Navigation retour Grèce-France:
Départ d'Athènes de la Marina KALAMATI le 3 août à 7h avec Rémi mon nouvel équipier, 29ans de l'énergie à revendre. Bon vent portant jusqu'au Canal de CORINTHE que l'on passe à 19h sans aucune attente. A la sortie, 15nd dans le nez, nous optons pour un mouillage dans le port de commerce de Corinthe.
4 août: Cap sur Trizonia mais avec un vent faible très instable qui oblige à recourir au moteur, aussi nous préférons nous arrêter dans la Baie ANDIKIRION pour passer la nuit. Rémi en profite pour se défouler sur les sentiers pédestres. 5 août: on repart avec un vent faible vers le pont d'ANDIRION et on finit sous voiles, à la tombée de la nuit à MESOLONGHI.
6 août: Départ à 6h30, cap sur Ithaque au moteur. Le vent se lève à mi chemin et on finit avec 2 ris et 28nds dans le nez...Nuit agitée à VATHI balayée par des rafales catabatiques.
7 août: Le vent se calme dans la matinée et on décide de s'arrêter à FISKARDO sur Céphalonie pour attendre de meilleurs conditions annoncées pour le lendemain. 8/9/10 août: Départ à 3h cap à l'ouest. Le vent est faible au départ mais on finit par trouver le flux de NW5 annoncé qui nous fait progresser rapidement sous 1 ris. A mi route, le vent tourne et il faut infléchir le cap au Sud, puis il tombe. Après quelques heures de Volvo, le vent revient au NW et nous oblige à tirer des bords. On décide de s'arrêter à BOVA MARINA. Nous jetons l'ancre à 3h du matin et filons sur les couchettes....
11 août: Passage du DETROIT de MESSINE en faisant escale à REGIO di CALABRE pour attendre le courant portant et ravitailler. Escale toujours aussi désagréable et sans charme mais on y trouve à nouveau du Gas-oil. On repart à 18h pour passer le détroit avec le courant et ses tourbillons impressionnants. Cap sur PANAREA que nous atteignons à 2h30. Le mouillage que nous avions trouvé désert à l'aller est cette fois bondé.
12août: les fichiers Grib nous laissent le choix entre 2 mauvaises solutions: remonter en longeant la côte italienne et passer par le Cap Corse, ou partir à l'Ouest rejoindre le Sardaigne et passer les Bouches de Bonifacio. Dans les 2 cas, les vents annoncés sont faibles avant de devenir très forts et contraires...Nous optons pour la première solution pour éviter le risque de rester coincés plusieurs jours dans le Nord de la Sardaigne.
Nous partons donc à 9h cap sur Ponza. Un vrai calvaire...On a pourtant tout essayé. Rien n'y a fait, la mer est restée désespérément plate et il nous faudra endurer 30h de moteur avant de jeter l'ancre à PONZA.
13 août: Départ à l'aurore pour exploiter au mieux le flux de SW annoncé. Nous sommes récompensés par 26h de voile pure avant d'atteindre la Presqu'île d'ARGENTARIO. Un monde fou nous y attend, ils sont loin les mouillages déserts des Sporades. 14août: Journée repos dans l'attente d'un nouveau flux favorable. On en profite pour approvisionner et visiter les alentours de PORTO ERCOLE avec son vieux port toujours aussi typique. Rémi enchaîne 3 ascensions dans la journée et revient au bateau lessivé.
15 août: Départ à 7h. Les fichiers Grib ont prévu du portant faible. Bingo, on commence par 6h de spi et on finit au travers pour atterrir à Golfo di CAMPO sur la face sud de l'île d'Elbe. Mouillage à priori calme et tranquille mais on ignorait la présence d'une sono au bord de la plage...On a fait avec.
16août: Départ 8h cap sur la Corse. Nous profitons d'un bon vent portant de SE sur la première moitié du trajet. Puis le vent passe NW et nous oblige à tirer des bords. Nous arrivons dans la Baie de MACINAGGIO en fin d'près midi. Le mouillage est très encombré mais nous trouvons notre place. Rémi se lance dans le tour du Cap Corse à marche forcée tandis que je m'occupe de l'intendance.
17 août: Départ à3h.Le flux de SW va se lever et se maintenir toute la nuit. A l'approche du continent, le vent vire à l'ouest et nous amène à piquer sur la côte varoise à hauteur de Port Cros. Après une courte escale pour le petit déjeuner, nous reprenons notre route vers l'Ouest et atteignons Sanary le 18 en fin d'après midi.
Bilan: 16 jours pour effectuer les 1130 milles, 7 nuits en mer. Des conditions de navigation faciles mais avec souvent trop peu de vent ce qui est fréquent sur ce trajet à cette époque. Rémi mon jeune équipier dont c'était le premier long convoyage s'est révélé efficace et intéressé par l'expérience. Il est maintenant mieux armé pour se lancer dans d'autres aventures.
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