18-Journal de bord 2012-2013-----De Seville à Trinidad

18-Journal de bord 2012-2013-----De Seville à Trinidad

Posté par : Miguel
21 Octobre 2012 à 09h
Dernière mise à jour 02 Juin 2015 à 10h
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 N° 18 Journal de bord de 3 Pence 2012-2013

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                                        Vue du Guadalquivir à Seville

 Mardi 16 Octobre 2012

Nous voilà de retour à Gelves, après un  voyage en avion de  deux heures et tout autant en voiture accompagnés par Carole et Fabio des Stes à Marignane; puis taxi de Seville à Gelves « pratiquement aussi cher que l’avion ». Arrivés à bord à 17h : 3 pence est plein de poussière mais à part cela tout va bien.

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Jeudi 18 octobre 2012 :

Le Bateau est nettoyé, les bâches pliées, le propulseur démonté, la bague hyldroluble ainsi que l’hélice à poste.

Bien la peine de nettoyer le bateau à grande eau, aujourd’hui il pleut ; alors journée télé (3 films) et vive les disques durs externes. Demain nous irons aux appros fruits et légumes, viande etc..et surtout acheter un chauffage ; il commence à faire frais le matin. 15° c’est l’hiver. Bon il faut reconnaître que 25 à l’ombre l’après midi cela reste correct.

 

Samedi 20 Octobre 2012 :

Surprise, hier, Jacques du bateau coquillage (connu ici en avril dernier) se trouvait sur le quai ; il venait d’arriver de France avec son épouse le jour même. Un café à leur bord puis l’apéro au bar voisin. Pendant que je faisais de petits bricolages sur 3 Pence, Joce est partie avec eux, dans l’après midi pour changer le petit chauffage que nous avions acheté la veille et qui avait fonctionné seulement 30 secondes puis Pfff. Pendant que Jacques faisait ses emplettes, Michèle sa compagne, qui parle parfaitement l’espagnol, a gentiment  accompagnée Joce au Bricorama pour faire l’échange. Joce est revenue avec un nouveau modèle, lequel pas  plus tôt en marche, m’a abandonné entre les mains, son bouton de mise en route. Je viens de le recoller nous allons voir si cela tiendra le coup. Si non lundi, quelques kms à pied pour faire l’échange. Nous n’avons que peu de temps pour la promenade, car si tout va bien, nous mettons à l’eau mardi, à la marée de 13h.

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Jeudi 25 octobre 2012 :

Voilà 2 jours qu’il pleut par intermittence mais cela n’a qu’une importance relative car nous sommes à l’eau depuis  mardi. Fini les « aller-retour » sur l’échelle, tout c’est bien passé, nous étions à quai à 15h. L’après midi nous avons eu la visite de Christian et Marie jo qui nous ont retrouvé au resto du coin «chez manolo » repas à l’heure espagnole (15h) et prix andalous.

-Entrée pates carbonara ou paëlla puis beignets de crevettes avec frites salade ou  jambon roulé  avec frites ; demi melon ou flancs 5 bières ; un litre de vin ; cafés = 36 € pour 4 : sympa non ?

Hier j’ai passé ma journée à monter le film de l’année passée. Il est enfin fini ouf ! Mais il faudrait que j’y fasse (contre l’avis de joce) des coupes franches pour en réduire encore la longueur. Une heure c’est encore trop long. Christian et Marie jo sont revenus aujourd’hui pour affaire personnelle à Séville. Ils ont déjeuné à bord ; ils sont arrivés sous la pluie et repartis idem. Comme dit Christian « il ne pleut pas souvent mais quand il pleut ça passe à la télé ». 

Dimanche 4 novembre

                Il pleut encore, décidément, c’est un automne pluvieux en Andalousie. Les vidanges sont faites, turbine changée, échelle de bain et mains courantes posées et grâce au concours de Jacques de « Coquillage » 100 L. de Gazoil en plus sont dans le bateau. Je prends fichiers Grib sur fichiers Grib, la route pour les Canaries risque d’être pluvieuse avec un régime de vent instable. Bien qu’à dominance NW. Chaque simulation me donne des projections différentes. Nous sommes restés au bar pour l’apero puis, vu les trombes d’eau, nous avons déjeuné sur place en compagnie de Michèle et Jacques.

                Le dernier fichier météo de ce soir est encore différent des autres. Alors demain, quoi qu’il en soit départ de Gelves. Il me tarde de retrouver l’océan. D’autant que s’il continue à pleuvoir comme ça, je ne voudrais pas me retrouver coincé ici avec un fleuve en crue, car après, impossible de passer sous la ligne à haute tension.

 

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       Il n’est pas bon de se croiser en certains endroits. Là ça passe largement.

