En arrivant de Crête, nous nous sommes  installés à la marina de Kalamata.

Kalamata est une ville assez grande, sans aucun intérêt touristique mais typiquement grecque et plutôt sympathique.  Après quelques jours de repos et les pleins d’eau et de nourriture faits, nous avons repris notre route.

Après une navigation courte mais sous un orage, premier mouillage dans le petit port de Koroni, au pied de la ville et de son château fortifié. Cadre enchanteur mais un petit peu rouleur.

Le lendemain, nous continuons notre route et nous arrêtons au mouillage d’Ormus Navarinou, au fond de la baie, tout près  de la plage.

La baignade me fait envie mais lorsque je trempe les pieds dans l’eau, je révise aussitôt ma position, après 5 minutes les pieds sont gelés. Dommage …

Le samedi nous arrivons à Katakolon, ville étape d’où nous pourrons aller visiter Olympie et où nous attendrons la bonne météo pour pouvoir traverser vers la Sicile. Normalement, nous avions prévu d’aller à Olympie le dimanche, de faire quelques courses le lundi et de quitter la Grèce le mardi.

Dimanche matin, au réveil, un paquebot est arrivé avec sa horde de touristes pour Olympie. Nous profitons de places disponibles dans un bus et nous rendons sur le site originel des jeux Olympiques.

Après trois heures de visite, nous revenons au bateau. La météo capricieuse nous oblige à devoir quitter la Grèce un jour plus tôt et le casse-tête de l’avitaillement un dimanche après-midi commence. Nous devons aussi trouver du gasoil pour le bateau.

Avec un peu de persévérance et la bonne volonté de la personne qui gère les places au port, tout finit par s’arranger. Tout, enfin presque, nous n’avons plus de pain et il n’y pas de boulangerie ici.

En réalité, Katakolon est un village qui ne s’éveille que lorsque les paquebots déversent leurs touristes. Le reste du temps c’est ville morte.

Lundi matin, nous entamons une étape supplémentaire de notre voyage retour, nous quittons la Grèce, direction Syracuse  en Sicile .

Le temps est plutôt clément, la mer est peu agitée mais assez désordonnée et nous réussissons à faire route quasi directe et en grande partie à la voile.

Nous accueillons quelques passagers qui se reposent et savourons encore un beau coucher de soleil.

Apres trois jours et deux nuits, nous arrivons enfin à Syracuse.