- Tous les billets
- 1-Préparatifs
- 2-Août/septembre : Méditerrannée
- 3-Octobre/novembre : les îles de l'Atlantique
- 4-Transat
- 5-Janvier/février : petites Antilles, des Grenadines à St Martin
- 6-Mars : îles vierges, BVI et USVI
- 8-Mai/juin : transats retour, Bermudes, Açores
- 9-Juillet/aout/... : dernière ligne droite et retour au bercail
- Divers
- 7-Avril : Rep Dom & Bahamas
Vendredi 12 mai : Zanzibar à la coupe de l'America !!

Samedi 6 mai : Matinée CNED, on a du boulot à rattraper, Gaëtan a 7 evals à faire avant la fin du mois, donc si possible avant la transat vers les Açores ... Olivier part faire un petit tour en ville, acheter l'indispensable carte SIM (la dernière, puisqu'aux Açores on sera de retour en Europe, et qu'on pourra profiter de notre forfait free, mais les boutiques sont fermées le samedi et le dimanche, on attendra donc lundi), déposer les poubelles, sortir quelques dollars, passer à l'office du tourisme, on a une bonne dizaine de jours à passer ici ... Petit tour de St George l'après-midi, charmante petite ville (et ancienne capitale des Bermudes jusqu'en 1815) aux maisons colorées à toits blancs en escalier caractéristiques, nous rencontrons à la mairie l'ancien maire qui prend la pose avec les enfants, puis visitons la très jolie église St Peter, flânons dans les rues pavées retraçant chacune un petit bout d'histoire, du naufrage du Sea Venture en 1609 à la guerre d'indépendance américaine et à l'émancipation des noirs ... Les gens nous abordent gentiment, nous demandent d'où on vient, si on a besoin de quelque chose, enjoy your stay, take care ... Nous finissons chez le marchand de glaces, et au supermarché du coin où on retrouve René et Josie. Cette fois, rendez-vous est pris à 19h30 sur Zanzibar pour l'apéro. 20h, personne, 20h15, personne, j'ai comme l'impression qu'ils n'ont pas recalé leurs montres ... 20h30, les voilà ... René et Josie s'en vont demain vers Halifax avant d'aller hiverner dans la banquise, les grands froids, avant le passage du nord-ouest, le détroit de Béring, et plus tard, qui sait, le Japon et l'Indonésie, ou la Patagonie ... quel programme !!
Dimanche 7 mai : dimanche pluvieux à St George ... les enfants font la grasse mat, on traîne au bateau une bonne partie de la journée, retourne faire un petit tour en ville histoire de profiter du wifi pour relever les mails, s'informer des résultats des élections, remanger une glace (enfin, cette fois, juste les enfants), faire un peu de skate sur la place de la mairie, avant de rentrer à bord finir la soirée tranquillou. Bref, un dimanche ordinaire ...
Lundi 8 mai : Quentin se réveille avec des petits boutons plein les bras et les jambes ... on a mangé hier soir un crumble avec un mélange de pommes, cannelle et d'une sorte de jelly anglaise (le genre de boîte de conserve qu'on trouve dans le coin, à défaut de trouver des vrais fruits ...), dont je me demande si ce ne serait pas la responsable ... on va surveiller ça dans les jours à venir, en attendant, il est badigeonné à l'onctose ... A part ça, le rythme CNED est de retour. On réserve les matinées pour bosser, les après-midi pour visiter. Olivier retourne en ville, mais pas de carte SIM, un peu top chère à notre goût ... le billet de blog attendra un peu, le reste aussi ... 13h30 : nous remettons des baskets (je vous passe les regneugneu des enfants qui n'arrêtent pas de râler ...) pour aller jusqu'au fort Ste Catherine, à quelques 20 minutes de marche sur la côte nord. On admire au passage la côte déchiquetée et les petites plages de sable (manifestement assez rares) avant d'entamer la visite du fort qui retrace un petit bout d'histoire et explique le système sophistiqué de stockage de la poudre et des munitions en zones confinées afin éviter tout risque d'explosion.
