Découverte du Brésil

Pas du tout de navigation dans ce billet de blog, mais un périple plein de belles aventures dans ce très très grand pays.
Après la traversée du pot-au-noir, voici le bateau bien amarré au ponton de la marina Jacaré.
Bel endroit pour laisser Sara souffler un peu.
La belle n'a pas trop souffert de la traversée. Juste un avale-tout de génois, une écoute de grand voile à changer et une vanne d'eau douce à remplacer.
L'endroit est agréable, sur la rivière Jacaré. Cela fait longtemps que je n'ai pas connu un tel calme. Pas de roulis, pas de tangage, pas de rappel sur les amarres. Des nuits chaudes et tranquilles rythmées par de petits grains rafraîchissants. Desbeaux rêves aussi…
Au plus chaud de la journée, une petite sieste dans le hamac, à l'ombre des arbres du patio de la marina.
L'arbre à palabres de la marina,
Puis, après un petit saut dans la piscine, coucher de soleil sur la rivière, au son du boléro de Ravel, au milieu des brésiliens en vacances venus admirer le spectacle.
Coucher de soleil sur Jacaré,
Et c'est l'heure de la caipirinha, partagée au bar de la marina avec les équipages du moment. On se refait la traversée, on partage nos projets. On retrouve les copains de ponton de Mindelo. On se fait des nouveaux copains.
Nicolas, le responsable de la marina, résout tous nos petits problèmes.
D'abord, faire faire les papiers d'entrée au Brésil pour l'équipage et le bateau. Sans le chauffeur de taxi qui fait aussi office de dispachante (facilitateur brésilien), cela serait une opération bien compliquée.
Mon séjour et celui de Sara au Brésil sont rapidement organisés, toujours avec l'aide précieuse de Nicolas.
Je vais finalement laisser Sara à ses bons soins jusque fin septembre et continuer le voyage à terre et dans les airs.
Mais le doux rythme tropical ne dure pas. Frédérique, une amie d'Isabelle qui habite Rio, nous a concocté un carnaval d'exception. Nous sommes inscrits avec l'école de samba d'Arranco pour défiler vendredi soir au célèbre Sambadrome. Les costumes ont été commandés. Il faut aller à Rio de Janeiro rapidement. Juste le temps d'un petit arrêt à Olinda, qui prépare aussi activement son carnaval, et nous nous envolons pour Rio.
Préparation du carnaval à Olinda,
Extraordinaire baie de Rio avec des noms d'endroits qui m'ont fait rêver : Copacabana, Ipanema, Flamengo, le pain de sucre, ô Cristo redemptor…
Le Christ rédempteur,
The man from Ipanema,
Coucher de soleil sur le Lagao,
Repas à la churasqueria,
Et puis, le défilé dans le sambadrome, au milieu des chars, des danseuses, au son des sambas endiablées.
Ecole de samba Arranco,
Dans nos costumes pour défiler,
Dans les avenues de la ville, les "blocos", gros camions, musique à fond, suivis par les carnavaliers.
Beaucoup de bruit, de monde, de circulation…
Nous laissons là Isa et Cathy. Evelyne nous a rejoint en avion depuis la France.
Nous entamons notre longue route vers le nord en compagnie de Michel, qui est des notres depuis Jacaré.
Petrópolis, Ouro Preto, Vitória, Salvador,
Une escapade de Petropolis dans la serra dos Orgaos,
Des nuits et des journées en "onibus semi leite". Bus bien confortables qui traversent ce très grand pays dans tous les sens.
Onibus semileite,
Ouro preto, cité de l'Or et des pierres précieuses,
Ouro Preto, toujours,
Visite du parc d'Inhotim,
Scène de pêche à l'épervier à Vitoria,
Un air de Polynésie à Vitoria,
Quelques jours à Salvador de Baia, la baie de tous les saints, pour profiter de l’ambiance de cette ville fascinante. Le carnaval est maintenant terminé mais le quartier de Pelorinho est toujours aussi animé. Nous nous initiions même à la capoeira!
Cours de Capoeira,
Démonstration de Capoeira,
Pelerinho, le vieux quartier de Salvador,
Coucher de soleil sur la baie de tous les saints,
Retour vers Joao Pessoa et la marina Jacaré pour Michel et moi. Nous retournons bichonner un peu nos bateaux. Raymond et Evelyne ont encore quelques jours au Brésil et ont décidé d’aller marcher dans la Serra Diamantina, avant de retrouver Rio, puis la France.
Une belle virée à travers une petite partie de ce pays immense.
Un pays avec de grands contrastes, entre richesse des beaux quartiers et grande misère. Des gens curieux et ouverts pour peu que l’on parle un peu brésilien. Les Brésiliens parlent peu le français, mais aussi peu l’anglais. Mais dès que l’on peut un peu échanger, les visages s’éclairent et les sourires apparaissent.
À la marina, les bateaux et les équipages ont beaucoup changé en quatre semaines, mais l’ambiance est toujours la même. On parle encore de bateaux, de traversées et de voyages à venir...
Un peu de réparations, de nettoyage et de rangement sur Sara, avant l'arrivée de Jean Louis venu me rejoindre au Brésil.
Puis mise à sec de Sara sur le chantier de la marina avant un retour en France de quelques mois, le temps de laisser passer la saison cyclonique aux Antilles, pour pouvoir remonter vers les Caraïbes.
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