Le tour de Nouvelle Calédonie, épisode 2, d'Ouvéa à Poingam

Le tour de Nouvelle Calédonie, épisode 2, d'Ouvéa à Poingam

Posté par : Jean
12 November 2019 à 08h
Last updated 20 April 2020 à 18h
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Lundi 4 novembre :

dernières images de dokin,

coucher de soleil sur le mouillage,

case traditionnelle,

cloison tressée en feuille de palmier,

Départ de Dokin, sur l'île de Lifou, au portant. Un vrai vent arrière avec le génois tangonné. La mer est formée. Direction Ouvéa. Nous passons par la passe de Coetlogon et entrons dans le gigantesque lagon. Sur la carte cela paraît tout petit, mais en entrant dans le lagon, nous longeons des kilomètres et des kilomètres de plage de sable blanc ininterrompue et quasi déserte. Pour le mouillage, il y a vraiment le choix ! D'autant plus que nous sommes le seul voilier actuellement.

Des kilomètres et des kilomètres de sable blanc et de mer turquoise,

Mardi 5 novembre

Après notre mouillage du soir, nous rejoignons Fayaoue pour un nouveau mouillage. En routeThierry remonte une belle loche bleue qui fera notre repas du soir.

notre repas du soir, une belle loche bleue,

mouillage devant Fayaoue,

Nous partons Raymond et moi, pour la journée, à la découverte de l'île. D'abord à pied, avant de trouver deux vélos à louer. Nous n'arrivons pas jusqu'à Saint Joseph, je suis crevé.

Une des nombreuses églises d'Ouvéa

Plage de sable blanc (encore, je ne m'en lasse pas !)

Ballade en vélo,

Nous faisons donc demi tour en route pour découvrir le surprenant trou bleu. Un petit verre au Kafi Kafi, puis nous rendons nos vélos pour retourner au bateau à pied.

Le trou bleu,

un petit verre au Kafi Kafi,

Un peu fatigué, nous faisons du « pouce ». Pas de soucis ici encore, les voitures s'arrêtent facilement. Tout au long de la journée, les gens rencontrés sont curieux et aiment bien discuter. Il faut dire que nous ne passons pas inaperçus. Tout le monde a vu le voilier au mouillage et nous demande d'où nous venons et ou nous allons, avant de nous raconter leur propre histoire. Nous ne sommes tout de même pas les seuls touristes. Quelques hôtels sur l'île accueillent des visiteurs amoureux de sable blanc et de cocotiers.

De retour au bateau, le vent devant changer de direction, nous partons pour rejoindre Touo sur la grande terre. Bien dommage, je serai bien resté plus longtemps sur ce petit paradis.

Navigation de nuit, au moteur, pour arriver de jour à la marina de Touo, pas cartographiée sur nos cartes. Il y a toujours de la houle, mais pas de vent.

Mercredi 6 novembre

La marina de Touo est toute petite. A peine 8 bateaux, pas tous en état de naviguer. Nous sommes encore cette fois les seuls visiteurs. Le lycée agricole assure la seule animation du lieu. Pas de Yatch club, pas de capitainerie, pas de toilettes, mais de l'eau et de l'électricité. Nous rencontrons Pierre, architecte de profession, mais prof au lycée qui a son bateau dans la marina. Il est bavard, on sait presque tout sur la vie ici. Une grosse lessive à la main, le plein de gasoil à la station service sur la route, petit tour au marché, juste avant la partie de Bingo (loto) entre les vendeuses, et à l'épicerie. Nous voilà parés pour repartir.

Marina de Touo et son Yatch Club,

La lessive sèche sur le  "bateau lavoir"

Une pensée pour ceux qui travaillent,

Jeudi 7 novembre

Départ de Touo,

18 miles nous séparent de Hienghène. Vent faible et petite flemme, nous les parcourons grace à la risée Yanmar. La poule de Hienghène    nous accueille. La fumée d'un feu de brousse passe par dessus la montagne un peu plus loin. Compte tenu du petit vent de Nord ouest du jour, nous allons mouiller un peu loin du village sous le « sphinx ».

La poule de Hienghène,

Nous débarquons avec l'annexe à la mission catholique de Ouaré. Le feu brûle les pins des caraïbes juste au dessus de l'église.

Église de Ouaré et incendie de forêt,

Au retour au bateau, nous changeons de mouillage dans la grande baie pour nous mettre devant la grotte.

Le soir, ce sont les flammes de trois feux de forêt que l'on aperçoit du bateau.

Vendredi 8 Novembre :

La nuit a été plutôt froide et humide, sans vent. Cela a été propice à l'extinction des incendies : il n'y a plus de flammes ni de fumées ce matin.

Nous allons avec l'annexe au marché hebdomadaire de Hienghène. Nous laissons l'annexe au ponton de la petite marina sur la rivière. Ici comme à Touo, les quelques bateaux présents dans la marina sont surtout des bateaux «ventouses», qui n'ont pas navigué depuis longtemps. Visite du centre culturel, de la belle mairie tout en bois local et repas au gîte de Ka Waboana qui surplombe la rivière. Nous discutons des incendies de la veille avec le responsable du centre culturel. Il s'agirait d'après lui d'un incendie accidentel suite à un brûlage pas contrôlé et de deux incendies criminels.

Le village de Hienghène,

La petite marina,

Case de la tribu de Bwarhat au centre culturel,

Charpente de la case,

la poule, vue de la grotte, devant notre mouillage.

Samedi 9 et dimanche 10 novembre, lundi 11 novembre :

Pas de vent ou très très peu ces jours ci. C'est donc au moteur que nous continuons notre remontée vers le nord. Nous faisons un stop dans la baie de Pouebo pour la nuit, puis dans la baie de Pam à l'embouchure de la rivière Diahot. Un thazard de 4 kilos vient agrémenter notre quotidien.

Thazard, photo de la prise,

Dans ces grandes baies à l'embouchure des rivières, l'eau n'est pas claire et n'incite pas à la baignade. L'eau est pourtant à 26°C.

Nous filons encore au moteur vers la Baie de Poingam. Nous stoppons au large du gite, à la pointe nord de la grande terre, pas très loin du canal de Boat Pass. Le canal porte mal son nom : il n'y a pas assez d'eau pour le passage des bateaux ! Il faudra contourner le nord de la grande terre en passant encore au nord de l'île Paaba.

Ce soir, le soleil est tout voilé par la fumée    des gigantesques incendies qui sont en train de ravager la cote est de l'Australie. On sent même l'odeur de la fumée. Il y a pourtant plus de mille kilomètres qui nous séparent de l'Austalie.

Coucher de soleil à Poingam,

Mardi 12 novembre :

Raymond prépare son (maintenant) célèbre pain, puis nous partons pour la rando balisée par le gîte de Poingam. Deux heures de marche dans un maquis sec, envahi de mimosa, pour rejoindre une zone marécageuse ou a été installé un petit marais salant. Dans ces zones de mangrove et de marécage, Noémie et Tibo proposent un bain de boue. Thierry et Raymond se laissent tenter. J'évite l'aventure...

retour par le bord de mer, en longeant la mangrove puis la plage.

Nous en profitons arrivé au gîte pour déguster chacun un gros crabe de palétuvier.

Les marais salants,

les baigneurs boueux,

Palétuviers,

la plage à marée basse,

Repas de crabe au Gîte de Poingam,

On repart  demain   pour faire le tour  de l'île  Paaba. ... on remettra les lignes à l'eau ...

 

Location

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