Germain a écrit :
On a compris que l'amortisseemnt est un enjeu de tenue de l'ancrage tres important et que l'idéel est d'amortir le plsu rapidment possible pour éviter une accumulation d'énergie trop importante.
Une idée me vient qui découle du snow parabolique, la question est la suivante :
si le safran est délibérement orienté, le recul du canot provoque inévitablement la rotation du canote et fait jouer à plein le blocage de la quille qui se retrouvera perpendiculaire au déplacement initial.
C'est ce que l'on fait du reste quand on se gare en pente : on anticipe un pb de frein en orientant nos roues.
Que vaut cette idée ?
Rien pour les mêmes raisons que ci-dessus. A vitesse très faible le safran n'a pas d'action. Artimon.
ok
Une autre idée me tracasse. J'ai parcouru toutes les infos et je n'ai vu nulle part la prise en compte d'un clapot ou d'une petite houle.
Pourtant, cela devrait jouer doublement (j'adoooore les doubles).
Une premeire fois car la houle soulève le canote, si la levée est de 1m, vu les angles, cela tire de 10 à 15 cm sur la longe, ce n'est pas négligeable.
Une deuxième fois car la houle doit déplacer latéralement le canote, non ?
Une deuxime idée me vient : si la quille peut jouer un role de frein au déplacement, il est envisageable d'avoir un système d'accroche pate d'oie avant arrière qui fasse que, en jouant sur les élatsicités, la pate d'oie arrière étant moisn élasqtique que celle de devant, cela provoque lors de gros reculs un pivotement du canote car la traction se ferait sur le coté à l'arrière.
Germain a écrit :
ok
Une autre idée me tracasse. J'ai parcouru toutes les infos et je n'ai vu nulle part la prise en compte d'un clapot ou d'une petite houle.
Pourtant, cela devrait jouer doublement (j'adoooore les doubles).
Une premeire fois car la houle soulève le canote, si la levée est de 1m, vu les angles, cela tire de 10 à 15 cm sur la longe, ce n'est pas négligeable.
Une deuxième fois car la houle doit déplacer latéralement le canote, non ?
Une deuxime idée me vient : si la quille peut jouer un role de frein au déplacement, il est envisageable d'avoir un système d'accroche pate d'oie avant arrière qui fasse que, en jouant sur les élatsicités, la pate d'oie arrière étant moisn élasqtique que celle de devant, cela provoque lors de gros reculs un pivotement du canote car la traction se ferait sur le coté à l'arrière.
Bonjour
Avec une clapot de 1 m... c'est simple, on a dégagé du mouillage depuis longtemps...
Pas trop d'accord, Germain a raison, le clapot ou la houle peuvent avoir des effets dévastateurs, en mettant en tension brutale le mouillage, et ça peut être super chaud au relevage si l'ancre reste coincée au fond...gare aux doigts et aux pieds qui traînent
Je ne sais pas si ça peut se quantifier,les pro le diront
D'autre part pour une raison x ou y il peut arriver de devoir subir un mouillage avec des conditions pourries,sans pouvoir bouger immédiatement
Un mouillage peut être paradisiaque au début et des conditions différentes formes peuvent changer radicalement la donne
Au cap vert par exemple, quand la houle des dépressions tropicales frappe les mouillages ouverts au sud, l'alize faiblard ne tend plus le mouillage et la houle rentre...impressionnant de voir autour de soi les vagues dérouler sur les hauts fonds
On peut parfois devoir tenir dans des conditions inconfortables et on n'a pas forcément sous la main un autre mouillage juste à côté bien abrité
Chaque situation est particulière, le marin qui assure est celui qui peut s'y adapter, amha
Jmarco a écrit :
Pas trop d'accord, Germain a raison, le clapot ou la houle peuvent avoir des effets dévastateurs, en mettant en tension brutale le mouillage, et ça peut être super chaud au relevage si l'ancre reste coincée au fond...gare aux doigts et aux pieds qui traînent Je ne sais pas si ça peut se quantifier,les pro le diront D'autre part pour une raison x ou y il peut arriver de devoir subir un mouillage avec des conditions pourries,sans pouvoir bouger immédiatement Un mouillage peut être paradisiaque au début et des conditions différentes formes peuvent changer radicalement la donne Au cap vert par exemple, quand la houle des dépressions tropicales frappe les mouillages ouverts au sud, l'alize faiblard ne tend plus le mouillage et la houle rentre...impressionnant de voir autour de soi les vagues dérouler sur les hauts fonds On peut parfois devoir tenir dans des conditions inconfortables et on n'a pas forcément sous la main un autre mouillage juste à côté bien abrité Chaque situation est particulière, le marin qui assure est celui qui peut s'y adapter, amha
Comme ARTIMON a fait un super boulot, je pense que d'y intégrer l'effet d'une houle peut etre beaucoup plus facile.
la conjonction d'une fin de rafale et d'un clapot malheureux risque de surprendre.
Germain a écrit :
ok
Une autre idée me tracasse. J'ai parcouru toutes les infos et je n'ai vu nulle part la prise en compte d'un clapot ou d'une petite houle.
C'est bien sûr un facteur absolument essentiel, qui est toujours négligé car son étude n'est pas facile.
Il y a le rôle du vent et du fetch (avec le choix d'un modèle spectral de clapot/ houle adéquat)
Il existe des études techniques sur le sujet. En voici une à titre d'exemple en lien
Et puis, la houle qui contourne la protection latérale d'une baie (par exemple) par diffraction
En gros, la période propre d'un bateau de 10-12 m est de l'ordre de 3 secondes (ça se calcule, mais il faut un logiciel d'architecture navale). Des formules empiriques existent aussi. Si les vagues ont cette période, il y a résonance, avec amplification des mouvement de tangage, et des chocs très importants se produisent sur le mouillage lorqu'il est tendu. C'est AMHA la cause première des dérapages du mouillage, avant le rôle des rafales.
Voir mon post n° 27 pour une illustration, avec un calcul à la louche...
Le labo de Delft a fait des études poussées sur ce problème (voir image d'une simulation) dans le cadre du calcul des VPP pour des concurrents de la coupe de l'America (mais comme je ne suis pas sûr que cela passionne les foules, je garde ma biblio pour moi...En tout cas, une personne bien connue sur ce forum a déclaré que le problème du clapot ne l'intéressait pas, car c'était un mauvais choix de mouillage... Mais quand on voit qu'un vent faible avec un fetch court peut provoquer des vaguelettes de faible hauteur mais de la période critique, on reste songeur...)
Juste une ref: On the stability of sailboats, A. Craggs, Trafford publication, 2005, avec des formules empiriques
sans parler du bouquin de van Dorn, que j'ai déjà cité ailleurs
Après mon expérience de mouillage dans la rade de Praia (Cap vert) ou une grosse houle inattendue est arrivée au troisième jour de mouillage et a commencé à déformer le manillon de ma manille Kong le temps que l'on dérade pour partir en transat, et à l'occasion de ce fil j'ai commencé à regarder ce qu'une houle (à longueur d'onde, distance entre deux crêtes, supérieure à plusieurs fois la longueur du bateau) pouvait générer comme traction sur la ligne. Dans cette expérience le début de déformation du manillon m'indique que j'avais atteint la zone de la limite élastique de la manille soit environ 3 tonnes pour cette manille inox pour chaîne de 12mm donnée à 5t de rupture.
En entrant les données de mon mouillage dans le tableur (longueur de chaîne 35m, bout amortisseur de 5m, hauteur du davier bateau à plat 7m, vent sans rafales notables 10nds longueur de coque 17m) j'ai constaté dans un premier temps qu'un angle de cabrage de 10°, ce qui est déja beaucoup, donné par la houle quand le bateau recule et prend la pente du dos de la crête qui vient de passer, cabrage qui fait passer la hauteur du davier à 8,50m et augmente la distance horizontale du davier à l'ancre de 13cm, j'ai constaté que la tension horizontale pour tenir la chaîne dans ces conditions n'est que de 230kg soit à peu près la tension critique où la chaîne est toute soulevée.
Il se passe donc autre chose pour expliquer une tension de l'ordre de 3 tonnes.
J'ai alors calculé la traction sur l'ancre exercée simplement par le poids du bateau (mon canote pèse modestement 28 tonnes) glissant en reculant sur la pente du dos de la houle.
Si je prends la houle dont je me souviens bien j'estime que sa hauteur creux/crête était d'un bon H=2m et que sa longueur d'onde était de l'ordre de 3 fois la longueur du bateau soit L= une cinquantaine de mètres. Alors à la grosse l'angle de cabrage était la pente à mi hauteur de la houle supposée sinusoïdale, soit alpha (en radians)= 2H/L si je suppose, ce qui était le cas, que la période de la houle était loin de la période du premier mode de tangage du bateau (si cela avait été le cas et que la résonance s'installe comme le coup de la balançoire où on donne l'impulsion au bon moment, en phase, avec l'amplitude max précédente, j'aurais atteint des angles de cabrage impressionnants comme on le voit sur certaines photos et j'aurais certainement dérapé et déradé vite fait sauf qu'il aurait fallu scier la manille d'où le fait que je ne veux plus entendre parler de manille pour frapper mon bout sur la chaîne).
Dans ces conditions la composante du poids qui tire sur la chaîne est simplement T = D x 2H/L D étant le déplacement du bateau, soit avec les données ci-dessus 2240kg. On semble donc approcher par cette formule simple l'ordre de grandeur de la traction subie (je vais calculer la force qui commence à courber le manillon, elle est peut-être inférieure aux 3 tonnes estimées à la grosse. Il est très possible en outre qu'il faille additioner un élément dynamique le bateau reculant sur le dos de la houle (on voit bien la mouette avancer avant que la crête passe puis reculer lorsqu'elle est passée) avec une vitesse faible mais comme la bête pèse 28 tonnes l'énergie cinétique correspondante n'est pas forcément négligeable. En outre la pente maximum de la houle supposée sinusoïdale est en réalité supérieure à 2H/L (je ferai cette correction).
