Sainte-Lucie

Posté par : Francine
01 Avril 2019 à 22h
Dernière mise à jour 25 Novembre 2019 à 16h
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Sainte-Lucie

La marina de la Pointe du Bout en Martinique, où nous avons posé nos amarres deux jours est vraiment très petite. Elle a l’avantage de se situer dans un environnement très accueillant ; balnéaire, vivant, avec un maximum de commodités. D’autre part le ferry qui y aborde, assure une liaison avec Fort de France toutes les heures de la journée. C’est là que nous accueillons nos cousins Marie-Françoise et Bernard, qui malheureusement avec les retards accumulés sur leur vol, ne pourrons profiter du ferry pour venir de l’aéroport. C’est par une soirée bien humide qu’ils rejoignent notre bord. Mais cela n’empêche pas de chaleureuses retrouvailles.

Nous décidons de débuter la croisière par une étape tranquille le long de la côte martiniquaise, pour leur amarinage. Malheureusement dès que l ‘on double le rocher du diamant au sud-ouest de l’île pour se diriger vers le mouillage de Saint Anne, les alizées, bien soutenus par ce temps perturbé, lèvent un clapot désagréable. Le bord de près serré a raison du bien-être de nos équipiers. Nous nous appuyons au moteur pour abréger leur mal de mer et arriver plus vite au mouillage. L’ambiance de Sainte-Anne et ses bars sur la plage ramène la joie de vivre à tous.

      

Mal de mer difficile à gérer pour nos équipiers, mais ça va déjà mieux au bar !

Le 9 mars (nous fêtons les Françoise et les Francine) nous levons l’ancre en direction de Sainte-Lucie au sud. En quatre heures de temps nous parcourons les 25 milles qui nous séparent de Rodney Bay,  poussés par un bon vent légèrement portant.  Nous nous amarrons à la marina ultra moderne du site qui nous fait un très bon accueil. Toutes les formalités se font à la marina. Nous obtenons une autorisation du service sanitaire qui vous fait remplir et signer un formulaire de bonne santé. Puis on change de bureau et on remplit divers formulaires à la douane et à l’immigration. Par contre si les taxes de séjours ne sont pas très élevées, les surtaxes pour « overtime » elles, le sont (40 €). Et oui, nous les faisons travailler un samedi ! Le site de Rodney Bay est très bien équipé pour tout ce qui concerne le yachting : chantier, ateliers divers etc… C’est une enclave résidentielle dans un environnement plutôt pauvre, typique des anciennes colonies anglaises.

Arrivée sur cette belle île qu’est Sainte-Lucie

Rodney Bay Marina

      

 A peine sorti de la marina, on est frappé par le contraste avec la pauvreté des habitations locales

 Les Food Truck le long des routes

Le 10 mars nous partons à la découverte de l’île avec une voiture de location. La capitale Castrie est le point de débarquement des inévitables navires de croisière. Et on y trouve l’inévitable marché aux souvenirs où tous les étals, tenus par des doudous baratineuses, vendent tous les mêmes articles que partout ailleurs, sac, pochettes diverses aux couleurs antillaise, T-shirts, paréos, animaux marins sculptés dans le bois, casquettes, etc… Dans la rue on trouve des vendeurs de légumes locaux qui pratiquent des tarifs touristiques. Dès qu’on s’éloigne des quais la ville est tout de suite bien moins animées et même un peu austère, malgré de belles maisons  de style colonial.

      

 Dans les rue de Castrie, le marché, maisons de style colonial mélées au immeubles modernes, et les marchands de légumes dans la rue. Les navires se voient de loin !

Sainte Lucie est une très belle île volcanique à la végétation luxuriante. Le relief est prononcé, on n’arrête pas de monter et de descendre pour passer d’une baie à l’autre. La route est très sinueuse et étroite. On roule à gauche comme dans toutes ces îles anglaises et les fossés très profonds nous valent quelques frayeurs. Notre valeureux chauffeur a    tendance à raser le bord de la chaussée pour maintenir sa gauche. On passe de zones résidentielles, comme autour de la belle baie de Marigot, à des villages typiques, plutôt pauvres, comme Canaries ou Soufrière. On trouve de nombreux noms français à Sainte Lucie, restes de son ancien rattachement à la France. Les points de vue depuis les hauteurs sont magnifiques, l’île étant formée de maints pitons rocheux qui tombent parfois directement dans la mer.

Une quartier résidentiel autour de la belle baie de Marigot…

     

… et toujours en opposition, les pauvres maisons en bois très colorée dans les rues de Canaries.

 

Un sympathique repas dans un restaurant de cuisine local, avec  une vue magnifique sur Soufrière et les deux pitons

Nous visitons le volcan encore en activité à Soufrière, des émanations soufrées et de nombreuses fumées et bouillonnements attestent de cette activité. Des bains sont aménagés un peu en aval. Il y    coule de l’eau très chaude (38°) où l’on s’immerge après s’être enduit de boues noires et blanches. Marie-Françoise, Bernard et Philippe s’en donnent à cœur joie. Je ne suis pas mécontente d’être exemptée ma blessure n’étant  pas encore guérie. En ce dimanche, cette distraction attire la population locale.

Résurgences de vapeurs soufrées et d’eau brulante

      

 Et bains de boue

Le lendemain, nous quittons la marina pour Soufrière Bay, un mouillage est organisé juste au pied des deux pitons qui nous surplombent majestueusement. Le site est grandiose. C’est avec un immense bonheur que nous retrouvons le plaisir d’une visite de dauphins qui nous accompagnent un moment.

 Nous en profitons pour nous promener à Soufrière, typique village coloré et animé, et rencontrer quelques énergumènes locaux. L’un nous propose de boire du lait de coco, un autre sculpte en un rien de temps un petit porte bonheur à Marie-Françoise. Les touristes sont vite repérés !

      

 Le village très coloré de Soufrière au pied du volcan et des deux pitons. Le village pavoise encore, la fête nationale vient d’être célébrée.

 

Expérience noix de coco !

Un petit tour aux douanes pour faire notre clearance de départ et nous pouvons réembarquer !...

 

Emplacement

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