ...
Dimanche 30 octobre : nous avons prolongé la location de la voiture une journée pour pouvoir profiter du marché de Teguise, ancienne capitale de l'île. Le guide de Lanzarote choisit "seigneuriale" comme adjectif pour définir la ville. Effectivement, les rues, les bâtiments et les monuments témoignent de l'histoire de sa gloire et de sa puissance. Le marché artisanal du dimanche matin occupe tout le centre ville. Les accès en sont bloqués et de grands parkings (payants) aménagés pour l'occasion. Nous flânons dans les rues, on s'y perdrait presque, on n'est pas déjà passé par là ? mais il est où le vendeur de coucous ? Il y a de tout, de l'artisanat local (cuir, émail, poteries, ...), mais aussi de l'alimentaire et de la merdouille, comme sur tout marché. Nous repartons avec quelques fruits et légumes frais, des mojos (sauces à tapas) pour accompagner les pommes de terre (on a testé hier dans le resto de Tinajo, très bon), du miel de Lanzarote (on arrive au bout de notre réserve), un coucou pour Quentin, et un cadeau pour l'anniversaire d'Olivier (eh oui, 45 ans aujourd'hui). 11h : il commence à y avoir du monde, on se marche sur les pieds, il est temps qu'on lève l'ancre (!), direction le nord et la cueva de los verdes, tunnel de lave formé lors d'une ancienne éruption. Le tunnel est long de 2 km, mais on n'en visite qu'un bout ... galeries, couloirs, escaliers naturels, lacs souterrains, c'est assez étonnant. Après le déjeûner au village de Haria, près de la palmeraie la plus étendue de l'île, les enfants insistent pour retourner à la plage d'hier. Nous ne sommes pas pressés, le programme de la journée est terminé, direction donc la plage de Famara. Retour par les petites routes (il ne doit pas y en avoir beaucoup qu'on n'ait pas emprunté sur les 5 jours où nous avons disposé de la voiture !!).
Lundi 31 octobre / mardi 1er novembre : après 4 jours de voiture, de vélo, de ferry, de car, 4 jours de volcans, de cratères et de lave, de plage, de tapas, et de vignobles (Gaëtan travaille en français sur l'énumération , je lui en fais quelques exemples ...), retour à quelques jours plus ... ordinaires ... enfin, dans notre référence actuelle, bien sûr!! Ca s'active à bord de Zanzibar, à l'intérieur ça frotte, ça brique, ça nettoie, ça aspire, ça lessive, il va être tout propre pour fêter la fin de notre premier trimestre à bord, ça CNED pour les enfants, ça y est, on commence l'unité 3 avec une semaine d'avance (pas de vacances pour Gaëtan, mais en même temps, c'est quand même un peu les vacances tous les jours), histoire d'anticiper le retard qu'on ne manquera pas de prendre plus tard, à l'extérieur ça bricole, il faut qu'on avance la to do list d'Olivier avant le départ pour le Cap Vert, vérification du mouillage, du gréement, escalade du mât (mon sport de la semaine ... ça fait quand même quelques tours de manivelles, même si Olivier n'est pas gros, finalement, c'est plus fatiguant pour moi que pour lui ...), inspection des voiles, de l'annexe, du matériel de sécurité ... Au bilan, le capitaine a l'air plutôt satisfait, Zanzibar est déclaré apte aux prochaines traversées, Canaries - Cap Vert (~ 1 semaine) et Cap Vert - Martinique (~2 semaines) ... enfin, dès qu'il aura récupéré son moteur !! A part ça, aujourd'hui lundi c'est la St Quentin et Olivier n'a pas eu son gâteau hier, je tente donc de faire des chouquettes ... mais soit y'a un problème avec ma recette, soit je me suis trompée quelque part, la pâte est trop liquide, impossible de former les choux, ça se finit à la poêle, ça ressemble un peu à des pancakes ... pas mauvais quand même ... on appellera ça des choucrêpes ... A part ça encore, les enfants et moi profitons quand même de l'après-midi de mardi pour laisser bosser Olivier et faire une petite virée à la plage de Puerto del Carmen à côté avec masques et tubas, il paraît qu'il y a du poisson à voir ... Voilà, voilà, demain, verdict pour le moteur, si j'ai le temps, je vous remettrai un billet pour vous tenir informés ... quel suspense !! Et sinon, bonne reprise à tous !!
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