Ce petit calcul sommaire est suffisant, me semble-t-il, pour dire que ce n'est pas la levée de la chaîne par le davier qui crée une partie importante de la traction mais que le facteur principal, de loin, est simplement le poids du bateau associé à la pente de la houle. La formule simple T= D x 2H/L serait donc suffisante pour avoir l'ordre de grandeur de la traction qu'il faudrait multiplier par un facteur dynamique que je prendrais bien égal à 1,25 (j'en ai été impressionné car je n'avais jamais pensé à ça sauf que je sais qu'il faut un treuil très puissant pour tirer mon canote sur une cale. A Jacaré le manutentionnaire enthousiaste qui avait voulu le sortir avec son tracteur bien que je lui ai dit que çà ne le ferait pas avait dû vite y renoncer. Je n'avais pas pensé que le problème était le même sur le dos de la houle).
Je soumets cela à vos critiques.
S'il y en a parmi vous qui connaissent un programme de calcul plus raffiné ou un lien je suis très preneur. Je n'ai pas trouvé mon bonheur sur Internet.
Le problème du clapot est différent car la longueur d'onde est beaucoup plus courte et la cambrure plus forte. La plupart des clapots dans nos mouillages laissent mon canote de marbre sans tangage significatif. Il faudrait des vagues avec une longueur d'onde de l'orde du double de la longueur de ma coque pour commencer à l'émouvoir. Mais là, comme dit plus haut par Yoruk et Larpent, je n'aurai pas mouillé là ou j'aurais déradé vite fait. Artimon
Bien sûr on dégage... Mais même avec une mauvaise houle on dégage... La sécurité est au large
Par ailleurs appliquer des calculs de résonnance, En bassin de carène probablement... mais, dans une baie ou un pêt de courant modifiera les données d'entrée de la houle "Résiduelle" C'est injouable enfin, pour ma maigre expérience
Yörük a écrit :
Bien sûr on dégage... Mais même avec une mauvaise houle on dégage... La sécurité est au large
Par ailleurs appliquer des calculs de résonnance, En bassin de carène probablement... mais, dans une baie ou un pêt de courant modifiera les données d'entrée de la houle "Résiduelle" C'est injouable enfin, pour ma maigre expérience
Michel
Bien sûr dans le principe... Mais la question que je pose est celle-ci: au cas où, existe-t-il une combinaison de longueur de chaîne / longueur de câblot ou d'amortisseur qui peut contrecarrer ce phénomène de résonance...
il vaut mieux ne plus être mouillé et gérer au moins mal que de continuer à être mouillé et ne plus rien gérer du tout;
une anecdote :
un mouillage au paradis à sark, vraiment un petit souffle d'air, la nuit s'annonce super; dans la nuit, le vent tourne et on se retrouve perpendiculaire aux rides de "houle" qui rentraient jusque là; on va dire à peine 2 à 3cm de hauteur de ridules résiduelles; et bien le paradis est devenu un vrai cauchemar (de mémoire c'était sur un sun fast 32i donc un bateau pas si petit que ça quand même) et les mouvements du bateau sont entrés en résonnance avec les ridules et l'amplitude était telle que l'on ne pouvait plus tenir sur nos bannettes ... (et c'est d'ailleurs là que j'ai essayé de tester le seau au bout de la bôme pour enrayer les mouvements et que cette technique ne marche pas du tout, mais ça c'est une autre histoire)
Artimon a écrit :
Après mon expérience de mouillage dans la rade de Praia (Cap vert) ou une grosse houle inattendue est arrivée au troisième jour de mouillage et a commencé à déformer le manillon de ma manille Kong le temps que l'on dérade pour partir en transat, et à l'occasion de ce fil j'ai commencé à regarder ce qu'une houle (à longueur d'onde, distance entre deux crêtes, supérieure à plusieurs fois la longueur du bateau) pouvait générer comme traction sur la ligne. Dans cette expérience le début de déformation du manillon m'indique que j'avais atteint la zone de la limite élastique de la manille soit environ 3 tonnes pour cette manille inox pour chaîne de 12mm donnée à 5t de rupture.
En entrant les données de mon mouillage dans le tableur (longueur de chaîne 35m, bout amortisseur de 5m, hauteur du davier bateau à plat 7m, vent sans rafales notables 10nds longueur de coque 17m) j'ai constaté dans un premier temps qu'un angle de cabrage de 10°, ce qui est déja beaucoup, donné par la houle quand le bateau recule et prend la pente du dos de la crête qui vient de passer, cabrage qui fait passer la hauteur du davier à 8,50m et augmente la distance horizontale du davier à l'ancre de 13cm, j'ai constaté que la tension horizontale pour tenir la chaîne dans ces conditions n'est que de 230kg soit à peu près la tension critique où la chaîne est toute soulevée.
Il se passe donc autre chose pour expliquer une tension de l'ordre de 3 tonnes.
J'ai alors calculé la traction sur l'ancre exercée simplement par le poids du bateau (mon canote pèse modestement 28 tonnes) glissant en reculant sur la pente du dos de la houle.
Si je prends la houle dont je me souviens bien j'estime que sa hauteur creux/crête était d'un bon H=2m et que sa longueur d'onde était de l'ordre de 3 fois la longueur du bateau soit L= une cinquantaine de mètres. Alors à la grosse l'angle de cabrage était la pente à mi hauteur de la houle supposée sinusoïdale, soit alpha (en radians)= 2H/L si je suppose, ce qui était le cas, que la période de la houle était loin de la période du premier mode de tangage du bateau (si cela avait été le cas et que la résonance s'installe comme le coup de la balançoire où on donne l'impulsion au bon moment, en phase, avec l'amplitude max précédente, j'aurais atteint des angles de cabrage impressionnants comme on le voit sur certaines photos et j'aurais certainement dérapé et déradé vite fait sauf qu'il aurait fallu scier la manille d'où le fait que je ne veux plus entendre parler de manille pour frapper mon bout sur la chaîne).
Dans ces conditions la composante du poids qui tire sur la chaîne est simplement T = D x 2H/L D étant le déplacement du bateau, soit avec les données ci-dessus 2240kg. On semble donc approcher par cette formule simple l'ordre de grandeur de la traction subie (je vais calculer la force qui commence à courber le manillon, elle est peut-être inférieure aux 3 tonnes estimées à la grosse. Il est très possible en outre qu'il faille additioner un élément dynamique le bateau reculant sur le dos de la houle (on voit bien la mouette avancer avant que la crête passe puis reculer lorsqu'elle est passée) avec une vitesse faible mais comme la bête pèse 28 tonnes l'énergie cinétique correspondante n'est pas forcément négligeable. En outre la pente maximum de la houle supposée sinusoïdale est en réalité supérieure à 2H/L (je ferai cette correction).
Ce petit calcul sommaire est suffisant, me semble-t-il, pour dire que ce n'est pas la levée de la chaîne par le davier qui crée une partie importante de la traction mais que le facteur principal, de loin, est simplement le poids du bateau associé à la pente de la houle. La formule simple T= D x 2H/L serait donc suffisante pour avoir l'ordre de grandeur de la traction qu'il faudrait multiplier par un facteur dynamique que je prendrais bien égal à 1,25 (j'en ai été impressionné car je n'avais jamais pensé à ça sauf que je sais qu'il faut un treuil très puissant pour tirer mon canote sur une cale. A Jacaré le manutentionnaire enthousiaste qui avait voulu le sortir avec son tracteur bien que je lui ai dit que çà ne le ferait pas avait dû vite y renoncer. Je n'avais pas pensé que le problème était le même sur le dos de la houle).
Je soumets cela à vos critiques.
S'il y en a parmi vous qui connaissent un programme de calcul plus raffiné ou un lien je suis très preneur. Je n'ai pas trouvé mon bonheur sur Internet.
Le problème du clapot est différent car la longueur d'onde est beaucoup plus courte et la cambrure plus forte. La plupart des clapots dans nos mouillages laissent mon canote de marbre sans tangage significatif. Il faudrait des vagues avec une longueur d'onde de l'orde du double de la longueur de ma coque pour commencer à l'émouvoir. Mais là, comme dit plus haut par Yoruk et Larpent, je n'aurai pas mouillé là ou j'aurais déradé vite fait. Artimon
Pour les "grandes" longueurs d'onde (par rapport au bateau)
- En ce qui concerne, le phénomène de "surge" (mouvement avant-arrière lié au passage des vagues, van Dorn donne les infos suivantes: 3 images)
Pour la rôle de la pente des vagues et l'accélération induite, je ne connais que cette analyse intuitive de la perte du Sir Winston Churchill dans la Sydney-Hobart de 1998 (lien)
Pour les "petites" longueurs d'onde, voir image 4 (attention: les valeurs exactes dépendent du modèle spectral de houle adopté (Pierson-Moskowitz (comme ici, je pense) ou JONSWAP, et de la profondeur !)
Si la période propre du bateau est de 3 secondes, une houle d'environ 15 m de longueur d'onde et de hauteur significative ( h1/3) de 80 cm va provoquer le résonance redoutée:
PS je ne retrouve plus sur mon DD le schéma équivalent pour l'autre spectre...
Pytheas54 a écrit :
Pour les "grandes" longueurs d'onde (par rapport au bateau)
- En ce qui concerne, le phénomène de "surge" (mouvement avant-arrière lié au passage des vagues, van Dorn donne les infos suivantes: 3 images)
Pour la rôle de la pente des vagues et l'accélération induite, je ne connais que cette analyse intuitive de la perte du Sir Winston Churchill dans la Sydney-Hobart de 1998 (lien)
Pour les "petites" longueurs d'onde, voir image 4 (attention: les valeurs exactes dépendent du modèle spectral de houle adopté (Pierson-Moskowitz (comme ici, je pense) ou JONSWAP, et de la profondeur !)
Si la période propre du bateau est de 3 secondes, une houle d'environ 15 m de longueur d'onde et de hauteur significative ( h1/3) de 80 cm va provoquer le résonance redoutée:
PS je ne retrouve plus sur mon DD le schéma équivalent pour l'autre spectre...
On dégage, oui si c'est vraiment nécessaire...
À Boa vista, tjrs au cap vert, on était au mouillage quand ça a commencé à rentrer...
Pratiquement tout le monde a decampé, c'est vrai que ça déferlait pas mal... Impressionnant mais gerable...
