Premiers jours en Turquie, derniers jours à Bodrum...
Dimanche 23 septembre,
Le vent est tombé. Dans la matinée, nous quittons Kos, île grecque, pour franchir les 10 petits miles qui nous séparent de la Turquie. Nous mouillons sous le château de Bodrum et allons accomplir les formalités d’entrée.
entrée en Turquie
mouillage sous le chateau de Bodrum,
Nous faisons appel à un mandataire, qui récupère tous les papiers du bateau et nos passeports. Moment d’angoisse... la demoiselle s’en va en scooter et nous voilà sur le quai sans connaître rien de notre mandataire. 3 heures plus tard, nous récupérons nos papiers et le transit log, mais cela nous coûte 150 € ! Nous venons de comprendre que nous sommes à Bodrum, le Saint Tropez turc.
Les touristes des immenses club hôtel du bord de mer déambulent dans les petites rues de la ville. Le port est rempli de gulets, grands voiliers turcs en bois vernis.
les gulets de Marmara, sur le quai du port,
Lundi 24 septembre,
Le bruit des boites de nuit a résonné dans le bateau toute la nuit. Pour la première fois de son séjour, Fabrice a mal dormi. Nous profitons de cette dernière journée sur l’eau pour faire le tour de l’île noire à la voile.
Nous amenons avec nous Manu et Sam. Ce sont les copains de Fabrice qui passent une semaine dans un hôtel de Bodrum, invités par le fournisseur de matériel électrique de Manu.
Le mouillage et la récupération de Manu et Sam sont très surveillés par les vigiles de l’hôtel.
Nous filons en face l’hôtel à mud Bay, mais pas de boue dans la grotte, sauf dans des bocaux qui sont vendus pour s’en tartiner le corps.
Mud Bay,
dernière navigation,
Sam à la barre,
Manu et Fabrice à la contre gite,
De retour à Bodrum, en allant prendre une bière, je perds l’appareil photo ! 2 tours de ville au pas de course plus tard, je le retrouve au bistrot, ou le garçon me l’a mis de coté. Grosse frayeur puis grosse joie. Nous mangeons là pour me remettre de mes émotions.
Kradok II a retrouvé son appareil photo et son sourire au Babadan kebapci
Mardi 25 septembre,
Fabrice reprend l’avion ce matin. il s’est trompé sur l’horaire ! Il est encore à Bodrum quand son avion décolle. Heureusement il a pu prendre un autre avion et tout s’arrange. Je crois que je suis devenu contagieux... Il s’était moqué de ma distraction toute la semaine. Bien fait !
Je sort Sara de l’eau sur la grue du chantier Yatlift à Içmeler, pas loin de l’hôtel de Manu et Sam.
Mercredi 26 septembre
Le chantier est très bien équipé, il est dans un quartier avec plein d’artisans et de shipchandler. Eau, électricité, wifi, et des liaisons en dolmus (petits bus) tous les quart d’heure vers Bodrum.
Beaucoup de français sur le chantier, mais aussi des suisses, des italiens, des allemands... et même quelques turcs. Il règne sur le chantier une atmosphère très cordiale.
Je range le bateau pour l’hivernage et je prends les mesures pour pouvoir commander des nouvelles voiles.
le soir venu, je porte le linge à laver, puis je vais manger dans un petit resto ou je rencontre Isabelle et Thierry, deux motards qui visitent la Turquie et en sont enchantés. En une semaine, isabelle connait plein de mots en Turc. Je suis incapable de m’en rappeler un ! Il va falloir que je m’y mette.
Kemal, Isabelle, Thierry et Kradok II au Pera restaurant,
quartier des artisans à Bodrum... marché ...
jeudi 27 septembre et vendredi 28 septembre
récupération du gros sac de linge propre et suite du rangement et du nettoyage. C’est très long, surtout avec cette chaleur et ce soleil qui invitent au farniente et à la baignade. Pourquoi ne suis je plus sur l’eau ? Je pensais aller visiter Bodrum vendredi après midi, mais je ne peux y aller que vendredi soir : le bateau n’est toujours pas rangé.
des airs de cyclade, le minaret en plus,
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Anonyme (no verificado)
2 Octubre 2012 - 12:00am
mais tu reviens quand?????