HONDURAS

Posté par : Miguel
10 Avril 2015 à 18h
Dernière mise à jour 04 Août 2015 à 12h
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d imanche 5 avril 2015

  Nous sommes arrivés au Honduras au mouillage devant le port, pour faire notre entrée à Guanaja, à 8h heure locale. Nous avons navigué toute la nuit, sous voilure très réduite, pour ne pas arriver de nuit A 10h nous levions l’ancre pour la remettre 1,5 mn plus loin,  derrière Peak Rock. J’avais laissé Joce sur le boat, au cas où. Les formalités sont gratuites. Je fus aidé en cela, par un jeune homme dont l’aide fut précieuse et qui n’attendait qu’une chose un peu d’argent en retour ; tien, tien ! Il voulait 20 dol il en eu la moitié ce qui était bien suffisant.  Mais sans son aide, je n’aurais pas pu tirer au distributeur, les « LEMPIRAS » nécessaires pour payer les photocopies, légumes, essence etc.  Encore fallait-il savoir que tous les documents devaient être remis en double à l’immigration ainsi qu’à la capitainerie. Pour retirer de l’argent, il faut mettre sa carte et l’enlever tout aussitôt, ensuite on fait son code, puis la suite normale. Moi je laissais ma CB et, en espagnol, au bout d’un long moment : « lecture de votre carte impossible » puis « dernier essai » sueurs froides. Bref il m’a conduit partout dans le patelin, mon guide méritait bien un dédommagement. Voilà après les Pesos de la Rep Dominicaine, les Gourdes haïtienne, les dollars jamaïcains, les CUC cubains, nous voici avec les Lempiras du Honduras.  Arrivés à l’épicerie (qui fait les photocopies), je vois, dans la rue, devant le pas de porte,  un type qu’il me semble reconnaitre et qui me dévisage. Je lui dis « Vous parlez français monsieur ? » Lui : « Puttin c’est bien toi » c’était Daniel du cata « Pénélope » connu au Brésil. Il venait d’arriver de Panama et allait faire son entrée. C’est la semaine sainte et tout est fermé ou presque, alors en compagnie de l’équipage de « Pénélope » nous allons faire des promenades dans l’ile.

Michou le terrible

Ciao Guanaja  à la prochaine

Le village lacustre

vendredi 10 avril 2015

Nous sommes depuis hier après midi à l’ile de Roatan « Pénélope » et son équipage y sont depuis jeudi. Mercredi, nous avons fait la fête sur « 3 Pence » ils sont partis le lendemain au levé du jour. Quant à nous, nous sommes retournés au village faire rectifier notre date d’entrée (le préposé avait mis un tampon au 24 mars au lieu du 24 avril) Lorsque nous avons accompagné « Guy et Nicole de Brezounec » pour faire leur clearance, l’agent de l’immigration nous a fait par de son erreur. Après avoir fait un tour dans le village et récupéré mes ordis irréparables, chez un jeune bricoleur informatique nous sommes allés déjeuner, en annexe, car le bateau est ici le seul moyen de communication, au resto lacustre en face du village. Plat du jour, identique pour tous, beaucoup de « lanchas » viennent chercher leur repas à emporter. Ragout de porc avec riz et verdure (salade locale) 6 bières et 4 cafés, 170 lempiras pour quatre. Soit 2€ 12 par personne. Dommage que l’on rencontre peu d’endroits comme celui-ci. Il y a pas mal de vent et de clapot, pour ne pas se mouiller comme la veille, (3 miles aller-retour,) les femmes ont préféré crapahuter, pour rejoindre le bar « le Manati » en face du mouillage. Nous les avons récupérées  2  heures après. L’allemande et son mari, gérants des lieus, m’ont bassiné pour que je joue de la guitare et que nous restions jusqu’à samedi date à laquelle un film doit se tourner dans  le coin. Mais il est temps que nous avancions tranquillement car dans un mois le bateau devra être à terre. S’il fait beau, nous allons pouvoir enfin aller sur le Web, mettre à jour nos mails et faire la réservation pour le « Storage » du bateau dans le Rio Dulce. Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras.  

Vue du village lacustre

mardi 14 avril 2015

Hier toute la nuit et dans l’après midi 25 nœuds et plus. Je me suis fait une fois de plus mal au dos et je marche tout recroquevillé, j’ai prix 10ans en 10 heures. Alors par prudence et avec l’aide de l’équipage de « Penelope » nous avons mis « 3Pence » à quai au petit port de l’hôtel en face, ou « brezounec » ce trouve déjà. Là pas de risque de dérapage. Comme cela nous pourrons profiter des installations et des commodités de communications. Si non comme je bouge difficilement, joce est obligée de faire appel au voisin pour aller à terre. 

Devant l'hotel ou nous avons pris  nos habitude pour internet

                                                                                                                                                                                                                                              La plage devant l’hôtel

Jeudi 16 avril

 

Nous sommes partis de French Bay, à 1Oh pour mouiller 1h après, à Coxen Hole. Dans l’après midi nous sommes allés sur la petite ile face à nous. Là où le paquebot, amarré un peu plus loin, déversait son flot de croisiéristes. A l’intérieur de l’ile, caché de notre vue, un mini Zoo un peu plus grand que celui de French Bay mais bien plus propre et mieux fourni que celui de la Havane  et surtout bien intégré à la végétation, avec une bonne partie de la faune amazonienne. Derrière, une plage équipée de bars restos, piscine, transats, parasols accueille les touristes, face au lagon. Puis sur les hauteurs, la reconstitution d’un temple Maya, intégrant un musé. Dommage que nous n’ayons pas pris l’appareil photos. Nous avions l’ile pour nous quatre. Seuls restés quelques gardiens ; qui nous ont ignorés, même lorsqu’on s’est aventuré, sur les pontons des parcs aquatiques, qui abritent : Requins, dauphins, phoques, lions de mer.

 

Agouti de Roatan

 Les singes de Roatan

Vendredi 17 avril

Nous sommes partis du mouillage à 8h pour arriver à UTILA vers Midi. Encore une ile complètement différente des 2 autres. Comme sa grande sœur, Roatan, elle est tournée vers le tourisme. Mais avec moins d’hôtels de luxe, tout inclus. La jeunesse y est plus nombreuse et l’activité principale reste la plongée. Plongée omniprésente également à Roatan, laquelle dispose de toutes les infrastructures modernes. Quand à Guanaja la tranquille, pas d’aéroport, pas de route sauf une minuscule au nord, plus de ferry avec le continent, seules les navettes, la relie avec Roatan. C’est peut être pour cela que des migrants cubains, 23 hommes et 8 femmes, à bord d’un bateau « coule gueule » d’un autre âge, l’ont choisis pour fuir le paradis communiste. Paradis qui soit dit en passant, vaut certainement mieux, pour une grande majorité  de cette population, que le régime précédent.

 

Emplacement

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