Comme mon voisin on a posé un mouillage arrière-avec un amortisseur pour les à-coups
On avait de l'eau sous la quille pour tenir et un beau sable compact
Une demie heure après il était sur son surf et moi sur ma planche à voile ... On s'est amusés comme des gamins toute l'après-midi
La nuit le spectacle était magnifique avec la lune et le lendemain plus rien...
Il a fallu batailler après pour récupérer les mouillages enterrés sous le sable avec la houle
Bon,ça n'était pas la fin du monde, même si pas grand chose ne tenait sur la table,on a bien rigolé !
Je ne suis pas superman ni super navigateur,mais si j'avais du aller au large chaque fois que les conditions étaient un peu dures j'aurais loupé pas mal de magnifiques mouillages ou justement tout le monde était parti et où on se retrouvait peinards avec ceux qui étaient restés
Ceci dit il m'est arrivé évidemment de bouger en pleine nuit après une renverse musclée dans des fonds très faibles
Tous les mouillages ne sont pas plats avec 10 gentils noeuds de vent...
Ps quand j'écris sur le téléphone les mises à la ligne ne marchent pas une fois le texte publié... J'ai loupé qque chose ?
Artimon a écrit :
.......si je suppose, ce qui était le cas, que la période de la houle était loin de la période du premier mode de tangage du bateau (si cela avait été le cas et que la résonance s'installe comme le coup de la balançoire où on donne l'impulsion au bon moment, en phase, avec l'amplitude max précédente,
....
Artimon
Tu peux entretenir sans pb une oscillation à la frequence 3 f avec une frequence f avec plus ou moins de succès, donc l'addition ne sera peut etre pas aussi opportune mais elle y sera.
Le pb des vibrations est un groooooooos pb très éprouvant pour les mécaniques.
NB : vu ton esprit curieux et très pertinent, n'as tu pas pensé à t'équiper d'instrumentation légère pour mieux observer les mouvements ?
Tu as G-sensor Logger gratuit sous android qui te permet d'enregistrer les mouvements : The application capture the accelerometer sensor (or G-sensor) data into a file
Features
1. The magnitude, minimum and maximum are calculated.
2. The captured data can be save in comma-separated values (CSV) file for further analysis. The csv are located in SD card "G-Sensor_Debug" folder.
3. Limit 10000 data points
4. Direct upload CSV file to your Dropbox via built-in Dropbox engine
5. Support English, German, French, Italian, Spanish, Portuguese, Trad. Chinese, Simplified Chinese and Japanese
Comme tu l'as compris nos interventions se sont croisées.
On est d'accord que s'il y a résonance il faut dérader le plus vite possible (et c'est pourquoi il faut se garder à l'écart de tout système qui sont longs ou qui peuvent devenir impossible à larguer). Je pense que pour nous les calculs de tension si le bateau entre en résonance n'ont qu'un intérêt académique et sont effectivement certainement compliqués.
Par contre une houle qui rentre dans une baie ou une rade portuaire avec une période très différente du bateau (houles de grandes longueurs d'onde) est un cas qui arrive en croisière. Ce qui est alors intéressant pour nous est de connaître l'ordre de grandeur des tensions sur notre ligne de mouillage en observant la longueur d'onde et le creux (c'est pas toujours facile de les estimer mais à mon avis une estimation à 30% près est suffisante), car il faut vraiment que ce soit de grosses houles pour que cela devienne dangereux. Que penses-tu de la formule T=1,25 x déplacement du bateau x 2H/L? elle donne le bon ordre de grandeur de la tension subie (je dois quand même vérifiée la limite élastique du manillon du Kong par un calcul de RDM) mais est-elle extrapolable à d'autres déplacements et d'autres houles, je n'en sais rien.
Si tu as des formules empiriques sous la main j'aimerais bien connaître ce qu'elles indiquent dans le cas de l'expérience ci-dessus qui a l'intérêt de connaître l'ordre de grandeur de la tension max subie. Ces formules empiriques ressemblent-elles de près ou de loin à la mienne évidemment très sommaire. Encore que dire que la tension subie est proportionnelle au déplacement et à la pente max de la houle avec un coefficient (pifométré) prenant en compte des charges dynamiques supplémentaires modérées car on est dans le cas où la fréquence de la houle est bien découplée de la fréquence propre du bateau n'est pas forcément idiot. Cordialement. Artimon.
Pour les vagues et en particulier les vagues célérate, Michel Olagnon (X-ENSTA) de l'Ifremer Brest a consacré une bonne partie de sa carrière à les analyser.
Il a écrit un livre (en partenariat avec une artiste peintre passionnée de vagues scélérates) parfaitement accessible "anatomie curieuse des vagues scélérates" aux éditions Quae. Remarque : Il ne fait qu'évoquer l'équation de Schröninger.
Dans son livre il n'y a pas d'équation mais il doit les connaitre!
J'ai suivi une conférence qu'il donnait à Concarneau à l'occasion de "livre et mer". Il m'a expliqué des phénomènes de réflexion de la houle sur les rives courbes d'une baie qui produisent ponctuellement des vagues très hautes ( le cas échéant déferlantes) par rapport aux vagues moyennes. Ce ne doit pas être bon de se retrouver au mouillage au mauvais endroit.
Eric
Merci Pytheas pour ces liens très intéressants. Mais comme je l'ai dit plus haut ce qui me semble utile pour nous est de connaître à la grosse quand une houle qui rentre devient dangereuse pour notre mouillage. Car je partage l'opinion de JMarco que c'est parfois bien dommage d'appareiller d'un endroit très chouette où on souhaiterait rester.
A ce sujet je savais que le mouillage arrière était très utile pour orienter le bateau face à la houle mais cette discussion m'amène à réaliser qu'en tendant les 2 mouillages (raisonnablement) on doit limiter le mouvement avant/arrière du bateau (surge) donc les tensions sur la ligne de mouillage (là encore les bateaux tout chaîne....!).
Le document que tu cites parle bien du surge et donne une évaluation du mouvement du bateau et donc donne une entrée de calcul de tension de la ligne mais ne parle pas de la pente sur laquelle glisse le bateau. Pour moi, au stade actuel de mes connaissances, le poids du bateau sur la pente doit largement l'emporter (tout au moins pour les bateaux lourds comme le mien) sur l'impact du mouvement du bateau. Dans la réalité il y a bien les deux phénomènes, liés d'ailleurs, l'un tire sur la ligne par la composante du poids parallèle à la pente (comme la voiture sur le plan incliné d'un de tes liens associé au naufrage du W Churchill), l'autre en reculant tire aussi sur la ligne qui se tend en s'allongeant.
Je vais essayer, dans mon expérience de Praia, de calculer la tension sur l'ancre résultant du surge indiqué dans le lien pour voir si j'obtiens un ordre de grandeur de la limite élastique du manillon de mon Kong ou quelque chose de nettement plus faible. les paris sont ouverts.
Artimon
PS le creux de la houle augmente comme nous le savons tous lorsque les fonds remontent, jusqu'à déferler lorsqu'ils deviennent faibles. Aller mouiller un peu plus profond est aussi une disposition utile dans ce genre de situation. A Praia la grosse houle se découpait très bien de profil en longeant un long remblai empierré. Elle dessinait parfaitement la longueur d'onde qui se réduisait et les creux qui augmentaient en se rapprochant de la plage. Si j'avais mouillé par 12 ou 15m j'aurais très significativement réduit (2H/L) la pente et le creux.
@ artimon : le problème c'est qu'il faut plus de 50m de fond pour qu'il n'y ait pas d'influence du fond sur la houle (et encore dans une zone sans courant parce que si il y a du courant ...)
Jmarco a écrit :
Pas trop d'accord, Germain a raison, le clapot ou la houle peuvent avoir des effets dévastateurs, en mettant en tension brutale le mouillage, et ça peut être super chaud au relevage si l'ancre reste coincée au fond...gare aux doigts et aux pieds qui traînent Je ne sais pas si ça peut se quantifier,les pro le diront D'autre part pour une raison x ou y il peut arriver de devoir subir un mouillage avec des conditions pourries,sans pouvoir bouger immédiatement Un mouillage peut être paradisiaque au début et des conditions différentes formes peuvent changer radicalement la donne Au cap vert par exemple, quand la houle des dépressions tropicales frappe les mouillages ouverts au sud, l'alize faiblard ne tend plus le mouillage et la houle rentre...impressionnant de voir autour de soi les vagues dérouler sur les hauts fonds On peut parfois devoir tenir dans des conditions inconfortables et on n'a pas forcément sous la main un autre mouillage juste à côté bien abrité Chaque situation est particulière, le marin qui assure est celui qui peut s'y adapter, amha
Comme ARTIMON a fait un super boulot, je pense que d'y intégrer l'effet d'une houle peut etre beaucoup plus facile.
la conjonction d'une fin de rafale et d'un clapot malheureux risque de surprendre.
Comme ARTIMON .... ben mon colon , ça c'est du cirage de botte . J'en suis fier pour lui , Belle reconnaissance , en plus il a un tres beau guideau avec ,alors la ca ma un peu décus , il y avait une chaine ,fort belle ,elle aussi . tien au fait lui as tu demander a quoi ca sers
mais moi je trouve que ça fait un peu C.V quand même , tu trouve pas ????
Germain a écrit :
ok
Une autre idée me tracasse. J'ai parcouru toutes les infos et je n'ai vu nulle part la prise en compte d'un clapot ou d'une petite houle.
C'est bien sûr un facteur absolument essentiel, qui est toujours négligé car son étude n'est pas facile.
Il y a le rôle du vent et du fetch (avec le choix d'un modèle spectral de clapot/ houle adéquat)
Il existe des études techniques sur le sujet. En voici une à titre d'exemple en lien
Et puis, la houle qui contourne la protection latérale d'une baie (par exemple) par diffraction
En gros, la période propre d'un bateau de 10-12 m est de l'ordre de 3 secondes
Par analogie avec le systeme masse + ressort, on peut déduire que la raideur du ressort est forcément très dépendante de l'amplitude.
Pour rester dans un systeme classique, il faudrait que les forces de rappel (donc les volumes d'eau déplacés) soient % à l'angle de rotation.