Mardi 9 mai : 13h : nous prenons le bus pour aller visiter la Crystal Cave, une grotte remplie de stalactites et de stalagmites au-dessus d'un lac sous-terrain d'une clarté impressionnante à 55 pieds sous terre. Comme au fort Ste Catherine, la caissière ne pousse pas à la consommation ... quand elle nous demande quel âge a Gaëtan et qu'on lui répond 13 ans, elle nous dit, non, il a l'air d'en avoir 12, non ? (les tarifs adultes commencent à 13 ans), et nous facture donc 2 adultes et 2 enfants ... La grotte est sympa, mais un peu trop aménagée pour les touristes, et le guide ne fait pas d'efforts pour qu'on comprenne son anglais américanisé. On se perd ensuite en cherchant le Blue Hole Hill Park indiqué sur notre plan, manque de se faire écraser plusieurs fois en marchant au bord des routes sans trottoirs, réquisitionne la voiture d'un gentil monsieur qui bosse pour le gouvernement et qui va visiter Paris dans quelques jours, et on finit quand même par arriver au Blue Hole, où Quentin fait un petit plouf en caleçon, avant d'aller manger une glace chez le meilleur glacier de l'île (d'après notre chauffeur, on n'aura jamais mangé autant de glaces en si peu de jours!!), et de reprendre le bus pour rentrer. On finit la journée au café pour profiter du wifi, mettre un premier billet sur le blog, envoyer quelques évals au CNED, faire quelques mails, vérifier les comptes, et tout le tralala.
Mercredi 10 mai : Journée excursion au Royal Naval Dockyard, de l'autre côté de l'île, qui, en plus du site historique qui se visite, abrite le village de l'America's Cup ... ceci explique cela ... la météo annonce 15 noeuds, les bateaux devraient sortir s'entraîner (la compétition ne commence que le 26 mai)!! Après une petite heure de CNED, nous prenons donc le ferry, 3/4 d'heure à 26 noeuds, ça nous change de notre vitesse de croisière, ça fait du vent dans les cheveux, et y'a intérêt à tenir les lunettes de soleil ... Avant d'arriver, nous distinguons dans la baie les bateaux américains, néo-zélandais et anglais qui naviguent dans la baie. Ils filent à toute allure sur leurs foils, empannage en moins de 3 secondes, on sort les jumelles, le spectacle commence ... alors que nous arrivons au port, Groupama Team France est en train d'être mis à l'eau ... le temps qu'on débarque et qu'on se trouve un point de vue adéquat (le village n'est pas encore ouvert), nous sommes aux premières loges. On reste là une petite heure, à observer les allers et venues sur le plan d'eau, le retour au stand des néo-zélandais et le départ des français ... Bon, c'est pas aujourd'hui qu'on serrera la pince de Franck Cammas ou qu'on l'invitera sur Zanzibar pour envoyer la photo à Emmanuel (quand même, ça le ferait, non, la photo de Cammas sur Zanzibar!!), pas aujourd'hui non plus qu'on repartira avec un tee-shirt du Team France, un peu cher à notre goût (comme tous les autres), mais on est contents du spectacle ... pas comme le couple de français que nous avons rencontré à St George, venus dimanche dernier, jour sans vent, et qui n'ont rien vu, les bateaux étaient stockés dans leurs hangars fermés, circulez, y'a rien à voir !! Maintenant qu'on est rassasiés de toutes ces images, un petit pique-nique sur un banc en face des magnifiques bâtiments du Royal Naval Dockyard ... En 1783, le traité de Paris établissait l'indépendance des 13 colonies américaines, et la Grande Bretagne n'avait donc plus qu'Halifax en Nouvelle Ecosse comme base navale en Atlantique Nord-ouest. Ils décidèrent donc en 1809 de construire aux Bermudes le Royal Naval Dockyard, destiné à devenir le plus grand chantier naval britannique du royaume en dehors du territoire du Royaume Uni. L'ensemble comprend the Clocktower Building, the Dockyard Glassworks, the Commissioner's House, les remparts, et la citadelle qui abrite le National Museum of Bermuda, qui retrace l'histoire de l'archipel et que nous visitons. 16h : on n'a plus qu'à reprendre le ferry pour rentrer au bateau ...