 

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           L’arrivée en mer c’est pas le Pérou mais bon…

 

 

Jeudi 8 novembre

                Nous sommes à Umbria en compagnie de Marie Jo et Christian de « Swadoune » Après avoir fait escale au mouillage à Bonanza et  prit, outre les derniers fichiers météo, les vues satellite de la dépression à la télé. Nous primes la décision de ne pas tenter la traversée. Merci à la cofradia des pescadors pour la Wifi libre et à la TNT.

 Mardi 13 novembre : 3h du matin « moteur »

                Après quelques jours passés, en majorité, sous une pluie battante à Umbria, nous avons profité d’une  météo un peu plus clémente pour prendre la mer. Direction Rabat ou Mohamedia. Rejoindre les Canaries d’une seule traite était un peu trop hasardeux. Il aurait fallu faire les premiers jours au moteur pour finir le parcours très venté, de face et pluvieux. Nous faisons de la plaisance avec un timing élastique. Nous laissons les autres se débattre contre vent, mer et marées. J’ai vécu des moments difficiles à l’époque ou je prenais la mer avec une météo approximative ou pas de météo du tout. Certes, une fois dans la nasse, on fait avec mais ; si on peut l’éviter…L’âge et les données météo, relativement fiable à 7 jours, rendent la prise de risque inutile et le voyage un peu plus confortable. Cela aura pour avantage de nous faire découvrir cette partie du Maroc.

  Sortis d’Umbria à marée haute à 13h30, nous passâmes le rail au beau milieu de la nuit. Le problème en cet endroit, c’est que le rail entrant en méditerranée  n’est pas encore formé et le sortant est en éventail. Résultat des gros culs de toutes parts. Impossible, vu le peu de vent, de se promener en ces lieux avec une marge de manœuvre restreinte, donc moteur. Ce qui a pour avantage, outre le fait de pouvoir changer de direction quel que soit l’angle du vent ; de rester avec le radar en veille sans problème d’énergie. Vers 2h30 le trafic est devenu plus gérable avec moins de stress.

Mercredi 14 novembre :

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                En attente devant La ville de Salé (nord) De l’autre coté de l’oued : Rabat (sud)

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Coté sud de l’oued (Rive gauche) la forteresse de la Kasbah des Oudayas de Rabat

 

 

 

Nous avons bien marché sous voile toute la journée. Après avoir ralenti au max (2,7 nœuds au moteur) pendant une nuit sans vent, nous sommes arrivés au petit jour encore trop tôt devant Rabat, la marée étant convenable pour entrer, à midi.  De fait, après avoir pris contact « en Français » avec le port il nous a été confirmé que nous ne pouvions embouquer avant cette heure là. « Restez à 1mn de la passe, un pilote viendra vous chercher » Nous nous sommes retrouvés 3 bateaux à faire des ronds dans l’eau ; un quatrième était déjà en attente au mouillage. Nous avons suivit le pilote en tête de la flottille de voiliers. Un hollandais, un anglais et un belge. Arrivés devant le ponton d’accueil, les marinèros nous attendaient, la police, l’immigration, les douanes et le chien renifleur aussi. La pauvre bête a eu des difficultés à monter à bord. Tous ce beau monde un peu Zélé c’est retrouvé sur et dans 3Pence (sauf les marinéros), sous le regard et la surveillance de Joce très contrariée de voir le chien, mettre ses pattes et sa truffe un peu partout. (Ils n’ont pas voulu qu’on lui mette des chaussons hi,hi,). Pendant ce temps j’aidais les jeunes belges à se mettre à couple. En regagnant notre place, nous sommes passés devant la pompe : nous avons fait le plein. Je n’ai pas encore le cours officiel mais aux environs de 80cts faut être riche pour s’en priver.

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                             Police, douane, immigration tous sont sur place au ponton d’accueil 

 

 

Jeudi 15 novembre 

 

Après un petit tour sur le net et un calcul rapide : le gazoil nous à couté 0,74 € le litre. Plus tard, un petit tour dans la médina de Salé

 

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Les remparts de Salé

 

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Dans la médina de Salé

Vendredi 16 novembre

Nous sommes partis en fin de matinée, avec le tramway, en direction de la Grande mosquée de Rabat. Après avoir fait un grand tour dans l’immense médina, nous sommes allés  dans un restaurant que nous avait recommandé un marin, sur place depuis quelques temps. Nous n’avons pas été déçus par le couscous, qui est le plat du jour du vendredi, de plus c’est  le nouvel an musulman. Ce 15 novembre 2012 nous abordons l’année 1434 de l’hégire.

 (L'Hégire (la "rupture" ou l"exil") désigne le moment où le prophète Mahomet, avec quelques compagnons, a quitté la Mecque pour se rendre à Médine et y fonder une communauté répondant à ses souhaits, c'est à dire soudée autour des mêmes croyances. Cette communauté s'appelle Oumma.)