Dans le cas d'un bateau, les formes de coques produisent un couple de rappel beaucoup plus fort que % à l'angle, on est très loin de la proportion il me semble surtout en tangage.
Le système classqiue s'applique à une barge rectangulaire (parallelepipède), le couple de rappel est alors % à l'angle.
Les périodes propres du bateau dépendrait fortement de l'amplitude.
Périodes propres :
- pour une oscillation haut bas
- pour un tangage
- et pour un roulis. (qui ne doit pas impacter pour la chaine)
Comme tu l'as compris nos interventions se sont croisées.
On est d'accord que s'il y a résonance il faut dérader le plus vite possible (et c'est pourquoi il faut se garder à l'écart de tout système qui sont longs ou qui peuvent devenir impossible à larguer). Je pense que pour nous les calculs de tension si le bateau entre en résonance n'ont qu'un intérêt académique et sont effectivement certainement compliqués.
Par contre une houle qui rentre dans une baie ou une rade portuaire avec une période très différente du bateau (houles de grandes longueurs d'onde) est un cas qui arrive en croisière. Ce qui est alors intéressant pour nous est de connaître l'ordre de grandeur des tensions sur notre ligne de mouillage en observant la longueur d'onde et le creux (c'est pas toujours facile de les estimer mais à mon avis une estimation à 30% près est suffisante), car il faut vraiment que ce soit de grosses houles pour que cela devienne dangereux. Que penses-tu de la formule T=1,25 x déplacement du bateau x 2H/L? elle donne le bon ordre de grandeur de la tension subie (je dois quand même vérifiée la limite élastique du manillon du Kong par un calcul de RDM) mais est-elle extrapolable à d'autres déplacements et d'autres houles, je n'en sais rien.
Si tu as des formules empiriques sous la main j'aimerais bien connaître ce qu'elles indiquent dans le cas de l'expérience ci-dessus qui a l'intérêt de connaître l'ordre de grandeur de la tension max subie. Ces formules empiriques ressemblent-elles de près ou de loin à la mienne évidemment très sommaire. Encore que dire que la tension subie est proportionnelle au déplacement et à la pente max de la houle avec un coefficient (pifométré) prenant en compte des charges dynamiques supplémentaires modérées car on est dans le cas où la fréquence de la houle est bien découplée de la fréquence propre du bateau n'est pas forcément idiot. Cordialement. Artimon.
1 - OK pour la résonance, c'est complexe à calculer mais je suis persuadé que ce cas arrive en pratique...
2 - J'ai du mal avec le raisonnement impliquant le déplacement du bateau. La formule a évideement un sens, mais il s'agit d'une raisonnement statique. Or le système n'est pas à l'équilibre. L'application de cette force conduit à une accélération, donc à une vitesse, donc à un déplacement vers l'arrière qui va augmenter la tension sur le mouillage, mais qui dépend du temps d'application. Or celui ci est bref. De plus, le bateau va descendre, ce qui va faire parcourir au davier une courbe qui va augmenter la longueur de la projection horizontale de la position du bateau par rapport à l'ancre.
Artimon a écrit :
Merci Pytheas pour ces liens très intéressants. Mais comme je l'ai dit plus haut ce qui me semble utile pour nous est de connaître à la grosse quand une houle qui rentre devient dangereuse pour notre mouillage. Car je partage l'opinion de JMarco que c'est parfois bien dommage d'appareiller d'un endroit très chouette où on souhaiterait rester.
A ce sujet je savais que le mouillage arrière était très utile pour orienter le bateau face à la houle mais cette discussion m'amène à réaliser qu'en tendant les 2 mouillages (raisonnablement) on doit limiter le mouvement avant/arrière du bateau (surge) donc les tensions sur la ligne de mouillage (là encore les bateaux tout chaîne....!).
Le document que tu cites parle bien du surge et donne une évaluation du mouvement du bateau et donc donne une entrée de calcul de tension de la ligne mais ne parle pas de la pente sur laquelle glisse le bateau. Pour moi, au stade actuel de mes connaissances, le poids du bateau sur la pente doit largement l'emporter (tout au moins pour les bateaux lourds comme le mien) sur l'impact du mouvement du bateau. Dans la réalité il y a bien les deux phénomènes, liés d'ailleurs, l'un tire sur la ligne par la composante du poids parallèle à la pente (comme la voiture sur le plan incliné d'un de tes liens associé au naufrage du W Churchill), l'autre en reculant tire aussi sur la ligne qui se tend en s'allongeant.
Je vais essayer, dans mon expérience de Praia, de calculer la tension sur l'ancre résultant du surge indiqué dans le lien pour voir si j'obtiens un ordre de grandeur de la limite élastique du manillon de mon Kong ou quelque chose de nettement plus faible. les paris sont ouverts.
Artimon
PS le creux de la houle augmente comme nous le savons tous lorsque les fonds remontent, jusqu'à déferler lorsqu'ils deviennent faibles. Aller mouiller un peu plus profond est aussi une disposition utile dans ce genre de situation. A Praia la grosse houle se découpait très bien de profil en longeant un long remblai empierré. Elle dessinait parfaitement la longueur d'onde qui se réduisait et les creux qui augmentaient en se rapprochant de la plage. Si j'avais mouillé par 12 ou 15m j'aurais très significativement réduit (2H/L) la pente et le creux.
Pour tout dire, je suis aussi dubitatif concernant le phénomène de surge. Il est certainement pertinent lorsque la dimension du bateau est petite devant la longueur d'onde de la houle (cas de la mouette posé sur l'eau). Mais lorsque la longueur d'onde est égale au double de la longueur du bateau par exemple, l'effet est nul comme on le voit clairement sur ce schéma (je crois ????)
Je me demande si les chocs sur le mouillage ne s'explique pas plus simplement par le fait que le bateau monte et descend quasi verticalement du fait de la houle. Sur une crête, la distance entre le davier et l'ancre est évidemment supérieure à celle qui existe en l'absence de houle...
Numériquement, pour une houle de 1 m (entre crête et creux), la différence est faible (environ 6 cm (en projecton horizontale) à 50 m de l'ancre pour une hauteur de 6,5 m par rapport à 6 m)
Mais, dans 6,5 m de hauteur fond-davier, pour une chaîne de 10 de 50 m entièrement levée du fond (force = 370 kg) et tendue linéairement (F infinie) la différence horizontale n'est que de 14 cm. Je ne sais pas faire le calcul de la force nécessaire pour 'gagner' 6 cm sur 14, mais j'ai l'intuition qui cette force est importante.
Artimon, sais-tu faire ce calcul ?
Bonjour et bravo
J’arrive à comprendre… dire si il y a ici de bon s pédagogues ici (Germain, ne te sens pas visé…)
Sur ce phénomène houle, on admet qu’elle soit résiduelle, et que l’on insiste au mouillage, pour de multiples raisons, il manque un équipier qui n’est pas encore revenu, ou la cuisinière a décidé qu’on ne partirait qu’près la vaisselle faite, ou plus scotchant, on est sur une plage topless, voire bottomless, et on y trouve des créatures de rêves ne craignant pas les outrages de la pesanteur…
Même dans ce cas de figure un ne traîne pas au mouillage face à la houle, qui annonce du vent voire beaucoup de vent.
Mais… et c’est ce que l’on appelle souvent à tort « houle résiduelle », on peut avoir affaire (et c’est souvent le cas) à un « clapot résiduel » de la houle qui passe par le travers devant la jolie baie, qui lui peut être désagréable mais rarement dangereux pour la tenue du mouillage. La technique recommandée par Rod Heikell est d’embosser une deuxième ancre par l’arrière, las l’axe de ce clapot
Michel
Rod Heikell que l'on sait expert pour trouver ls bons mouillages
Comme tu l'as compris nos interventions se sont croisées.
On est d'accord que s'il y a résonance il faut dérader le plus vite possible (et c'est pourquoi il faut se garder à l'écart de tout système qui sont longs ou qui peuvent devenir impossible à larguer). Je pense que pour nous les calculs de tension si le bateau entre en résonance n'ont qu'un intérêt académique et sont effectivement certainement compliqués.
Par contre une houle qui rentre dans une baie ou une rade portuaire avec une période très différente du bateau (houles de grandes longueurs d'onde) est un cas qui arrive en croisière. Ce qui est alors intéressant pour nous est de connaître l'ordre de grandeur des tensions sur notre ligne de mouillage en observant la longueur d'onde et le creux (c'est pas toujours facile de les estimer mais à mon avis une estimation à 30% près est suffisante), car il faut vraiment que ce soit de grosses houles pour que cela devienne dangereux. Que penses-tu de la formule T=1,25 x déplacement du bateau x 2H/L? elle donne le bon ordre de grandeur de la tension subie (je dois quand même vérifiée la limite élastique du manillon du Kong par un calcul de RDM) mais est-elle extrapolable à d'autres déplacements et d'autres houles, je n'en sais rien.
Si tu as des formules empiriques sous la main j'aimerais bien connaître ce qu'elles indiquent dans le cas de l'expérience ci-dessus qui a l'intérêt de connaître l'ordre de grandeur de la tension max subie. Ces formules empiriques ressemblent-elles de près ou de loin à la mienne évidemment très sommaire. Encore que dire que la tension subie est proportionnelle au déplacement et à la pente max de la houle avec un coefficient (pifométré) prenant en compte des charges dynamiques supplémentaires modérées car on est dans le cas où la fréquence de la houle est bien découplée de la fréquence propre du bateau n'est pas forcément idiot. Cordialement. Artimon.
1 - OK pour la résonance, c'est complexe à calculer mais je suis persuadé que ce cas arrive en pratique...
2 - J'ai du mal avec le raisonnement impliquant le déplacement du bateau. La formule a évideement un sens, mais il s'agit d'une raisonnement statique. Or le système n'est pas à l'équilibre. L'application de cette force conduit à une accélération, donc à une vitesse, donc à un déplacement vers l'arrière qui va augmenter la tension sur le mouillage, mais qui dépend du temps d'application. Or celui ci est bref. De plus, le bateau va descendre, ce qui va faire parcourir au davier une courbe qui va augmenter la longueur de la projection horizontale de la position du bateau par rapport à l'ancre.
