Nous quittons la Turquie
Après quasiment trois semaines à Marmaris, nous devons penser à partir pour commencer notre retour en méditerrannée occidentale.
Prochaine étape prévue la Crète, Agios Nikolaos. Le voyage doit durer environ 36 heures et la méteo s'annonce clémente.
Nous complétons l'avitaillement du bateau, nous contactons Michel notre routeur et enfin nous partons d'un pas assuré vers l'agent de la Marina pour préparer les formalités. Et là, surprise, nous nous étions mal compris, il n'est pas possible de faire les formalités de départ le soir et partir tôt le lendemain matin. Nous devons passer à la douane aux heures de bureau, donc à partir de 9h00, et quitter la Turquie dans la foulée. Du coup, notre plan de navigation ne tient plus, en quittant à 10h au mieux nous ne pouvons etre arrivés en Crete le lendemain avant la nuit.
Au vu de la météo prévue, le troisième jour est prévu calme, on décide donc de partir quand meme et de faire une escale incognito pour la première nuit.
Le mercredi 13 avril, nous quittons donc la marina vers 9:30 direction la douane. l'escale est plus longue que pévue mais nous avons accès au duty free pour faire le plein d'apéro en détaxe. Nous quittons donc définitivement Marmaris un petit peu avant midi. La météo est clémente, il fait beau avec peu de vent, nous hissons les voiles et sortons de la baie. Avant de prendre notre cap définitif, nous décidons de déjeuner rapidement.
Bien nous en a pris. A peine pris la direction du sud de la presqu'ile Bozborum, le vent se renforce. La prévisison étant un vent de NNO 20 noeuds maxi nous trouvons cela normal. Mais en fait il monte encore et toujours jusqu'à s'établir à 25 noeuds rafales à 30 et 35 noeuds. Nous n'avions pas navigué depuis environ 6 mois et la reprise en main fut un peu musclée.
Arrivés à hauteur de Serçe Limani (petit fjord dans la côte turque), nous bifurquons pour une escale nocturne. Une fois dans la baie la mer se calme et les rafales sont moins violentes. On décide de mouiller dans le fond de la baie auprès d'un autre bateau déjà installé pour la nuit sur une bouée.
Mais quand cela ne veux pas tourner correctement... impossible de faire accrocher l'ancre. Nous décidons donc de prendre la bouée. Et là encore, impossible d'attraper la bouée on aurait dit qu'elle refusait de se laisser attraper. Le patron du restaurant du fond de la baie a fini par avoir pitié de nous et est venu nous donner la bouée. Du coup, pour le remercier nous sommes allés diner dans sa taverne. Diner bienvenue après cette difficile journée. Résultat, nous étions ses premiers clients de la saison, nous n'avions plus de Lira puisque nous quittions la Turquie, on paye en Euro et comme il n'a pas de monnaie, il nous rend la différence en nous donnant une bouteille de vin blanc turque.
Et pour parfaire le tout, le bout accroché après la bouée a grincé toute la nuit......
Quand ça veut pas.......
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