 Bon çà c’est l’explication trouvée sur le net. Après pour digérer, quelques Kms  à pieds (aller-retour) nous ont menés jusqu’au palais de son Altesse Royale. Nous serions bien allés plus loin à l’intérieur des jardins mais ceux ci sont immenses alors… 

 

 

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La garde devant l’esplanade de la tour Hassan.                  

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mausolée Mohamed V

 

 

Vendredi 23 Novembre

 

                Nous voici à Agadir : partis de Salé, au moteur mardi 20 à 9h du matin avec une sortie sportive à cause de la barre, nous y sommes restés, (au moteur) jusqu’au surlendemain matin.  Après avoir tiré au large jusqu’à près de 20 miles afin de rester dans des profondeurs suffisantes pour éviter, pécheurs, filets ou accident à la côte, si par un malheureux hasard le moteur venait à nous faire défaut.

 

                 Nous avons en mémoire le tragique naufrage d’un cata avec 5 personnes à bord et aucun survivant, survenu le lendemain de notre départ de Umbria. Il naviguait dans les environs de Gibraltar près des côtes marocaines. Un coup de vent y été annoncé, mardi 13. Raison pour laquelle, nous voulions quitter les parages avant celui-ci. Selon toutes vraisemblances ; ses moteurs en panne à cause d‘un filet prit dans les hélices, il ne put remonter au vent et fut porté à la côte.

 

                Pour nous le vent fort était prévu pour ce mercredi soir. Mais ce mardi, avec une grosse houle, il n’était pas bon de se trouver prés des côtes sans moteur et sans vent. De fait, en fin de nuit de mercredi et jeudi matin nous avons eu des pointes de 35 nœuds avec un bon 4m de creux. Vent arrière ce qui est très inconfortable sur un quillard. Puis cela s’est calmé à l’approche d’Agadir. L’option de rejoindre ce port marocain plutôt que de rallier les Canaries, n’était pas mauvaise car Joce est restée allongée, malade et moi crevé de n’avoir pratiquement pas dormi. Cela nous fit arriver de nuit à 20h en ayant fait 40 miles de plus qu’une route plus directe. En arrivant sur une route fréquentée en fin de parcours, par les gros culs, nous évitâmes les filets, impossible d’apercevoir de nuit. Deux bateaux, voisins de ponton, ne peuvent pas dire la même chose. Heureusement que tous deux avait un coupe orin de bonne dimension «ce que je n’ai pas ». En arrivant au port ils ont plongés pour dégager  quille et safran.

 

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  Samedi24 novembre :

  Hier nous avons fait un petit tour sur le front de mer d’Agadir. Ville nouvelle, car détruite en quasi-totalité, lors du tremblement de terre de 1960. Selon toutes apparences, c’est une ville sans âme, qui fut offerte à la furie des promoteurs immobiliers. Le front de mer, très européanisé, échappe à la morosité ambiante mais le béton anarchique, les restaurants, magasins de souvenirs, boutiques de luxe y sont Roi. Les  boofs, du tourisme de masse, aussi. Nous en avons vu, déambulant short à fleur, le torse nu, rouge pivoine, couvert de crème, tee short en guise de bandeau autour de la tête.  Il faisait 40° sur la plage mais bon…pour moi ceci n’explique pas cela. Impossible de s’approcher de la carte d’un resto, sans avoir tout aussitôt un garçon qui t’accoste : « soyez les bien venus, aujourd’hui au menu et patati et patata…» Tout ce que j’aime ! Résultat si par hasard le racoleur n’était pas devant les tables, pas plus tôt qu’il se levait avec l’intention manifeste de venir dans notre direction, nous tournions les talons. Le soir nous avons retrouvé la vie de ponton, des gens qui voyagent. Nous avons étés invité à partager un apéritif dinatoire sur un bateau voisin. Bonne ambiance et gens fort sympathiques.

Lundi 26 novembre :

 Les batteries services m’ont lâchées. Samedi matin après avoir écrit le journal une baisse de tension et une odeur nauséabonde. Je contrôle la tension 10.5 V. J’arrête le chargeur de quai, j’ouvre le capot. Elle sont brulantes et la fumée s’échappe des valves de sécurités. Nous avons couru toute la journée de samedi et ce matin pour avoir des batteries convenables, à savoir : des 120 Amp, sans entretien, plomb calcium, sans résultats. Nous attendons demain une réponse d’une boite de casablanca. En attendant nous sommes coincés à Agadir. De toute façon la météo est mauvaise pour descendre.