Tu as raison les forces dynamiques sont beaucoup plus importantes que je pensais dans ce cas et il faut oublier la formule trop simple que j'ai d'abord imaginé avant de modéliser le mouvement du bateau soumis au passage de la crête de la houle et au rappel de sa ligne de mouillage.
J'ai réussi à modéliser ce mouvement d'une façon plus simple que je croyais en me servant du tableur.
Le bateau n'est plus soumis à la seule force du vent mais à celle-ci plus la gravité qui fait avancer et reculer le bateau, la mouette ou les particules d'eau en avant puis en arrière suivant le sens de l'inclinaison de la face de la vague. La traînée du bateau est quasi nulle car le mouvement relatif de l'eau et du bateau est quasi nul.La pente moyenne est égale à 2xH/L (H, le creux, L la longueur d'onde) soit des angles faibles (pour les grands angles à l'approche du déferlement on aura dérapé depuis longtemps). Alors les choses s'expriment simplement (le détail des calculs figurera dans la feuille explications):
- cas de figure où le vent est opposé au sens de la houle. C'était mon cas dans la baie de Praia (alizé de NE et houle de SW). Dans ce cas quand la crête arrive le bateau avance sur la face avant de la crête d'une quantité Pi x H/2 et donc détend la ligne (la feuille mixte du tableur montre alors suivant les cas une ligne soit totalement détendue soit même un léger mou. Alors (c'est le pire cas) quand la crête est passée et que le bateau glisse en reculant sur la face arrière on se trouve dans le cas d'une rafale virtuelle induisant un fardage égal à la force additionnelle de gravité, ce fardage étant égal à 2 x D xH/L (D le déplacement, le poids exprimé en kg, du bateau, H le creux et L la longueur d'onde). C'est un cas semblable à la rafale de nos mouillages qui cueille les bateaux par pétole.
Il suffit alors d'introduire dans le tableur un fardage nul (ou quasi nul) Fo (cellule K20) et le fardage du vent établi Vo+la rafale virtuelle induite par la gravité 2D x H/L. Le tableur donne alors la tension max correspondante (quand le bateau atteint la fin de son recul).
- cas de figure où le vent est dans le sens de la houle. Alors la tension max est plus basse puisque le bateau part de sa position initiale avec une ligne plus ou moins tendue suivant la force du vent établi puisque lorsque la crête arrive elle commence par tendre la ligne sans lui donner du mou préalable comme ci-dessus.
J'ai introduit cela dans la version V5 qui est bientôt prête. Un indice 0, 1 ou 2 modifie le calcul des fardages pour tenir compte des situations sans houle, houle dans le sens du vent et houle opposée au vent.
Avec mon bateau les simulations montrent que l'on peut tenir des creux jusqu'à 2m pour des houles de 7s de période (longueur d'onde 77m) si on mouille long (multiple de 7) en ligne mixte (le tout chaîne dérape depuis longtemps et l'amortisseur à plat pont depuis assez longtemps) en mettant beaucoup d'élasticité (moitié chaîne, moitié câblot).
Le mouillage arrière nécessaire si le vent n'est pas perpendiculaire à la houle (ce qui rendrait la situation plus qu'inconfortable à cause du roulis) limite un peu la détente de la ligne dans le cas vent opposé à la houle. Je dis un peu car il ne faut pas trop le tendre (et il faut impérativement qu'il ait lui aussi de l'élasticité) au risque d'ajouter une force suplémentaire significative sur la ligne principale quand le bateau recule et tend le mouillage arrière, ce qui accélérerait le dérapage (je l'ai simulé). Artimon.
Larent le Hareng sort :
il vaut mieux ne plus être mouillé et gérer au moins mal que de continuer à être mouillé et ne plus rien gérer du tout; une anecdote : un mouillage au paradis à sark, vraiment un petit souffle d'air, la nuit s'annonce super; dans la nuit, le vent tourne et on se retrouve perpendiculaire aux rides de "houle" qui rentraient jusque là; on va dire à peine 2 à 3cm de hauteur de ridules résiduelles; et bien le paradis est devenu un vrai cauchemar (de mémoire c'était sur un sun fast 32i donc un bateau pas si petit que ça quand même) et les mouvements du bateau sont entrés en résonnance avec les ridules et l'amplitude était telle que l'on ne pouvait plus tenir sur nos bannettes ... (et c'est d'ailleurs là que j'ai essayé de tester le seau au bout de la bôme pour enrayer les mouvements et que cette technique ne marche pas du tout, mais ça c'est une autre histoire)
Au bout de la bôme, non, mais en haut du mât ? y monter un jerrican ?
Quel est ton bouquin de technique ?
Larent le Hareng sort :
il vaut mieux ne plus être mouillé et gérer au moins mal que de continuer à être mouillé et ne plus rien gérer du tout; une anecdote : un mouillage au paradis à sark, vraiment un petit souffle d'air, la nuit s'annonce super; dans la nuit, le vent tourne et on se retrouve perpendiculaire aux rides de "houle" qui rentraient jusque là; on va dire à peine 2 à 3cm de hauteur de ridules résiduelles; et bien le paradis est devenu un vrai cauchemar (de mémoire c'était sur un sun fast 32i donc un bateau pas si petit que ça quand même) et les mouvements du bateau sont entrés en résonnance avec les ridules et l'amplitude était telle que l'on ne pouvait plus tenir sur nos bannettes ... (et c'est d'ailleurs là que j'ai essayé de tester le seau au bout de la bôme pour enrayer les mouvements et que cette technique ne marche pas du tout, mais ça c'est une autre histoire)
Au bout de la bôme, non, mais en haut du mât ? y monter un jerrican ?
Quel est ton bouquin de technique ?
Larent le Hareng sort :
il vaut mieux ne plus être mouillé et gérer au moins mal que de continuer à être mouillé et ne plus rien gérer du tout; une anecdote : un mouillage au paradis à sark, vraiment un petit souffle d'air, la nuit s'annonce super; dans la nuit, le vent tourne et on se retrouve perpendiculaire aux rides de "houle" qui rentraient jusque là; on va dire à peine 2 à 3cm de hauteur de ridules résiduelles; et bien le paradis est devenu un vrai cauchemar (de mémoire c'était sur un sun fast 32i donc un bateau pas si petit que ça quand même) et les mouvements du bateau sont entrés en résonnance avec les ridules et l'amplitude était telle que l'on ne pouvait plus tenir sur nos bannettes ... (et c'est d'ailleurs là que j'ai essayé de tester le seau au bout de la bôme pour enrayer les mouvements et que cette technique ne marche pas du tout, mais ça c'est une autre histoire)
Au bout de la bôme, non, mais en haut du mât ? y monter un jerrican ?
Quel est ton bouquin de technique ?
?????? en bout de bôme, le seau 1m sous l'eau, lesté, et pas par les trous autovideurs de cockpit mais bien la bôme déportée au maximum. Fallait-il le préciser ?
Quant au jerrican en haut du mât.... pas très agréable d'avoir un truc qui valdingue en tête de mât.....même s'il est vrai que cela diminue légèrement la fréquence de résonnance du rouli.
roger a écrit :
à ancrer pardi et d'ailleur si on ne met pas la chaine on perd l'ancre ! ce qui fait couler beaucoup d'encre...
Bravo Roger . Premiere réponse et elle est bonne . Donc tu gagne la machine a coudre ,elle fait des point droit et des points en zig-zag .(avec réservoir d'ouzo )
Larent le Hareng sort :
il vaut mieux ne plus être mouillé et gérer au moins mal que de continuer à être mouillé et ne plus rien gérer du tout; une anecdote : un mouillage au paradis à sark, vraiment un petit souffle d'air, la nuit s'annonce super; dans la nuit, le vent tourne et on se retrouve perpendiculaire aux rides de "houle" qui rentraient jusque là; on va dire à peine 2 à 3cm de hauteur de ridules résiduelles; et bien le paradis est devenu un vrai cauchemar (de mémoire c'était sur un sun fast 32i donc un bateau pas si petit que ça quand même) et les mouvements du bateau sont entrés en résonnance avec les ridules et l'amplitude était telle que l'on ne pouvait plus tenir sur nos bannettes ... (et c'est d'ailleurs là que j'ai essayé de tester le seau au bout de la bôme pour enrayer les mouvements et que cette technique ne marche pas du tout, mais ça c'est une autre histoire)
Au bout de la bôme, non, mais en haut du mât ? y monter un jerrican ?
Quel est ton bouquin de technique ?
?????? en bout de bôme, le seau 1m sous l'eau, lesté, et pas par les trous autovideurs de cockpit mais bien la bôme déportée au maximum. Fallait-il le préciser ?
Quant au jerrican en haut du mât.... pas très agréable d'avoir un truc qui valdingue en tête de mât.....même s'il est vrai que cela diminue légèrement la fréquence de résonnance du rouli.
Roger
Le seaun est une bonne idée mais pas en bout de bome, en haut du mat, ainsi on augmente énomrémént le moment d'inertie, on remonte le cenrte de gravité, on remonte aussi le centre de pivotement, donc on augmente aussi l'effet frein de la quille. Le but étant de diminuer, comme tu le dis, la fréquence de résonnance.
30 kilos en tete de mat à 20 metres doit bien valoir 180 kilos de lest dans la quille en plus.
@ roger : oui oui ! J'avais tout bien fait comme c'est écrit dans le manuel des Castors juniors; mais c'est un tel bordel à mettre en place pour un résultat plus que douteux (et tout ça forcément en pleine nuit et là j'attrape vite les nerfs et qu'à côté de moi les jurons du capitaine haddock sont ceux d'un enfant de choeur...) donc j'ai arrêté là vite fait mes tentives pour une solution toute simple qui consiste à déplacer le point de tire du mouillage de façon à tourner l'étrave du bateau face aux vaguelettes et la nuit redevient paradisiaque;
je précise de suite que cela n'est valable que pour des temps de demoiselle, hein ? Allez pas me chercher des poux là-dessus; de plus il faut imperativement un mouillage mixte
Larent le Hareng a écrit :
une solution toute simple qui consiste à déplacer le point de tire du mouillage de façon à tourner l'étrave du bateau face aux vaguelettes et la nuit redevient paradisiaque;
je précise de suite que cela n'est valable que pour des temps de demoiselle, hein ? Allez pas me chercher des poux là-dessus; de plus il faut imperativement un mouillage mixte
Non on ira pas te chercher des poux dans la tête, du moins, pas ceux qui naviguent.... Ce sont souvent des problèmes liés à la renverse des thermiques. Si tu as une annexe à poste, la solution facile est d'embosser sur une fortress, avec 5 m ce chaîne et une ligne légère. C'est elle que je bosse sur une patte d'oie à l'arrière ce qui permet des règlages...
