Apres environ trois semaines d’arrêt à Almerimar nous repartons avec un embrayage neuf en direction de Gibraltar. Entre temps, nous avons embarqué une nouvelle équipière, Clémence.

La navigation se déroule au moteur sous le signe de la pétole. Au regard des annuaires de marées et de courants nous devrions arriver à Gibraltar sans difficultés avec peu de courant.

En réalité nous avançons à contre courant dès le milieu de la nuit avec parfois deux nœuds contre nous. A l’approche du rocher, en plus du courant nous devons slalomer entre les cargos. Bref nous arrivons au rocher en début d’après midi. Apres avoir fait le plein de Gasoil coté anglais, nous nous amarrons à la marina de la Linéa, juste de l’autre coté de la frontière.

On se dit que la Méditerranée ne nous laisse partir qu’à contre cœur.

La météo nous contraint de partir le lendemain matin, nous allons tout de même faire un tour sur le rocher mythique, mais déception nos sommes samedi en fin d’après midi et tout est déjà fermé.