 Vendredi 30 novembre :

                Nous sommes au mouillage à Las Palmas «Grand Canaria ». Toute la semaine du 19 au 25 aura été nécessaire pour trouver et installer les batteries. N’ayant pu obtenir les mêmes, il a fallu faire des modifications pour les loger dans le coffre. Pas de magasin de bricolage pour couper du contre plaqué. Alors un grossiste local à bien voulu me couper une plaque de 2m20 en deux pour la ramener à bord mais, pour rentrer tout cela dans le mini taxi, ce n’était pas coton. Après, nous avons attendu une bonne météo (2 bateaux partis avant nous on fait demi tour). Lundi, après avoir vu les autorités la veille, pour leur signaler notre intention de partir à 10h du matin nous avons largué les amarres à 16h15. Dans les anciennes colonies ou protectorat Français, les mauvaise habitudes de nos administrations on fait des émules, agrémentés par les us et coutumes couleurs locales. Ils nous ont retourné nos papiers de sortie pas moins de 6 heures après les avoir déposé: un record.

                Nous avons eu bon vent NE mais une grosse houle résiduelle de NW. Ce qui rend la navigation au grand largue très inconfortable. Joce en a fait les frais, ce qui fait que, fatigués, mercredi, nous avons fait escale en mouillant au sud de Lanzarote en début d’après midi. Le lendemain requinqués nous sommes repartis avec un temps pour demoiselle, un petit vent de face et au moteur jusqu’à Las Palmas où nous sommes .depuis hier.

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 CHEZ MON  MENUISIER

Dimanche 9 décembre :

                Un peu de repos : pas plus tôt au mouillage, Pierre et Annie de « Troll », prévenus de notre arrivée nous attendaient avec leur annexe, une bouteille de champagne à la main. Le lendemain ils vinrent à bord boire l’apéro en compagnie de Véronique et Michel « L’Ame des Mers » connu à St Martin et au Venezuela, nous nous retrouvâmes à déjeuner tous les 6 sur « Troll » puis à 11 joyeux lurons le soir sur « L’Ame des mers » pour un vrai repas de Gala que nous avait préparé Véronique, réveillon avant l’heure !

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Mardi 18 décembre

La semaine c’est écoulée à vitesse grand V. Le 10 Décembre nous sommes entrés au port de Las Palmas, plus facile d’accès à la ville pour faire les travaux et de toutes façon à peine plus cher (6,40 €) qu’au mouillage, qui lui aussi est payant.(3€) Nous avons parcouru la ville de long en large pour trouver les régulateurs des alternateurs sans succès. Je les ai donc commandé sur le net et les ramènerais de France. Quelques menus travaux entre deux fêtes sur les bateaux amis et notamment refaire l’installation de l’arrivée des panneaux solaire sur le shunt et non en direct sur le parc de batteries de service, démontage du ventilateur de cale grillé, montage d’un neuf, changer toutes les ampoules par des leds, nous ont occupé jusqu’à notre départ prévu demain 19.

                  

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 Les régulateurs avaient besoin d'être changés

  

Dimanche 20 Janvier

Le vendredi 4 janvier au matin nous étions de retour sur 3 Pence. Samedi, dimanche, lundi étant férié pour cause d’épiphanie nous n’avons pu commencer les travaux du frigo que le mardi. Entre temps nous avons fait la visite de l’ile avec Véronique et Michel qui nous ont gentiment invité à bord de leur véhicule. La recherche du matériel nécessaire à la construction de ce dernier nous a pris les jours suivants. Les aller-retour à Leroy Merlin, (15km) au shipchandler, à la fereteria, on fait que je viens seulement de mettre la bête en route. Le compresseur ne voulait pas démarrer. Sans l’aide précieuse de Michel qui a détecté la panne du thermostat HS ; j’y serais encore. Si tout fonctionne normalement, nous n’aurons pas besoin de faire tourner le moteur, pour avoir du froid. Le frigo d’origine fonctionnant soit au 220v soit au compresseur alimenté par le moteur (Frigoboat).Les régulateurs sont changés, ils en avaient bien besoin voir photo

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Entre 2 avions un petit tour au centre commercial des anciennes arènes place d'Espagne

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 Le Frigo enfin fini (ou Presque

 

 

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A Puerto Mogan Avec Véronique et Michel

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Dans les rues de Puerto Mogan

Samedi 26 janvier

Le départ prevu pour ce jour a été reporté à une date ultèrieure, car il a fallu que je me fasse
 aracher une dent. Nous sommes actuellement sur L'Ame des mers, invités depuis hier au soir par Véronique et Michel.

 

 

Tristesse avec Michel

 Jeudi 31janvier

Resterons nous sans le vouloir, dans les Canaris pour assister au carnaval de Las Palmas ou Mieux de Ténérife, fin de semaine et suivante.La dent que je me suis fait extraire, samedi, une molaire un peu infectée, avant de prendre la mer à laissé une plaie malsaine. Lundi après avoir parcouru 20mn nous avons fait demi tour. Des débris d’os sont restés et on augmenté l’infection. Je retourne ce matin pour la 3° fois,  faire curer le tout.