Michel
Larent le Hareng a écrit :
une solution toute simple qui consiste à déplacer le point de tire du mouillage de façon à tourner l'étrave du bateau face aux vaguelettes et la nuit redevient paradisiaque;
je précise de suite que cela n'est valable que pour des temps de demoiselle, hein ? Allez pas me chercher des poux là-dessus; de plus il faut imperativement un mouillage mixte
Non on ira pas te chercher des poux dans la tête, du moins, pas ceux qui naviguent.... Ce sont souvent des problèmes liés à la renverse des thermiques. Si tu as une annexe à poste, la solution facile est d'embosser sur une fortress, avec 5 m ce chaîne et une ligne légère. C'est elle que je bosse sur une patte d'oie à l'arrière ce qui permet des règlages...
Michel
Régler une patte d'oie en poupe, une technique pratique et élégante:
Larent le Hareng a écrit :
@ roger : oui oui ! J'avais tout bien fait comme c'est écrit dans le manuel des Castors juniors; mais c'est un tel bordel à mettre en place pour un résultat plus que douteux (et tout ça forcément en pleine nuit et là j'attrape vite les nerfs et qu'à côté de moi les jurons du capitaine haddock sont ceux d'un enfant de choeur...) donc j'ai arrêté là vite fait mes tentives pour une solution toute simple qui consiste à déplacer le point de tire du mouillage de façon à tourner l'étrave du bateau face aux vaguelettes et la nuit redevient paradisiaque;
je précise de suite que cela n'est valable que pour des temps de demoiselle, hein ? Allez pas me chercher des poux là-dessus; de plus il faut imperativement un mouillage mixte
j'ai déja essayé, en effet c'est vite le bordel et s'il faut apareiller du suite la misère. Par contre l'ancre arrière, si la place le permet, très facile.
J'ai 2 ancres à l'étrave, je mouille la première tout chaine, je recule de 70m,je mouille la 2ème (mixte 10 de chaine + bout de 20mm) et j'avance de 30m je met une poulie ouvrante sur le bout et je tend le tout au winch sur l'arrière du bateau. Simple, pas besoin d'annexe. Si le vent tourne je peux appareiller dans un sens ou l'autre. Ce sera encore plus facile lorsque j' aurai installé un 2ème guindeau.
Quant à déplacer le point de tire, comme tu dis par temps de demoiselle; plus fort le bateau tire des grands bords....
Quant au poid dans les haut!!!
La période en seconde de la houle n'est pas stable comme une horloge car il y a souvent plusieurs houles qui se mélangent, yc avec les retours de la cote.
Je n'ai pas de winch électrique pour les drisses, je ne tient pas à démolir mon feu moteur à mi mât et je n'aimerai pas avoir un truc qui branle la haut !
Et personellement je suis déja monté en haut du mât lorsque ça roule et je n'ai pas remarqué de différence, Si ce n'est que j'ai attrapé le mal de mer et qu'il a eu de la peine a disparaitre!
Souvent les voisins me disent que mon bateau ne roule pas et pourtant lorsque j'ai des gros coups de roulis je regarde dehors tellement ça m'énerve et je suis le seul à rouler !!!! Ils font pareils !!!
Alors je pense au dicton: bateau rouleur bateau marcheur et je me fait un Ti-punch
Mes mouillages les plus rouleurs: le nord de la Dominique; FatuHiva, baie des vierges; St-Hélène
Larent le Hareng a écrit :
@ roger : oui oui ! J'avais tout bien fait comme c'est écrit dans le manuel des Castors juniors; mais c'est un tel bordel à mettre en place pour un résultat plus que douteux (et tout ça forcément en pleine nuit et là j'attrape vite les nerfs et qu'à côté de moi les jurons du capitaine haddock sont ceux d'un enfant de choeur...) donc j'ai arrêté là vite fait mes tentives pour une solution toute simple qui consiste à déplacer le point de tire du mouillage de façon à tourner l'étrave du bateau face aux vaguelettes et la nuit redevient paradisiaque;....
j'ai déja essayé, en effet c'est vite le bordel et s'il faut apareiller du suite la misère.
pourquoi ?
.....
Quant à déplacer le point de tire, comme tu dis par temps de demoiselle; plus fort le bateau tire des grands bords....
Quant au poid dans les haut!!!
?!? c est à dire ?
La période en seconde de la houle n'est pas stable comme une horloge car il y a souvent plusieurs houles qui se mélangent, yc avec les retours de la cote.
Je n'ai pas de winch électrique pour les drisses, je ne tient pas à démolir mon feu moteur à mi mât et je n'aimerai pas avoir un truc qui branle la haut !
c est pas faux, mais si cela améliore et qu'un calage est trouvé ?
Et personellement je suis déja monté en haut du mât lorsque ça roule et je n'ai pas remarqué de différence, Si ce n'est que j'ai attrapé le mal de mer et qu'il a eu de la peine a disparaitre!
étais tu dans un système de vaguelettes de 2 a 3 cm avec résonnance ???? tanguer au point de ne pas dormir avec des vaguelettes, on a du mal à imaginer ne pas pouvoir casser "l'harmonie"
...
Roger
L'ancrage dans l'eau, le frein dans l'eau, idée que j'avais émise sans trop de succès semble avoir été étudiée aux USA
("On n'invente jamasi rien" DUCON Lajoie)
Un rapport (lien ci-dessous) témoigne d'essais très concluants et très sécuritaires.
Germain a écrit :
L'ancrage dans l'eau, le frein dans l'eau, idée que j'avais émise sans trop de succès semble avoir été étudiée aux USA
("On n'invente jamasi rien" DUCON Lajoie)
Un rapport (lien ci-dessous) témoigne d'essais très concluants et très sécuritaires.
Comment le mettre en oeuvre ?
Hé bien c'est simple, tu nous fais un article, en expliquant, tu joins de photos ou des croquis
Puis tu analyses et développe des hypothèses
Tu peux faire des rechecherches sur le net
Ceci fait tu pourras nous soumettre des options...
C'est simple ton ancre flottante c'est un parachute avec des sangles et des bouts de ficelle
Ton ancre ne va pas gonfler car le bateau n'a pas de mouvement de dérive; une ancre flottante est un système pour freîner un bateau qui dérive et qui donc a une vitesse régulière, comme les parchutes en queue d'avion; ce qui n'est pas le cas au mouillage
donc le tout va pendouiller et s'emmêler sur ta chaîne d'ancre, voir bien s'entortiller comme un spi qui fait coquetier.
A la limite tu peux songer à des sortes de paravannes horizontales qui se replierait lorsque le bateau avance et se déplierait en résistant lorsqu'il reculerait
Mais comment monter un bordel pareil !
donc tu ne contestes pas le principe ? tu t'inquietes jsute de la mise en ouevre ?
NB : ta musique piano est super, j adore (1er lien)
Michel, l article était donné en lien, je te le redonne (2nd lien) , tu ne l'as aps lu ? Ils ont fait pas mal d'essais
Un rapport (lien ci-dessous) témoigne d'essais très concluants et très sécuritaires.
Comment le mettre en oeuvre ? EN SACHANT LIRE L'ANGLAIS tout simple personne n'y avait pensée (les tendres )
Hé bien c'est simple, tu nous fais un article, en expliquant, tu joins de photos ou des croquis
Puis tu analyses et développe des hypothèses
Tu peux faire des rechecherches sur le net
Ceci fait tu pourras nous soumettre des options...
C'est vraiment simple à faire
Michel
Super le professeur IMAGINE341 a encore frappé( un ou deux P professeur ) pas pire y mords a chaque fois
Germain a écrit :
L'ancrage dans l'eau, le frein dans l'eau, idée que j'avais émise sans trop de succès semble avoir été étudiée aux USA
("On n'invente jamasi rien" DUCON Lajoie)
Un rapport (lien ci-dessous) témoigne d'essais très concluants et très sécuritaires.
Comment le mettre en oeuvre ?
Hé bien c'est simple, tu nous fais un article, en expliquant, tu joins de photos ou des croquis
Puis tu analyses et développe des hypothèses
Tu peux faire des rechecherches sur le net
Ceci fait tu pourras nous soumettre des options...
C'est vraiment simple à faire
Michel
Bonjour Yoruk
Quand tu pense que se type il ni a pas si longtemps ,sortait cette belle phrase : de tout temps la simplicité facilité la fiabilité
Il vient de découvrir ,pourquoi faire simple quand on peu faire compliquer
Larent le Hareng a écrit :
@ roger : oui oui ! J'avais tout bien fait comme c'est écrit dans le manuel des Castors juniors; mais c'est un tel bordel à mettre en place pour un résultat plus que douteux (et tout ça forcément en pleine nuit et là j'attrape vite les nerfs et qu'à côté de moi les jurons du capitaine haddock sont ceux d'un enfant de choeur...) donc j'ai arrêté là vite fait mes tentives pour une solution toute simple qui consiste à déplacer le point de tire du mouillage de façon à tourner l'étrave du bateau face aux vaguelettes et la nuit redevient paradisiaque;....
j'ai déja essayé, en effet c'est vite le bordel et s'il faut apareiller du suite la misère.
pourquoi ?
.....
Quant à déplacer le point de tire, comme tu dis par temps de demoiselle; plus fort le bateau tire des grands bords....
Quant au poid dans les haut!!!
?!? c est à dire ?
La période en seconde de la houle n'est pas stable comme une horloge car il y a souvent plusieurs houles qui se mélangent, yc avec les retours de la cote.
