De Rabat vers les Canaries,
Alain et Marie-Hélène ont repris le bateau à Cartagena pour l'amener à Rabat. Ils ont trouvé la côte espagnole peu agréable et après la Linea, tout à côté de Gibraltar, ils ont filé direct vers Rabat. Le passage de Gibraltar a été épique comme il se doit : la météo annonçait 22 nœuds mais des rafales à 38 nœuds ont poussé Sara vers son record de vitesse, plus de 10 nœuds !
Quand nous arrivons à Rabat par l'avion de Ryanair, cela fait donc déjà un dizaine de jours qu'ils attendent le nouvel équipage. Pour s'occuper Alain, alias Captain Kradok 1 nettoie le coffre arrière babord où une des deux nourrices remplies de gasoil s'est percée.
Marie-Hélène est rentrée par le même avion que celui qui nous a amené. Sara se retrouve avec son équipage en configuration traversée de l'atlantique :
Alain, le captain Kradok1,
Jean, le captain Kradok 2
Alain, le marin breton, qui s'était déjà illustré dans les aventures en Méditerranée, en 2009, avec Ulysse,
Raymond (des Baïsses) compagnon des ballades du week end autour de Porquerolles, et un des équipiers de Sara en Grèce.
L'équipage est enfin complet !
La marina de Rabat offre tout le confort voulu, au bord de la rivière Bouregreg, qui sépare Rabat de Salé. L'accueil est cordial et sympathique.
Le fleuve bouguereb la nuit depuis le restau espagnol de la marina,
Nous visitons La médina et la Kasba de Rabat, puis la médina de Salé. Ambiance marocaine où nous sommes toujours accueillis avec le sourire.
la Kasba de Rabat,
La Kasba, le jardin andalou,
le café maure dans la Kasba,
le bac pour traverser la rivière,
Le spectacle est sur la rivière...
yaourt dans la médina de Rabat,
la plage depuis la Kasba
Mais il faut également s'occuper de l'avitaillement. Alain le marin breton et Raymond se chargent des courses.
Au moment du départ, après les adieux à Patrick, notre voisin de ponton, nous nous apercevons que la batterie moteur a lâché ! Heureusement, Saïd le capitaine du port amène Captain Kardok 1 sur sa mobylette jusqu'au marchand de batteries.
Deux heures d'attente pour faire la clearance de sortie. Rantanplan le chien du douanier doit avoir le mal de mer : il reste cette fois sur le ponton. A l'arrivée, il avait fallu le porter sur le bateau...
Captain Kradok I est pour l'instant heureux de quitter le port !
Saïd nous conduit avec le bateau moteur de la marina jusqu'à l'embouchure du fleuve.
Attention , bien prévenir la marina avant de rentrer dans l'embouchure de la rivière ! Cela peut ressembler à celà à marée basse (photo février 2020) .
Il faut y arriver et en repartir à marée haute. !
Et c'est parti pour la grosse houle de l'atlantique.
Aucun estomac n'y résiste. Avec le patch miracle, je résiste un peu mieux que le reste de l'équipage. Cela passe assez vite pour Raymond, puis Kradok 1 refait surface après s'être vidé de tous les côtés (deux en fait...). On ne verra plus le marin breton que très épisodiquement, pour tenter de vider un estomac déjà vide. Cela va durer pour lui jusqu'à l'arrivée à L'ile de Graciosa, au Nord de Lanzarotte.
positions de repos pour le marin breton,
pendant ce temps Kradok 2 s'essaie à la cruciverbie,
Le début de la traversée se fait vent de travers. Puis dans la première nuit, nous passons vent arrière avec un bon 25 nœuds. Nous avançons à quasiment huit nœuds. Mais cela ne dure pas. La dernière nuit et la dernière journée se font avec l'appui du moteur, avant que la manille qui relie le génois à la drisse ne se dévisse, nous enlevant le génois pour la fin du trajet.
Raymond boulanger et cuistot,
premier repas de poisson en mer,
Le port de Graciosa,
La boite de mercalm y est passée...
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Captainkra
3 Septiembre 2016 - 11:54pm
y'en a marre de la houle...(
Captainkra
3 Septiembre 2016 - 11:57pm
de la part du marin breton