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La note des commissions

 Samedi 1° février

Bon si tout va bien lundi nous serons sur le départ. Nous avons fait les provisions la semaine dernière,reste à compléter le frais, voir la photo de joce avec la note. Je crois que l'on peut se perdre quelques jours en mer. Pour le moment il ne fait pas trés chaud la plage est vide. L'infection  l'air de se tasser, nous verrons demain et lundi. 

 

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La Plage de Las Palmas devant le mouillage

 Mardi 5 février :

14hUTC : 26°32.66N-16°52.15W

Nous sommes partis hier à 12h de Las Palmas. Le Calima soufflé à 15- 20 nœuds maintenant il souffle toujours mais  à 25-30. Tout est rouge de poussière, le bateau en est plein dehors et dedans ; la visibilité plus que réduite. Normalement cela devrait se calmer un peu est redescendre vers 20 nœuds, si les gribs sont exact. Joce est malade depuis ce matin. Il est vrai que la route est très mal carrossée même avec vent de travers. J’ai bien essayé de faire rte directe, mais avec un bon force 6 c’est très inconfortable pour elle mieux vaut lui laisser le temps de s'amariner. Elle est couchée depuis hier soir, ça s’annonce bien !

Jeudi 7 Fevrier 10h 30 UTC :  23°54.04 19°14.27

Décidément la Martinique ne veut pas de nous. Le pilote ST 6OO0 nous a lâché cette nuit; galère! C'est la platine qui ne fonctionne plus. Au début elle se mettait seule en stand by,ne répondait plus en appuyant sur auto, puis plus rien. Cour circuit? Tout est éteint. On à raison de dire que les emmerdes n'arrivent jamais seule: c'est le puisard qui déborde plein d'eau. Vérification du presse étoupe, des vannes, etc...C'est le puits à chaine qui se remplit et comme il est sous la ligne de flottaison; il n'y a pas d'évacuation à la mer. Tout va dans le puisard, sauf à fermer la vanne qui isole le puits et le laisser plein d'eau. "Bravo Amel!" J'ai fait un bouchon de chiffon et savon noir! ça va mieux, il est vrai qu'il y a moins de mer. Heureusement car la pompe de cale n'a pas démarrée par deux fois et il a fallu bricoler celle à main qui dégueulait tout dans le carré. Donc re-changement de cap; direction Sal ou Mindélo. A par ça tout va bien Joce va mieux et barre comme une pro.

Vendredi 08 02: 22°02.N - 19°40W

Après maintes vérifications, démontages remontages et beaucoup de fatigue à barrer sur cette mer peu commode. Un faut contact a été descellé sur  le calculateur. J'ai remédié à la chose, croisé les doigts.  çA MARCHE.mai sagesse s'impose cap sur Mindelo.  

lundi 11 février 2013 : 17°33.87N-24°16.74W

Tout est calme à bord. J’ai remis toute la toile de devant car la nuit je réduis un peu, pour dormir tranquille, on marche à 6 nœuds. Nos marques sont désormais bien prises et Joce est bien amarinée. Vent arrière sous génois seul, le cockpit bâché, nous sommes comme dans un salon de pont bien à l’abri du vent. (j’en suis à mon troisième bouquin) ; hier soir séance télé cinéma western « Fort Alamo »Joce peut sommeiller 2-3 fois en trois heures elle a pas perdu beaucoup de l’histoire, à part un petit bout de bataille. Voilà c’est dur, mais on s’en sort.

 

Mardi 12 fevrier 2013

Nous sommes arrivés au mouillage à 20 H à la nuit tombée. Ce matin, au levé du jour, je pensais me rapprocher un peu du rivage. Oh ! Surprise ! Il y a une foule de mâts dans une marina ; je ne savais pas qu’ils en avaient construit une, depuis mon dernier passage. J’appelle à la VHF : OK ! Nous sommes à poste et avons retrouvés des gens connus à Agadir. Après midi Carnaval.

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 Mercredi 13 février 2013

C’est dingue ; hier je regardais un bateau au mouillage proche de nous, il ressemblait à celui d’un copain. Ce matin il me semble apercevoir de loin, à son bord une silhouette connue, Joce confirme. Nous appelons « Griselda !» C’est bien elle. Elle : « Hola ! c’est incroyable ! Joce !Michel » Retrouvailles avec Jeanny et Griselda, connus au Vénézuella il y a 16 ans, retrouvés à Sal il ya 8 ans et à Mindelo ce matin ; ça promet.