Je n'ai pas de winch électrique pour les drisses, je ne tient pas à démolir mon feu moteur à mi mât et je n'aimerai pas avoir un truc qui branle la haut !
c est pas faux, mais si cela améliore et qu'un calage est trouvé ?
Et personellement je suis déja monté en haut du mât lorsque ça roule et je n'ai pas remarqué de différence, Si ce n'est que j'ai attrapé le mal de mer et qu'il a eu de la peine a disparaitre!
étais tu dans un système de vaguelettes de 2 a 3 cm avec résonnance ???? tanguer au point de ne pas dormir avec des vaguelettes, on a du mal à imaginer ne pas pouvoir casser "l'harmonie"
...
Roger
Et paf je suis le 400ème
Ce n'est pas les vaguelettes qui font rouler le bateau, (pas tanguer! )mais c'est bien la longue houle presque invisible avec des distances entre crètes de plus de 10m.
Lorsque j'ai essayé le bidon sous l'eau au bout de bôme déportée, dans un mouillage assez encombré, la nuit j'ai presque vu un bateau toucher ma bôme en passant à côté de moi, alors faut-il mettre un feu en bout de bôme.....
C'est simple ton ancre flottante c'est un parachute avec des sangles et des bouts de ficelle
Ton ancre ne va pas gonfler car le bateau n'a pas de mouvement de dérive; une ancre flottante est un système pour freîner un bateau qui dérive et qui donc a une vitesse régulière, comme les parchutes en queue d'avion; ce qui n'est pas le cas au mouillage
donc le tout va pendouiller et s'emmêler sur ta chaîne d'ancre, voir bien s'entortiller comme un spi qui fait coquetier.
A la limite tu peux songer à des sortes de paravannes horizontales qui se replierait lorsque le bateau avance et se déplierait en résistant lorsqu'il reculerait
Mais comment monter un bordel pareil !
donc tu ne contestes pas le principe ? tu t'inquietes jsute de la mise en ouevre ?
NB : ta musique piano est super, j adore (1er lien)
Michel, l article était donné en lien, je te le redonne (2nd lien) , tu ne l'as aps lu ? Ils ont fait pas mal d'essais
Tout dépend de ce que l'on appelle ancre flottante: (mis à part sur les radeaux de survie)
Une véritable ancre flottante est frappée en proue de navire et sert notamment à éviter de faire cote quand le vent porte le navire à la cote: elles doivent être d'un diamètre conséquent pour être efficaces et il est donc impossible de les mettre au mouillage, le diamètre pour un 50 pieds étant de plus de 6 mètres avec pas mal de sangles genre parachute; ces ancres sont utilsées pour contrer de fortes dérives et comme un parachute elles mettent pas mal de distance pour se gonfler
Certains appellent ancre flottante les traînards pour éviter que les coques à forme anciennes ne se mettent en péril par mer de l'arrière, soit en partant au surf soit en étan roulés en se mettant en travers; les traînards sont généralement des amarres passées en boucle ou des drisses filées pour garder de la vitesse au bateau. les trainards sont généralement beaucoup plus petits que les ancres de proue et il est très délicats de trouver le bon réglage car le bateau doit conserver de la vitesse sinon il encaisse des déferlentes sur son arrière et doit être suffisament fréiné pour ne pas culbuter ou sancir. l'ancre flottante style parachute serait en ce cas déconseillé
Ces deux "installations" sont toujours délicates car il faut en régler la longueur et leur établissement en fonction des vagues.
Maintenant, il se vend de petites ancres flottantes pour satisfaire le materiel de sécurité; pas bien grosses, on peut effectivement peut être les frapper quelque part sur le mouillage pour servir d'amortisseur: le problème c'est qu'elles constituent un danger potentiel pour les autres bateaux car elles sont invisibles la nuit et immergées et flottants à mi eau elles peuvent s'entortiller dans une hélice ou un safran s'il n'ya a plus assez de vent pour les tenir en tension.
Par ailleurs, où aller vous la frapper ?
Sur l'oeil de la verge elle contribuera au désenfouissement
sur la partie enfouie de la chaîne c'est peut être possible, mais c'est un piège pour les autres bateaux
sur la partie relevée de la chaîne ? elle n'aura plus d'efficacité sur la tenue du mouillage mais uniquement sur les embardées du bateau.
Mais pourquoi utiliser un amortisseur potentiellement dangereux quand il y a d'autres solutions
Une précision: grâce à Dieu et la Providence je n'ai jamais eu à utiliser d'ancre flottante
Un point sur lequel j'aimerais revenir et auquel il n'a pas été répondu: connaître la longueur de mouillage à ne pas dépasser dans la mesure ou une angulation trop faible ne contribue plus à l'enfouissement de l'ancre; par exemple un mouillage de 300 mètres de long va probablement tirer sur la verge à une incidence tellement parralèle que la pointe ricochera plus qu'elle ne s'enfoncera
Rien pour les mêmes raisons que ci-dessus. A vitesse très faible le safran n'a pas d'action. Artimon.
ok
Une autre idée me tracasse. J'ai parcouru toutes les infos et je n'ai vu nulle part la prise en compte d'un clapot ou d'une petite houle.
Pourtant, cela devrait jouer doublement (j'adoooore les doubles).
Une premeire fois car la houle soulève le canote, si la levée est de 1m, vu les angles, cela tire de 10 à 15 cm sur la longe, ce n'est pas négligeable.
Une deuxième fois car la houle doit déplacer latéralement le canote, non ?
Une deuxime idée me vient : si la quille peut jouer un role de frein au déplacement, il est envisageable d'avoir un système d'accroche pate d'oie avant arrière qui fasse que, en jouant sur les élatsicités, la pate d'oie arrière étant moisn élasqtique que celle de devant, cela provoque lors de gros reculs un pivotement du canote car la traction se ferait sur le coté à l'arrière.
Bonjour
Avec une clapot de 1 m... c'est simple, on a dégagé du mouillage depuis longtemps...
Michel
@ Germain : si il y a de la houle et/ou la mer du vent, c'est que tu n'as pas choisi le bon mouillage
Pas trop d'accord, Germain a raison, le clapot ou la houle peuvent avoir des effets dévastateurs, en mettant en tension brutale le mouillage, et ça peut être super chaud au relevage si l'ancre reste coincée au fond...gare aux doigts et aux pieds qui traînent
Je ne sais pas si ça peut se quantifier,les pro le diront
D'autre part pour une raison x ou y il peut arriver de devoir subir un mouillage avec des conditions pourries,sans pouvoir bouger immédiatement
Un mouillage peut être paradisiaque au début et des conditions différentes formes peuvent changer radicalement la donne
Au cap vert par exemple, quand la houle des dépressions tropicales frappe les mouillages ouverts au sud, l'alize faiblard ne tend plus le mouillage et la houle rentre...impressionnant de voir autour de soi les vagues dérouler sur les hauts fonds
On peut parfois devoir tenir dans des conditions inconfortables et on n'a pas forcément sous la main un autre mouillage juste à côté bien abrité
Chaque situation est particulière, le marin qui assure est celui qui peut s'y adapter, amha
Comme ARTIMON a fait un super boulot, je pense que d'y intégrer l'effet d'une houle peut etre beaucoup plus facile.
la conjonction d'une fin de rafale et d'un clapot malheureux risque de surprendre.
C'est bien sûr un facteur absolument essentiel, qui est toujours négligé car son étude n'est pas facile.
Il y a le rôle du vent et du fetch (avec le choix d'un modèle spectral de clapot/ houle adéquat)
Il existe des études techniques sur le sujet. En voici une à titre d'exemple en lien
Et puis, la houle qui contourne la protection latérale d'une baie (par exemple) par diffraction
En gros, la période propre d'un bateau de 10-12 m est de l'ordre de 3 secondes (ça se calcule, mais il faut un logiciel d'architecture navale). Des formules empiriques existent aussi. Si les vagues ont cette période, il y a résonance, avec amplification des mouvement de tangage, et des chocs très importants se produisent sur le mouillage lorqu'il est tendu. C'est AMHA la cause première des dérapages du mouillage, avant le rôle des rafales.
Voir mon post n° 27 pour une illustration, avec un calcul à la louche...
Le labo de Delft a fait des études poussées sur ce problème (voir image d'une simulation) dans le cadre du calcul des VPP pour des concurrents de la coupe de l'America (mais comme je ne suis pas sûr que cela passionne les foules, je garde ma biblio pour moi...En tout cas, une personne bien connue sur ce forum a déclaré que le problème du clapot ne l'intéressait pas, car c'était un mauvais choix de mouillage... Mais quand on voit qu'un vent faible avec un fetch court peut provoquer des vaguelettes de faible hauteur mais de la période critique, on reste songeur...)
Juste une ref: On the stability of sailboats, A. Craggs, Trafford publication, 2005, avec des formules empiriques
sans parler du bouquin de van Dorn, que j'ai déjà cité ailleurs
http://www.dtic.mil/cgi-bin/GetTRDoc?AD=ADA237420
Après mon expérience de mouillage dans la rade de Praia (Cap vert) ou une grosse houle inattendue est arrivée au troisième jour de mouillage et a commencé à déformer le manillon de ma manille Kong le temps que l'on dérade pour partir en transat, et à l'occasion de ce fil j'ai commencé à regarder ce qu'une houle (à longueur d'onde, distance entre deux crêtes, supérieure à plusieurs fois la longueur du bateau) pouvait générer comme traction sur la ligne. Dans cette expérience le début de déformation du manillon m'indique que j'avais atteint la zone de la limite élastique de la manille soit environ 3 tonnes pour cette manille inox pour chaîne de 12mm donnée à 5t de rupture.
En entrant les données de mon mouillage dans le tableur (longueur de chaîne 35m, bout amortisseur de 5m, hauteur du davier bateau à plat 7m, vent sans rafales notables 10nds longueur de coque 17m) j'ai constaté dans un premier temps qu'un angle de cabrage de 10°, ce qui est déja beaucoup, donné par la houle quand le bateau recule et prend la pente du dos de la crête qui vient de passer, cabrage qui fait passer la hauteur du davier à 8,50m et augmente la distance horizontale du davier à l'ancre de 13cm, j'ai constaté que la tension horizontale pour tenir la chaîne dans ces conditions n'est que de 230kg soit à peu près la tension critique où la chaîne est toute soulevée.
