On est pas des warriors...

On est pas des warriors...

Posté par : Jean
13 Abril 2013 à 13h
Última actualización 19 Noviembre 2014 à 18h
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Depuis la régate de Noël, nous n'avons pas navigué. Il faut dire que le temps s'y prête peu. Il fait froid et il pleut beaucoup. Ce week-end du 6 et 7 avril n'est pas meilleur, mais le bateau vient d'être réparé.Jean-Louis l'a ramené hier de port Pin-Rolland vers le port de La Seyne. La réparation après le choc avec « Achille » est enfin réalisée, après une longue expertise et un accord de l'assurance qui tardait à venir.

Samedi, nous voilà donc prêt. Jérôme, les deux Hervé et Manu nous rejoignent. Je demande des conseils météo à Gérard Navarrin, qui a repris les compétitions de voile à des allures et dans des conditions plus raisonnables que par le passé.

Un bon vent va nous pousser jusqu'au phare de la Cassidaine, en face Cassis, puis plus beaucoup de vent pour le reste de la régate.

Yves Maillard a choisi cette année le vrai parcours de 100 miles :

départ devant le fort Saint Louis de Toulon, puis passage du Cap Sicié vers le phare de la Cassidaine. Retour devant Porquerolles, pour virer l'îlot des Fourmigues en face le Lavandou. Retour vers le fort Saint Louis à Toulon.

Beau programme !

Le départ est donné à 13 heures. Dès le Cap Cépet franchi, Hervé envoie le spi. Nous passons le Cap Sicié avec 30 nœuds de vent. Cela pousse fort ! Comme toujours au Cap Sicié, la houle est de la partie. Nous partons dans de beaux surfs. Plusieurs bateaux partent au lof. Nous voyons le spi de Gratouille qui se déchire.

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Hervé et Jérôme, à la barre

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Hervé à l'écoute de spi

A 16h30, nous ne sommes plus qu'à une encablure du phare de la Cassidaine. A ce moment le vent tombe. Il nous faut presque une heure pour en faire le tour. Gratouille nous a doublé, on ne sait comment. Encore une fois, nous naviguons bord à bord avec Noix II Coco, le Pogo 8,50 de Jacques. Dans cette houle, sans vent, c'est effectivement une coquille de noix, qui danse sur la grosse houle. Nous entendons Bob qui rend ses tripes sur le bateau voisin. Hervé, sur notre bateau fait de même. Rien ne va plus. Pour compléter ce triste tableau, une pluie abondante nous tombe dessus. Le vent a bien tourné et nous sommes à nouveau sous spi, mais un spi qui n'arrive pas à se gonfler. Nous ne tardons pas à être trempé. Nous avons froid. Au bout d'une petite heure, je pars me coucher avant d'être vraiment malade. Jean-Louis, Jérôme et Hervé restent courageusement sur le pont. A 23h30, nous venons de passer le cap Sicié. Nous sommes encore bien dans la course. Mais nous sommes trempés et transi de froid. Jean-Louis consulte l'équipage : abandon ? Seul le jeune Hervé aurait bien aimé continuer. Le reste de l'équipage vote pour le triste mais salutaire abandon. Nous finirons donc notre nuit au lit.

le lien vers le petit film de la descente sous spi

Les premiers équipages arrivent vers midi le lendemain. Les trois Sun Fast 3200 arrivent aux trois premières place. Sagaï arrive quatrième au scratch, mais prend la troisième place en temps compensé. Sur la vingtaine d'engagés, seul huit bateaux finiront la régate. Bravo aux courageux ! De notre côté, nous ne sommes pas des vrais warriors...


 

Petits joueurs !!! il fallait quand même saluer le courage de Monsieur MAILLARD d'avoir lancer pour une fois les vrais cent milles car je pense qu'il y en a beaucoup qui l'attendaient ... mais trés bon article . BIses à tous

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