Confrontés à un automne andalou très pluvieux et à des nuits assez froides, le bateau - comme nos rhumatismes... - s'en ressent ! Nous réalisons surtout que l'humidité et le froid ne vont pas permettre divers travaux (séchage des colles, peintures, etc.) et, d'autre part, nous n'avons pas trouvé le chantier idéal non plus.

Une fois de plus, les Canaries nous manquent, avec leur climat idéal, sec et doux, même en hiver ! Nous avons décidé d'y retourner pour hiverner. Après plusieurs demandes de bateau-stoppeurs, nous choisissons un jeune couple pour partager la descente jusqu'aux Canaries et nous levons l'ancre le 3 décembre au matin.

Avec nos jeunes équipiers, avant le départ

Une fois de plus, les vents prévus n'étaient pas au rendez-vous et nous nous sommes retrouvés sans vent, au moteur, ou avec très peu de vent et dans le nez ! Après 4 jours de ce traitement, nous décidons de rejoindre la côte marocaine proche et mettons le cap sur Rabat. Nous y arrivons le jeudi 6 au soir et le pilote du port vient nous chercher; l'entrée est mouvementée avec un seuil de vagues impressionnant à passer. C'est que nous devons entrer dans l'Oued Bouregreg, la rivière qui sépare Rabat de Salé.

Avenue Mohammed V à Rabat 

Visite à la Medersa du XIVème siècle de Salé

Autorisés à prendre une photo sans pouvoir bien sûr y entrer, je n'ai pas résisté à discrètement saisir cette image de la Grande Mosquée de Salé.

Le 11, nous étions prêts à repartir... le moteur nous fait une panne et nous devons différer le départ. Le 13, alors que nous sommes à nouveau prêts à repartir, le pilote du port nous informe que le port est fermé en tout cas pour deux jours; ce qui arrive lorsqu'il y a de trop grosses vagues à l'entrée. Nous sommes à nouveau dans l'attente des conditions pour partir; peut-être mercredi... Pourrons-nous passer Noêl aux Canaries; serons-nous en mer ou encore à Rabat ? Les paris sont ouverts !