 

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Avec Maneca et Griselda nous regardons les films de notre passage en 2007

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Lundi 18 Février 2013

 

Après quelques repas pris en commun, sur Emily II et sur 3 Pence, nous nous sommes retrouvés hier invités par  les amis de Griselda et  Geany dans leur toute nouvelle propriété. Evidement guitare et fête jusqu'à …1h ce matin. A 11h Griselada avait rendez vous chez son dentiste. Elle m’a gentiment laissé sa place car depuis 3 semaines que cette foutue dent est arrachée, la plaie est toujours béante. Après une radio me voila rassuré, nous devrions naviguer tranquille. Il n’y a plus d’esquilles d’os mais bon…Retraitement anti-inflammatoire et pas de bain de bouche qui parait-il retarde la cicatrisation.

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Lundi 18 mars 2013

Nous avons fini la traversée à la vitesse de 7 nœuds, alors que les deux derniers jours, c’était la vitesse du vent. Résultat : 20 jours de Mindelo à Ste Anne de la Martinique. Cette traversée c’est déroulée tranquille, malgré le doute sur cette fichue dent qui m’a fait mal les 15 premiers jours. Cela nous a tout de même pas empêché de nous inventer des jeux bizarres et curieux et de nous occuper activement des produits de la pêche. (6 coryphènes et une bonite.) On a mis le tangon derrière St Antao et enlevé ce dernier en arrivant. Nous voila dans la marina du Marin, pour régler un problème de sondeur, le notre est tombé en panne. Arrivés mercredi 12 à 23H, je cherche un endroit pour mouiller et surprise le sondeur affiche de façon aléatoire puis ; plus rien. Le problème c’est que le matériel est obsolète et si nous voulons le renouveler il faut changer le passe coque. A force de grenouiller dans le coin, j’ai fini par trouver une vieille sonde B&G (marque d’origine) de même impédance, qui certes ne rentre pas dans le passe coque mais qui collée sur le fond et raccordée peut peut-être fonctionner. Nous verrons cela demain.  

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L'annexe perdu et retrouvée

Lundi 15 avril 2013

La sonde a bien fonctionnée et le professionnel qui me l’a prêtée, m’a livrée la neuve, conforme à celle d’origine juste avant de partir. Si non, de guerre lasse, je levais l’ancre, avec la vieille de dépannage. Car les emmerdes se sont accumulées tout au long de ce mois. Après le départ de mon frère et de son épouse, qui par hasard avaient pris une semaine de vacances à Ste Luce et qui malheureusement, n’ont profité du bateau qu’au port ; nous sommes partis mouiller à Grande Anse d’Arlet. Le moteur 4CV Evinrude. ( celui fourni lors de l’achat du bateau) ne fonctionnait pas. Jai donc nettoyé et vidé le réservoir, changé les bougies. Cela a marché 2 jours, puis plus d’accélérateur (pièce plastique explosée). Il a fonctionné avec une garcette qui pendouillée au bout de la tige d’accélération, avant que je bricole une pièce en patte époxy pour remplacer celle cassée, qui bien entendu, est introuvable en Martinique. Outre le fait que le moteur fonctionne de manière aléatoire, l’annexe, qui ressemble plus à un jouet pour enfant qu’à un véritable dinghy, embarque de l’eau en veux tu en voilà à chaque déplacement. Décision est prise d’investir dans une vraie semi rigide pour que nous ne fassions plus les acrobates, trempés, à chaque débarquement ou embarquement. La sieste fut aussi bonne que possible et au réveil…plus d’annexe accrochée au bateau…parti au large car mal amarrée. Les amis du cata Christmas, nous ont emmené à terre pour que nous puisions louer une voiture afin d’aller à  la marina du Marin faire le tour des occas. (Rares et chères) ou acheter une neuve chez un shipchandler. Une annonce du jour sur le bon coin et une autre sur les vitrines des cafés de la marina. (Annexe + moteur), nous permettent d’espérer trouver l’oiseau rare. Nous avons découragé le vendeur de la première, (vraisemblablement volée), quand nous avons demandé les papiers ou tout simplement un certificat de vente avec …je soussigné etc…La seconde trop grande mais le vendeur, consent à ne vendre que le moteur, à un prix qui nous convient. Nous versons des ares puis allons chez le ship. retenir la dernière annexe caribe qui lui restait (2.54m.) De retour à la voiture, plus de batteries (éléments en court circuit) le loueur est injoignable au tel. nous sommes vendredi soir et il n’y a pas de taxi pour rejoindre Grande Anse. Je passe, ce serait trop long. Une bonne nouvelle, un pécheur a retrouvé notre annexe au large ; Joce ne se lamente plus sur son étourderie.

Le lendemain nous retournons avec notre loueur, à la marina du Marin, puis de retour à Grand Anse avec quelques provisions, je regarde de la route le mouillage en contrebas. Un trimaran en aluminium me rappelle de bons souvenirs ; serait-ce lui ? Serait-ce LAGO connu à ST Martin, puis retrouvé il y a 13 ans au Venezuela ? Est-ce Dédé qui en est toujours le propriétaire ?