Jeudi 11 mai : journée à bord, c'est qu'on a quand même une transat retour à préparer ... Olivier a déjà bricolé pas mal de trucs, changé l'écoute de grand-voile, graissé les poulies et les winchs, étanché toutes les vis du pont, vérifié les secteurs de barre, nettoyé les hélices, et j'en passe, mais il faut encore qu'il grimpe au mât vérifier le gréement, qu'il graisse le vit-mulet, qu'il passe chez le ship récupérer la nouvelle EPIRB envoyée par Manu, qu'il re-nettoie un petit coup la carène, et j'en passe encore. Pour l'instant, il fait un aller-retour à la station service avec les bidons pour refaire le plein d'essence, et je vais visiter la laverie du coin (Maskali nous a laissé une carte prépayée) pour faire un premier tour de lessive. On laisse l'approvisionnement pour plus tard, juste avant de partir. A part ça, il fait froid et humide, on voit qu'on a commencé notre route vers le grand nord ...
Vendredi 12 mai : coup de vent sur St Georges ... la météo l'avait annoncé pour la nuit, il arrive vers 7h, le vent commence à monter, Olivier a mis une deuxième patte d'oie et rajouté de la longueur de chaîne mais du coup on se retrouve tout proches de l'épave échouée derrière nous. On passe la matinée à surveiller, l'épave, les autres bataux, le vent souffle, ça bipe de partout, 30, 35, puis 40 noeuds, il y a des vagues et de l'écume dans toute la baie, des bateaux qui dérapent, qui vont se poser sur les cailloux, nous on se prend le ressac de l'épave, ça gigote pas mal. Olivier allume les moteurs en soutien au cas où. Ca finit par tourner un peu à droite, plus d'épave derrière, mais à 10h ça n'a pas encore mollit ... ça met dans l'ambiance, à quelques jours du départ vers les Açores ... On avait prévu d'aller visiter Hamilton cet après-midi, je crois que ça attendra demain. De toute façon, pas question de quitter le bateau pour l'instant, et pas question de prendre l'annexe, avec les vagues qu'il y a c'est un coup à finir trempé !! 12h, ça commence à se calmer un peu, Olivier coupe les moteurs et on peut manger à peu près tranquillement. 14h : pas de visite d'Hamilton, notre mission de l'après-midi est de trouver un docteur ou une pharmacie pour les boutons de Quentin, qui curieusement, ont disparu de ses bras et jambes pour tous se regrouper à l'arrière de ses cuisses ... J'ai bien des produits anti-allergie dans ma super trousse à pharmacie, mais pas en dessous de 12 ans ... L'office du tourisme nous indique un médecin, qu'on ne trouve pas ... à la place on se renseigne dans une épicerie, elle veut nous envoyer à la clinique vers l'aéroport, bus et tout le tralala. Comme de toute façon le bus ne passe que dans 3/4 d'heure, en attendant on va demander à la pharmacienne, qui regarde, nous dit c'est pas bien grave, et nous vend une pommade et un sirop pour 30$. Mission accomplie, on verra lundi si ça a été efficace. Retour au bateau, Olivier doit faire une petite plongée bouteille pour un test sur le moteur tribord qui faisait un drôle de bruit lors de notre nav depuis les Bahamas, mais il faut d'abord qu'il se rase, avec la barbe, le masque n'est plus étanche, et ensuite une annexe vient nous dire bonjour ... C'est Arwen, qu'on voit régulièrement depuis la Martinique, mais qu'on n'avait jamais eu l'occasion de rencontrer, et qui a entendu parler de nous, ils sont du Haillan ... la plongée bouteille attendra demain matin ...
Vous devez vous identifier pour laisser un commentaire : cliquez ici pour vous connecter .