Saint-Kitts & Nevis

Saint-Kitts & Nevis

Posté par : Jean Luc
03 Juillet 2019 à 00h
Dernière mise à jour 18 Août 2019 à 00h
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Après Antigua et Barbuda, un autre État associé ou un autre paradis fiscal : Saint-Kitts et Nevis.

Ces deux îles ne semblent pas bénéficier de la même popularité qu’Antigua auprès des navigateurs car si la route pour s’y rendre est aisée, celle du retour contre vent et contre courant, est plus dissuasive.
Ces deux îles profitent néanmoins d’un essor touristique réel grâce aux nombreux paquebots de croisière qui déversent des milliers de touristes et dont on a observé (de loin) le défilé devant la capitale Basseterre. 

Le 24 juin 2019 nous avons abordé les côtes de Nevis par le Sud. Un unique massif volcanique au cratère imposant domine toute l’île (985 m). Ses flancs en pentes douces abritaient par le passé des cultures de canne et de coton.

 

 

Aujourd’hui s’égrènent à ses pieds quelques hameaux principalement le long de la côte Ouest où se trouve également la capitale Charlestown, port d’entrée pour les formalités. 

 

 

Il est interdit de jeter l’ancre à Nevis, les complexes hôteliers s’étant plaints des dégâts que causent les mouillages des bateaux sur les fonds sous-marins. Par conséquent, on doit utiliser les bouées installées au Nord de Charlestown et s’acquitter d’une taxe auprès des autorités portuaires .
Il ne nous aura fallu qu’une matinée pour visiter Charlestown et faire un petit tour dans les terres en bus collectif. La chaleur accablante en cette saison nous aura dissuadé d’entreprendre l’ascension du volcan. Nous avons quitté notre mouillage pour explorer par la mer la côte Nord-Ouest de Nevis sans y trouver un point de chute qui attise notre curiosité. Nous avons donc traversé le mince passage de 3 km (the Narrows) qui sépare les deux îles en longeant cette fois-ci les côtes Sud-Est de Saint-Kitts (ou Saint-Christophe), fuyant certaines plages prises d’assaut par les touristes

 

 

pour aller jeter l’ancre dans la grande baie abritée de White House. White House bay comme la plupart des mouillages de Sant-Kitts est située dans la péninsule que forme la  pointe Sud de l’île.

 

 

 

Au Nord, il est moins facile de s’arrêter en bateau.
Nous sommes brièvement passé à Basseterre pour faire les formalités de sortie mais le mouillage dans l’avant-port de la marina était si inconfortable et la houle si forte que j’ai abandonné Jean-Luc à bord pour qu’il surveille le bateau pendant que je me rendais à terre m’occuper des papiers et de l’avitaillement. 

En remontant le long de la côte Ouest de Saint-Kitts, nous avons apprécié les paysages verdoyant de l’île et admiré depuis le large les ruines des fortifications    de  Brimston Hill.

 

 

mais en l’absence de mouillage accueillant, nous avons poursuivi notre route plus au Nord vers Saint-Eustache pour y passer la nuit. 

Nous sommes arrivés en fin d’après midi le 28 juin devant Oranjestad la capitale de Saint-Eustache / Statia (prononcez Stéchia).

 

 

Le point de vue en contre plongée sur cette ville fortifiée est superbe mais le mouillage est si rouleur qu’il nous a ôté tout regret de ne pas avoir plus de temps pour visiter cette île des Antilles néerlandaises, dont les fonds sous-marins sont paraît-il très beaux (car sûrement peu fréquentés).

Le lendemain, nous avons repris notre route vers Saint-Martin, île moitié française moitié néerlandaise. Au Nord le côté français est une dépendance de la Guadeloupe, mais il jouit d’un statut privilégié de port franc (comprenez ZÉRO taxe).  C’est pourquoi notre escale n’était pas touristique mais uniquement logistique : nous voulions compléter notre avitaillement avant de gagner les Îles Vierges Britanniques (BVI) où nous redoutions de ne pas trouver des prix aussi attractifs qu’à Saint-Martin. 
Après avoir été habitués pendant plus de deux ans aux prix de Guadeloupe bien plus élevés  que ceux de métropole, rentrer dans un supermarché à Saint-Martin nous a fait l’effet d’être des enfants dans un grand magasin de jouets à Noël.
Nous avons fait un avitaillement digne d’une préparation pour une transpacifique, et d’ailleurs avec un peu de chance il nous en restera peut-être d’ici là, tellement les coffres de Pythéas sont remplis.


Avant de quitter l’île, comme tout bon touriste de base qui se respecte, nous sommes allés côté hollandais regarder les avions atterrir sur la fameuse piste qui jouxte    la plage. 

 

 

À peine 48h après notre arrivée, nous laissions Saint-Martin dans notre sillage, et partions en direction ... des Îles Vierges !
 

Emplacement

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