 C’était bien eux Dédé et Gladys, sa chère et tendre vénézuélienne. Nous voilà le soir même tous les six, sur 3 Pence car Joël et Catherine du cata Christmas s’étaient joint à nous. A tous les quatre ils ont finis par nous décourager d’aller au Venez. OK. demain direction le Marin récupérer l’annexe, le moteur et le sondeur, puis départ pour une descente tranquille et touristique vers Trinidad . La guitare a ronflé les blagues ont fusé y compris celle sur la bête aux longues oreilles racontée par Dédé. Qui non content de citer la bête en question en remet une couche en racontant une seconde sur la même bête. Je ne suis pas superstitieux mais bon… Le lendemain plus de démarreur, après maintes vérifications il fallait se rendre à l’évidence : le solénoïde ne remplissait pas son rôle. En le court-circuitant  à l’aide d’un tournevis ça démarre mais… l’alternateur moteur ne fonctionne plus. Les deux pannes sont elles liées ? Nous nous rendons au marin et après les avis des uns et des autres nous faisons venir un professionnel. Qui diagnostique un vraisemblable problème  d’alternateur. Il parvient à faire démarrer le moteur à la clef en ayant court-circuité le système Amel. Système qui permet de ne pas réenclencher le démarreur si le moteur est en route, dés fois que l’on soit assez  con pour ne pas entendre le moteur tourné ou peut être un peu trop sourd ! Pour éviter les frais je m’occupe de démonter moi-même l’alternateur et avec l’aide de Joël et Cathy qui nous servent de taxi, nous l’emmenons chez un réparateur, lequel jouxte  notre vendeur d’annexe.  Puis en tirant cette dernière nous nous rendons à l’autre bout de la marina, chercher le hors-bord Yamaha. Nous faisons avec Joël, les essais, tout va bien, nous réglons le solde nous sommes enfin autonome avec une annexe neuve et un moteur qui déjauge. Tu parles… un aller retour au bateau et fini : le moteur s’étouffe. Il y avait pas mal de petits détails qui ne nous plaisaient pas sur ce moteur. L’état général n’était pas celui que nous espérions de prime abord. Le poids non plus, il m’a plié la potence toute neuve que l’ancien proprio avait laissé à bord. L’histoire serait trop longue, alors faisons bref pour une fois. Nous nous sommes faits remboursés.

Cela ne réglait pas l’histoire du 4cv Evinrude. Donc toujours pas de moteur hors-bord. Je démonte tout et je sorts la turbine de refroidissement moteur en piteux état. Il faut aller à Fort de France chez le concessionnaire qui en a, renseignement pris, peut être une. C’est toujours Joël qui nous sert de taxi en annexe et cette fois ci en voiture pour faire les quelques 60 Km aller et retour. Il a réussi à négocier un bon prix chez son loueur habituel. Miracle ! Nous tirons le vendeur de sa sieste l’obligeant à ouvrir son atelier à plus de 14h 30 : il a la turbine. 35 euros. Nous partons allègrement faire quelques emplettes à « Carrefour » le lendemain Catherine et Joël vont chercher leur famille à l’aéroport, quand à moi je remonte la turbine, fait démarrer le 4cv, récupère l’alternateur que le professionnel a réparé « provisoirement » car il n’y a pas, parait-il, de porte charbon de ce modèle en ce moment sur l’île. Pour la énième fois je vais voir si mon sondeur est arrivé. Ca y est c’est monté.

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Et La nouvelle Annexe "Grand luxe"

Dimanche 14 avril 2013

Départ de Ste Anne à 8h arrivé à Rodney Bay,Ste Luciaà 13h RAS

Lundi 15 avril 2013

Après avoir fait sans succès, toujours avec joël, le tour des Shipchandlers de Rodney bay à la recherche d’un 2 temps 8cv, (car en Martinique, département français, seul se vendent les 4temps plus lourds et plus chers), nous avons levé l’ancre pour le sud. Mouillage sur bouée à la soufrière à 15h 30

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Mardi 16 avril 2013

Départ pour Béquia à 7h30 arrivés à 18h30 Admiralty Bay, port Elysabeth à18h 30 ;

Vendredi 19 avril 2013

Départ de Béquia 8h30 arrivés aux Tobago Cay 13h devant Petit Rameau ou un skipper de charter (OCEAN) sans scrupule vint mouiller dans la soirée, son cata à coté de nous. Celui-ci se retrouvant pratiquement à couple ou  à toucher du cul dans les évitages. Heureusement qu’il y avait un alizé soutenu toute la nuit. Car si non sans vent et avec les courants c’était un abordage assuré. Qui plus est il était  en plein milieu du chenal. Il a fallu que je lui demande de couper le moteur car il nous enfumé selon l’évitage et qui plus est, il a eu le toupet, pour faire le beau devant ses clients d’affirmer que le vent venant de face nous ne pouvions sentir les gaz d’échappement, que si nous n’étions pas contents, nous n’avions qu’à mouiller ailleurs et qu’il avait surement plus de miles à son compteur que je pouvais en avoir. Puis il s’en fut à terre avec ses clients, laissant son boat sans surveillance. Quelques skippers chevronnés, (eux), sont passés au ras de nous deux, pour aller mouiller plus loin dans ce vaste mouillage, tout en maugréant et jurant à son encontre. Chose qu’il n’a bien évidemment pas entendu. Merdeux !

