Le tour de Nouvelle Calédonie épisode 4, de Koumac à Nouméa

Le tour de Nouvelle Calédonie épisode 4, de Koumac à Nouméa

Posté par : Jean
30 Noviembre 2019 à 03h
Última actualización 02 Diciembre 2019 à 02h
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Nous continuons notre retour vers Nouméa en longeant la côte ouest de la grande terre. Nous filons donc direction sud est, c'est à dire avec l'alizé en plein dans notre nez.

Un peu moins d'entrain pour cette partie  qui annonce la fin de cette aventure ? 

Mardi 19 novembre :

*****

l'alizé commence à s'établir, nous remontons au près en tirant des bords vers le sud. Avec 15 nœuds bien établi, le bateau avance bien.

Juste avant d'arriver au mouillage, nous prenons un thazard de 5 kilos. De quoi agrémenter 3 bons repas. Nous nous arrêtons dans la baie aux requins ou baie de Gomen, un autre visage, moins souriant de la Nouvelle Calédonie, avec la mine de Nickel, le quai de chargement et les barges pour transborder le nickel au milieu de la baie. L'eau est verte, couleur « étang de Berre » (Mais sans l'odeur) me dit Raymond. On ne se baigne pas !

Mines de Nickel et barges,

Cargo minéralier,

Mercredi 20 et jeudi 21 novembre :

encore une navigation dans le lagon en remontant l'alizé. Nous partons tôt le matin avant que le vent ne soit bien établi. Il monte progressivement avec finalement 25 nœuds vers 14 heures. A cette heure là, nous sommes déjà arrivés devant la plage de Gatope sur la commune de Voh.

Nous partons tôt le jeudi matin pour gravir la montagne jusqu'à un point de vue qui permet de voir le cœur de Voh, rendu célèbre par la photo de Yann Arthus Bertrand. Le panorama est vraiment magnifique, mais, n'ayant pas d'hélico pour survoler la mangrove, ni le talent du photographe, nos photos ne mettent pas vraiment en valeur ce cœur. Malgré l'heure matinale il fait quand même déjà très chaud. Petit repas au restau pour nous requinquer de cette longue marche à pied. Heureusement les gens en voiture s'arrêtent facilement pour nous prendre en « pouce » et nous amener à destination, quitte pour eux à faire un détour.

Le mouillage de Gatope,

Paysage depuis le sommet de la montagne,

Là, on est sensé voir le cœur de Voh ?

L'alizé souffle dans les cocotiers,

Vendredi 22 novembre :

lever très matinal, départ à 5h30 pour naviguer vers le sud-est avant que le vent ne se lève. Toute petite étape. Et le vent se lève effectivement, encore 25 nœuds bien établi à 14 heures. Sur cette partie, nous devons naviguer en dehors du lagon. La mer est formée dès que le vent se lève. Le mouillage de la baie de Pouembout est à l'intérieur du lagon. 

Samedi 23 novembre et dimanche 24 :

Toujours un départ très matinal pour éviter le vent. Nous rerentrons dans le lagon au niveau de Népoui. C'est une ancienne exploitation de Nickel ou il ne reste plus qu'une centrale électrique à fuel. Nous mouillons dans la baie sous le vent de la centrale thermique... pas terrible ! Un petit tour au village pour quelques courses dans l'unique magasin ouvert.

Dimanche matin, nous changeons de mouillage pour nous mettre sous le vent de l'îlot Grimault. Cela est beaucoup plus agréable. De petits cabanons sont installés sur l'arrière plage. Mais personne à l'horizon. On est pourtant dimanche !

Mouillage sous l'île Grimault,

Journée de repos sur la plage,

Feuille de cocotier,

Raymond la moustache (test pour vérifier si Evelyne consulte le blog !!!!!),

Nous nous préparons pour une navigation de nuit.

Lundi 25 novembre :

Dernière grosse navigation de notre périple, 50 miles de nuit hors du lagon, pour éviter l'alizé fort qui se lève vers 11 heures du matin. Les brises thermiques de la grande terre avec ses reliefs conséquents modifient le rythme, en principe régulier de l'alizé. La brise de terre, nocturne, ralentit le vent alors que la brise de mer l'accélère. En partant à 10 heures du soir, le vent est pourtant encore à 25 nœuds sur notre route. Nous remontons au moteur et le bateau tape régulièrement dans une vague un peu plus haute que les autres. Difficile, en n'étant pas de quart de trouver le sommeil. La mer va se calmer à 3 heures du matin. Dans la matinée, après un parcours sinueux mais bien balisé dans le lagon, nous arrivons à Ouano, grand mouillage. Surprise ! 4 voiliers sont au mouillage, signe que nous approchons de Nouméa.

Brigitte, l'épouse de Thierry est venue nous rejoindre en voiture pour la journée. Nous allons déjeuner à La Foa à 20 kilomètres de là, par une route déserte, et faire quelques courses dans de vrais supermarket. Il était temps, Merci Brigitte !

Le mouillage de Ouano,

petite promenade en limite de la mangrove,

Mardi 26 novembre et mercredi 27 novembre :

Nous allons rejoindre Nouméa, toujours le vent dans le nez, mais dans le lagon. Nous partons tôt pour naviguer au moteur avant que le vent se lève.

Nous nous arrêtons à l'îlot Tenia, au bord de la passe Saint Vincent. Un petit bijou bien protégé. Les fonds de coraux sont fabuleux, par la variété et la couleur des coraux et des poissons. Dommage, je n'ai pas le dispositif étanche de l'appareil photo pour vous faire partager ces merveilles. Mais le tour de l'île est également très beau et très sauvage.

Paysage de l'îlot Tenia,

 

A notre départ, l'alizé est bien reparti  : 25 nœuds bien tassés, c'est le tarif ces jours ci ! Nous partons nous abriter dans la baie des moustiques sur l'île Ducos, pour le reste de la journée. Le lendemain matin, encore très tôt, avant la chaleur de la journée, Raymond et Thierry montent au sommet de l'île. Je reste à dormir dans la cabine...

Paysage au sommet de l'île Ducos,

Nous partons mouiller pas très loin, sous le vent de l'île Ndukue. Raymond est encore partant pour une ballade. Je repars avec lui chercher quelques coquillages. Nous ramassons quelques huîtres et deux belles porcelaines.

Paysage de l'îlot Ndukue,

la saison est vraiment très très sèche. On a une végétation qui ressemble étrangement beaucoup à nos paysages méditerranéens, alors que les espèces végétales sont complètement différentes.

jeudi 28 novembre :

Petite navigation pour notre dernier mouillage avant Nouméa, dans la baie Baa, à une dizaine de miles de Nouméa. Petite matinée où nous naviguons sous voile en remontant l'alizé déjà établi à plus de 20 nœuds.

Il reste encore de la bière et du rhum, mais les réserves de nourriture sont au plus bas.

Vendredi 29 novembre :

Arrivée à Nouméa, amarrage au ponton du club nautique calédonien, retour à la civilisation... C'est la fin du voyage, et    le mal de terre qui revient, ou peut-être déjà la nostalgie de la mer.

Deux jours à Nouméa pour préparer notre retour en avion...

Visite à l'aquarium,   le poissons sourit : nous n'avons pas trop fait mal aux poissons durant notre séjour !

Baie des citrons,

Le club nautique de Nouméa,

Merci à Thierry de nous avoir fait  vivre cette belle aventure  !

Adesiatz...

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