Nous avons consacré nos premiers jours en Crète à repérer de jolis coins où emmener Jonathan et son ami Stéphane. Ce n’était pas chose facile car autour d’Héraklion on trouve surtout des stations très touristiques et très bétonnées, et comme les deux amis ne restaient que 3 jours avec nous, on ne pouvait pas beaucoup s’éloigner de la capitale à moins de ne faire que du bateau pendant tout leur séjour, ce qui n’était pas vraiment dans leur projet…
Le premier jour, nous les avons donc emmenés à Malia, station on ne peut plus touristique, pleine de bars, de boîtes et d’anglais obèses, sans grand intérêt pour nous mais qui leur a permis de passer un premier samedi soir « digne de ce nom ».
Autre avantage de Malia, son « port » qui n’a port que le nom puisqu’il n’a jamais été terminé, qu’il n’apparaît dans aucun guide ce qui nous a obligé la première fois à débarquer d’abord en annexe pour sonder les fonds au fil à plomb avant d’amarrer Pythéas.

Néanmoins, il assure une très bonne protection grâce à sa solide digue, il est gratuit et on n’y a jamais croisé un autre bateau, ce qui nous a laissé de la place pour nous entraîner aux manœuvres !
Le deuxième jour, nous avons loué une voiture pour nous rendre en 1 heure de temps (contre 6 ou 7 en bateau) à la lagune de Spinalonga. 
C’est ce que nous avons vu de plus beau depuis que nous sommes en Crète.

Nous avons visité l’île qui se trouve  à l’entrée de cette lagune et qui abrite d’anciennes fortifications vénitiennes et ottomanes. 

Le troisième jour, nous avions prévu de visiter l’île de Dia à quelques encablures d’Héraklion avant de rentrer au port, mais comme au lieu d’un vent de Nord force 5 annoncé nous avons eu un vent d’Ouest  force 2-3 (toujours en vacances les météorologues ???....), le retour a été plus long que prévu et nous avons tiré des bords toute la journée…
Stéphane a repris l’avion dans la nuit. 
Jonathan est resté une journée de plus avec nous. Nous sommes allés visiter les ruines de Knossos, très impressionnantes même si on a du mal parfois à discerner ce qui est d’origine de ce qui est du délire de « reconstitution » des archéologues du début du XXème siècle.
Depuis le départ de Jonathan, nous sommes toujours à Héraklion. Nous profitons encore une fois de la gratuité du port (mais cette fois ci avec électricité et eau à disposition !) pour refaire une beauté à Pythéas. Au programme, menus travaux de peinture, gros nettoyage des inox (c’est fou la quantité d’inox qu’il peut y avoir sur un bateau en acier), travaux d’électronique et travaux de soudure pour raccourcir le chandelier à l’avant qui empêche la voile de se border au près, et pour modifier la grande rambarde sur le roof dans laquelle s’accroche parfois nos écoutes de foc lors des virements.

Ça a du bon aussi de rester au même endroit pendant plusieurs jours. On s’est fait des copains : les locaux qui viennent pêcher à côté du bateau nous offrent parfois leur poisson, l’italien qui  vient en Grèce depuis plus de 20 ans nous a refilé des tuyaux pour la suite de notre parcours, et l’équipage de la caïque qui promène des touristes et qu’on a dépanné une ou deux fois nous offre des bières. 
Suite du programme : le tour de la Crète d’Ouest en Est, à la découverte des ports et villages traditionnels, des plages sauvages et des palais minoens….

Retrouvez plus d'infos sur notre périple en allant sur notre site : www.levoyagedepytheas.wix.com/2015