L’entrée du chenal

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Devant Petit Rameau

 

Samedi 20 avril 2013

9h Départ des tobago Cays pour PSV mouillage à 11h

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Mouillage devant PSV

Dimanche 21 avril 2013

Toujours (pour le dernier jour) en compagnie de Christmas qui va rejoindre la Martinique, nous sommes partis de PSV à 9h arrivés à Mayreau à 11h. Ah ! ils vont être contents de ne plus participer à nos emmerdes, quoi que ça à bien fait rire Caty. Peut être que le feuilleton lui manquera un peu. Hi !hi 

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La palmeraie devant Salt Whistle Bay «  Mayreau »

!Lundi 22 avril 2013

Départ pour Union afin de faire notre sortie.

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UNION-Mouillage devant la caille

Mardi 23 avril 2013

Arrivés à carriacou pour faire l’entrée à Hillsborough à 14h puis mouillage à Tyrell Bay, ou nous espérons faire réparer la potence, pliée quand nous avons voulu lever le moteur de 9.8 CV qui était resté accroché à l’annexe.

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SI !SI !Un commerce de fruits et légumes à Cariracou !

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Tyrell Bay

Mardi 30 avril 2013

La potence est réparée et tient le coup. Cela est préférable, car il faut maintenant qu’elle résiste sans problème, au levage des 27 kg du moteur, que nous avons l’intention d’acheter à Grenade. Partis de Tyrell bay à 8h, nous sommes arrivés à Grenada « Prickly Bay »aux environs de17h. Les français en panne d’inverseur, que nous avions aidés ; à remorqués leur bateau avec l’annexe,  jusqu’à une bouée, au mouillage de Tyrell ;  sont déjà là. Ils étaient restés un peu plus à Carriacou dans l’espoir de faire réparer, ce ne fût pas possible.  Il y avait très peu de vent à notre départ. Nous avons attendu qu’ils sortent de la baie, prêts à intervenir en cas de problème. Par prudence élémentaire ils ont prit la côte au vent et sont arrivés une bonne heure avant nous.

Samedi 4 mai 2013

Départ de Prickly Bay, pour la visite des espèces de fiords, qui découpent la côte sud de Grenada. Nous pourrons les visiter de fond en comble en rodant le moteur Tohatsu 9.8 nouvellement acquit. Arrivés à Clarkets court Bay et mouillage devant le petit hameau de Woburn (drôle de nom prononcé en français).

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 Vieux capitaine avec annexe et moteur neuf

Mardi 7 Mai 2013

Hier, après s’être renseigné sur les prix et avoir visité le chantier et la baie de St David’s Harbourg, nous sommes retournées à Prickly Bay , Faire quelques provisions (impossible à St David’s) et notre sortie pour Trinidad.

 

Mercredi 8 Mai 2013

Nous voici arrivés à Trinidad, après 23h de nav. de mouillage à mouillage, contre vent et courants avec,  sur la coque, de quoi faire une paella. Heureusement que nous avions de l’est mais comme le courant est très fort on navigue au prés pour compenser et on  avance  pas.  C’est l’avance en crabe, nous avons vu Grenada sur notre bâbord au lieu de l’avoir derrière, Jusqu’à  ce qu’elle disparaisse de l’horizon. Après avoir fait notre entrée à Trinidad, nous avons commencé à faire le tour des chantiers pour connaître les prix et les possibilités de mise à terre.

Jeudi 9 mai 2013

Peu à peu la fin de notre périple se termine. Nous sortons le bateau chez Peack, mardi 14 à 11h. Reste à trouver un billet d’avion à des prix corrects pour renter en France, puis un billet de train en période de pentecôte qui ne soit pas aussi cher que le vol, pour rejoindre la famille.

 Mardi 14 mai 2013

Nous voilà à terre depuis 11H30 ce matin. (11h30 sortie de l’eau puis, dans les sangles jusqu’au calage à 13h30).La  saison 2012-2013 s’achève. L’avion est pour lundi 20, Via Ste Lucie, Londres (2 aéroports), Marseille.

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Les bossoirs ont été enlevés, la plateforme remontée,pour diminuer le coût.

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Inspection du pitaine

 

 
Emplacement

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