Première navigation en Atlantique
Pour notre départ de Gibraltar, nous ne croyons plus vraiment aux annuaires des courants et nous calculons notre navigation en fonction de notre arrivée à Rabat qui doit se faire à pleine mer. Compte tenu de l’ensemble des éléments, nous décidons donc de partir à marée basse soit 5h30 du matin.
Ce choix s’avère judicieux, le courant n’est ni contre nous, ni vraiment avec nous. Le vent est au rendez vous et nous naviguons à la voile sur quasiment tout le parcours. Nous passons le rail des cargos de jour et sans encombre et continuons notre route vers le Maroc. Nous avons pris la précaution de naviguer loin de la côte, mais dès la nuit tombée, nous devons éviter les flottilles de pécheurs et leurs filets dérivants. La nuit nous naviguons sous trinquette seule, afin de faciliter les manœuvres de voiles. Au petit matin, le vent à quelque peu tourné et nous devons resserrer le vent. Nous arrivons à l’approche de Rabat juste pour la pleine mer.
Au moment de l’arrivée à l’embouchure de l’oued BouRegreg, nous apercevons l’embarcation des marineros qui vient nous chercher, quelle ponctualité….
A 13h30 nous sommes arrivés au ponton d’attente pour faire les formalités. La police, la douane et la brigade canine (sans le chien) montent à bord. Après une inspection légère du bateau, nous les accompagnons au bureau en vue de remplir les formalités d’entrée au Maroc.
Vers 15h00 nous sommes au ponton, prêts pour notre séjour au Maroc. La marina est vaste et chaque bateau dispose de beaucoup de place. Les voisins sont plutôt sympas et Joseph entame rapidement la conversation.
Nos voisins de ponton, un jeune couple franco-canadien sont forts sympathiques. Après quelques échanges devant un apéritif bien mérité, nous nous apercevons que nous avons rencontré les même personnes en crête et que le cousin de Véronique travaillait avec Joseph. Nous immortalisons donc notre rencontre.
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