Jamaïque

Posté par : Miguel
23 Février 2015 à 15h
Dernière mise à jour 02 Juin 2015 à 09h
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13 fevrier 2015

C’est avec une pointe de regret que nous avons quitté l’Ile à Vache, faisant toutefois une dernière B.A. pour l’association de Wilem venu en pirogue nous dire au revoir. Nous sommes arrivés hier au soir à 22h, après 38 heures de nav dont la moitié au moteur, avec vent de face. Les fichiers Gribs n'étaient pas très exacts. Bref au lieu d'atterrir au nord à Port Antonio, nous sommes au trou du cul de la Jamaïque au sud, à Moran. Le guide "en anglais" affirmait que c'est un port d'entré. En fait il n'y a pas de port, juste un ponton et en face lieu dit : «  Bowen » avec peu de profondeur, devant la police. Nous sommes restés au mouillage et la police est venue à bord. Puis il à fallu nous rendre à terre avec l'annexe, 3 fois de suite, deux le matin et une l'après midi. Fin des formalités à 16 heures, mais avec pour le moment, chose curieuse, rien à débourser. Une tonne de paperasse à remplir en anglais ; ils n’avaient pas de carbone. Demain on lève l'ancre pour Kingston, la capitale.

BOWDEN HARBOR COAST GUARD AND MARINE POL

15 fevrier  2015

Nous sommes arrivés non sans problèmes devant le Yatch Club. Car le  guide ne précisait pas le point GPS du dit Yacht Club . Nous avons tourné une bonne heure en s’échouant lamentablement et heureusement sans gravité dans cette immense baie ou tout les autres mouillages sont réputés peu surs, car ils bordent les quartiers chauds de la capitale. Aujourd’hui, nous sommes partis en bus visiter Kingston. En nous rendant à l’arrêt de bus sur la grande route, distant de 2 km environ, en pleine pampa, nous avons tiré quelques dollars jamaïcain à l’office marine caribéen de la Jamaïque jouxtant le petit port. Ignorant le change nous avons, après de  laborieux renseignements auprès du gardien, retiré seulement et en deux fois SVP, de quoi payer le bus et un hamburger. 1100 dollars. En Partant, nous avons demandé  à un jeune étudiant qui attendait le bus si 100 dollars étaient suffisant pour 2 places de bus, il s’est mit à rire et nous à offert la différence, soit : 150 dollars. Refusant les dollars US. que nous lui tendions pour le remercier. Le bus n’arrivant pas, il à même monnayé le prix du taxi au même tarif que le transport en commun. Kingston le dimanche, un lendemain de carnaval 

 

Kingston désert un dimanche lendemain de carnaval

Retour au « Royal jamaïcan yacht Club », après nos 2Km de marche en plein soleil, avec  halte au distributeur. Nous avons tiré cette fois 10 000 dollars. Arrivés au club, nous avons bu une bière fraiche et signé le livre d’or que nous à tendu la manager. Livre, peu encombré, par les écritures des capitaines des bateaux de passages car il en passe peu souvent. Par contre un motor yacht, d’une vingtaine de mètres,   battant pavillon canadien et pavillon jaune, donc lui aussi de passage, nous a grillé la politesse, en venant se mettre à quai au poste à carburant, pour faire sa clearence. Résultat : retour au mouillage, descendre l’annexe et partir avec celle-ci vilipender le capitaine, lequel sauf à dire excuse my, ne bouge pas d’un pouce. Alerté, le pompiste qui nous attendait, est allé voir la manager, qui nous a autorisé à nous mettre à couple du voilier, qui occupait le reste du quai. Ce que nous avons fait une demi heure plus tard et du coup, nous restons là pour la nuit.

 

Mercredi 18 02 2015

Nous sommes face à Négril sur la côte ouest. Parti ce matin du charmant mouillage de Bluefields ou nous sommes restés deux nuits. La première ayant été relativement courte car nous y sommes arrivés par nuit noire, à une heure du mat. Le projecteur que le fils nous a offert a fonctionnée longuement pour éviter les filets et casiers nombreux jusqu’au mouillage. La pioche à été larguée dès que les fonds le permettaient, nous avons remouillé hier matin dans un endroit plus conforme.

Nous avons Zapé   Lime Cays

 

 Mouilage de Blufield

Mouillage de Negril

Ici c’est la baie des touristes à la formule tout compris. Elle est entourée d’hôtels de luxes avec accessoirement, les jeux nautiques, jet ski, hobi cat, parachute ascensionnel, promenade en cata, en glass boat et j’en passe.. Les environs du bateau grouillent d’une activité intense. Cela nous fait une distraction assurée. 18 heures, nous n’entendons plus que le clapotis de l’eau sur 3 Pence. Nous serions bien restés un jour ou deux de plus, mais je viens de prendre la météo, ce n’est pas très réjouissant, Alors demain première lueur du jour départ pour Montego Bay en espérant arriver avant midi  car après il va y avoir du zef jusqu’à dimanche.

Samedi 21 Février 2015

Mon raisonnement était bien juste, mis à part que le zef à commencé bien avant l’heure prévue. Le vent nous à tout juste laissé passer la pointe Ouest, un quart d’heure plus tard, il s’est mis à souffler à 25 nœud et plus en rafale et sous grains. Nous avions décollés à 7 heures, une heure après face au vent et à la mer nous aurions été obligés de faire demi tour. Ce qui en soit n’aurait pas été, forcément, une mauvaise chose. Car depuis notre arrivé ici à Montego Bay, il n’est pas raisonnable d’aller à terre. Nous sommes mouillés par 12 m de fond dans de la vase et avons glissés doucement  jusqu’au cata voisin. Décroché sous la rafale d’un grain, puis insidieusement, peu à peu nous avons quittés notre aire, heureusement prévenu par l’alarme de mouillage. Toute la semaine prochaine le vent tombe et même s’il ne fait pas beau, nous pourrons descendre en sécurité.

Si nous étions restés à Négril, les fonds sont de meilleure tenue et en remouillant plus prêt de la plage, en cas de dérapage il y a de l’eau à courir, ce qui n’est pas le cas de ce mouillage exigu et encombré. Même si nous étions attablés à l’un des lolos du coin, nous avions le temps de rejoindre le bord.

Là ce fut le stress pendant les 5 heures de nav.à la cote au vent. Comment éviter les casiers et filets avant de rejoindre les grands fonds. Les Bouteilles attachés aux casiers, à peine visible par mer calme, sont sous grains, avec une mer déchainée, rendus invisible par les vagues et l’écume. Nous sommes quelques fois passés à deux doigts de la catastrophe. Expérience à ne pas renouveler. Ah !!Si l’on savait ! Mais prudence étant mère de sureté ; nous restons à bord en attendant des jours meilleurs.

 

 

Emplacement

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