Il se passe donc autre chose pour expliquer une tension de l'ordre de 3 tonnes.
J'ai alors calculé la traction sur l'ancre exercée simplement par le poids du bateau (mon canote pèse modestement 28 tonnes) glissant en reculant sur la pente du dos de la houle.
Si je prends la houle dont je me souviens bien j'estime que sa hauteur creux/crête était d'un bon H=2m et que sa longueur d'onde était de l'ordre de 3 fois la longueur du bateau soit L= une cinquantaine de mètres. Alors à la grosse l'angle de cabrage était la pente à mi hauteur de la houle supposée sinusoïdale, soit alpha (en radians)= 2H/L si je suppose, ce qui était le cas, que la période de la houle était loin de la période du premier mode de tangage du bateau (si cela avait été le cas et que la résonance s'installe comme le coup de la balançoire où on donne l'impulsion au bon moment, en phase, avec l'amplitude max précédente, j'aurais atteint des angles de cabrage impressionnants comme on le voit sur certaines photos et j'aurais certainement dérapé et déradé vite fait sauf qu'il aurait fallu scier la manille d'où le fait que je ne veux plus entendre parler de manille pour frapper mon bout sur la chaîne).
Dans ces conditions la composante du poids qui tire sur la chaîne est simplement T = D x 2H/L D étant le déplacement du bateau, soit avec les données ci-dessus 2240kg. On semble donc approcher par cette formule simple l'ordre de grandeur de la traction subie (je vais calculer la force qui commence à courber le manillon, elle est peut-être inférieure aux 3 tonnes estimées à la grosse. Il est très possible en outre qu'il faille additioner un élément dynamique le bateau reculant sur le dos de la houle (on voit bien la mouette avancer avant que la crête passe puis reculer lorsqu'elle est passée) avec une vitesse faible mais comme la bête pèse 28 tonnes l'énergie cinétique correspondante n'est pas forcément négligeable. En outre la pente maximum de la houle supposée sinusoïdale est en réalité supérieure à 2H/L (je ferai cette correction).
Ce petit calcul sommaire est suffisant, me semble-t-il, pour dire que ce n'est pas la levée de la chaîne par le davier qui crée une partie importante de la traction mais que le facteur principal, de loin, est simplement le poids du bateau associé à la pente de la houle. La formule simple T= D x 2H/L serait donc suffisante pour avoir l'ordre de grandeur de la traction qu'il faudrait multiplier par un facteur dynamique que je prendrais bien égal à 1,25 (j'en ai été impressionné car je n'avais jamais pensé à ça sauf que je sais qu'il faut un treuil très puissant pour tirer mon canote sur une cale. A Jacaré le manutentionnaire enthousiaste qui avait voulu le sortir avec son tracteur bien que je lui ai dit que çà ne le ferait pas avait dû vite y renoncer. Je n'avais pas pensé que le problème était le même sur le dos de la houle).
Je soumets cela à vos critiques.
S'il y en a parmi vous qui connaissent un programme de calcul plus raffiné ou un lien je suis très preneur. Je n'ai pas trouvé mon bonheur sur Internet.
Le problème du clapot est différent car la longueur d'onde est beaucoup plus courte et la cambrure plus forte. La plupart des clapots dans nos mouillages laissent mon canote de marbre sans tangage significatif. Il faudrait des vagues avec une longueur d'onde de l'orde du double de la longueur de ma coque pour commencer à l'émouvoir. Mais là, comme dit plus haut par Yoruk et Larpent, je n'aurai pas mouillé là ou j'aurais déradé vite fait. Artimon
Bien sûr on dégage... Mais même avec une mauvaise houle on dégage... La sécurité est au large
Par ailleurs appliquer des calculs de résonnance, En bassin de carène probablement... mais, dans une baie ou un pêt de courant modifiera les données d'entrée de la houle "Résiduelle" C'est injouable enfin, pour ma maigre expérience
Michel
Bien sûr dans le principe... Mais la question que je pose est celle-ci: au cas où, existe-t-il une combinaison de longueur de chaîne / longueur de câblot ou d'amortisseur qui peut contrecarrer ce phénomène de résonance...
il vaut mieux ne plus être mouillé et gérer au moins mal que de continuer à être mouillé et ne plus rien gérer du tout;
une anecdote :
un mouillage au paradis à sark, vraiment un petit souffle d'air, la nuit s'annonce super; dans la nuit, le vent tourne et on se retrouve perpendiculaire aux rides de "houle" qui rentraient jusque là; on va dire à peine 2 à 3cm de hauteur de ridules résiduelles; et bien le paradis est devenu un vrai cauchemar (de mémoire c'était sur un sun fast 32i donc un bateau pas si petit que ça quand même) et les mouvements du bateau sont entrés en résonnance avec les ridules et l'amplitude était telle que l'on ne pouvait plus tenir sur nos bannettes ... (et c'est d'ailleurs là que j'ai essayé de tester le seau au bout de la bôme pour enrayer les mouvements et que cette technique ne marche pas du tout, mais ça c'est une autre histoire)
Pour les "grandes" longueurs d'onde (par rapport au bateau)
- En ce qui concerne, le phénomène de "surge" (mouvement avant-arrière lié au passage des vagues, van Dorn donne les infos suivantes: 3 images)
Pour la rôle de la pente des vagues et l'accélération induite, je ne connais que cette analyse intuitive de la perte du Sir Winston Churchill dans la Sydney-Hobart de 1998 (lien)
Pour les "petites" longueurs d'onde, voir image 4 (attention: les valeurs exactes dépendent du modèle spectral de houle adopté (Pierson-Moskowitz (comme ici, je pense) ou JONSWAP, et de la profondeur !)
Si la période propre du bateau est de 3 secondes, une houle d'environ 15 m de longueur d'onde et de hauteur significative ( h1/3) de 80 cm va provoquer le résonance redoutée:
PS je ne retrouve plus sur mon DD le schéma équivalent pour l'autre spectre...
SUITE des images dans le post suivant
http://www.jordanseriesdrogue.com/d_15.htm
Pour le fun, deux images de voiliers 'sauteurs' de ma collection (l'un dans le chenal de La Trinité)
On dégage, oui si c'est vraiment nécessaire...
À Boa vista, tjrs au cap vert, on était au mouillage quand ça a commencé à rentrer...
Pratiquement tout le monde a decampé, c'est vrai que ça déferlait pas mal... Impressionnant mais gerable...
Comme mon voisin on a posé un mouillage arrière-avec un amortisseur pour les à-coups
On avait de l'eau sous la quille pour tenir et un beau sable compact
Une demie heure après il était sur son surf et moi sur ma planche à voile ... On s'est amusés comme des gamins toute l'après-midi
La nuit le spectacle était magnifique avec la lune et le lendemain plus rien...
Il a fallu batailler après pour récupérer les mouillages enterrés sous le sable avec la houle
Bon,ça n'était pas la fin du monde, même si pas grand chose ne tenait sur la table,on a bien rigolé !
Je ne suis pas superman ni super navigateur,mais si j'avais du aller au large chaque fois que les conditions étaient un peu dures j'aurais loupé pas mal de magnifiques mouillages ou justement tout le monde était parti et où on se retrouvait peinards avec ceux qui étaient restés
Ceci dit il m'est arrivé évidemment de bouger en pleine nuit après une renverse musclée dans des fonds très faibles
Tous les mouillages ne sont pas plats avec 10 gentils noeuds de vent...
Ps quand j'écris sur le téléphone les mises à la ligne ne marchent pas une fois le texte publié... J'ai loupé qque chose ?
Tu peux entretenir sans pb une oscillation à la frequence 3 f avec une frequence f avec plus ou moins de succès, donc l'addition ne sera peut etre pas aussi opportune mais elle y sera.
Le pb des vibrations est un groooooooos pb très éprouvant pour les mécaniques.
NB : vu ton esprit curieux et très pertinent, n'as tu pas pensé à t'équiper d'instrumentation légère pour mieux observer les mouvements ?
Tu as G-sensor Logger gratuit sous android qui te permet d'enregistrer les mouvements :
The application capture the accelerometer sensor (or G-sensor) data into a file
Features
1. The magnitude, minimum and maximum are calculated.
2. The captured data can be save in comma-separated values (CSV) file for further analysis. The csv are located in SD card "G-Sensor_Debug" folder.
3. Limit 10000 data points
4. Direct upload CSV file to your Dropbox via built-in Dropbox engine
5. Support English, German, French, Italian, Spanish, Portuguese, Trad. Chinese, Simplified Chinese and Japanese
https://play.google.com/store/apps/details?id=com.peterhohsy.gsensor_debug&hl=fr_FR
@Pytheas
Comme tu l'as compris nos interventions se sont croisées.
On est d'accord que s'il y a résonance il faut dérader le plus vite possible (et c'est pourquoi il faut se garder à l'écart de tout système qui sont longs ou qui peuvent devenir impossible à larguer). Je pense que pour nous les calculs de tension si le bateau entre en résonance n'ont qu'un intérêt académique et sont effectivement certainement compliqués.
Par contre une houle qui rentre dans une baie ou une rade portuaire avec une période très différente du bateau (houles de grandes longueurs d'onde) est un cas qui arrive en croisière. Ce qui est alors intéressant pour nous est de connaître l'ordre de grandeur des tensions sur notre ligne de mouillage en observant la longueur d'onde et le creux (c'est pas toujours facile de les estimer mais à mon avis une estimation à 30% près est suffisante), car il faut vraiment que ce soit de grosses houles pour que cela devienne dangereux. Que penses-tu de la formule T=1,25 x déplacement du bateau x 2H/L? elle donne le bon ordre de grandeur de la tension subie (je dois quand même vérifiée la limite élastique du manillon du Kong par un calcul de RDM) mais est-elle extrapolable à d'autres déplacements et d'autres houles, je n'en sais rien.
Si tu as des formules empiriques sous la main j'aimerais bien connaître ce qu'elles indiquent dans le cas de l'expérience ci-dessus qui a l'intérêt de connaître l'ordre de grandeur de la tension max subie. Ces formules empiriques ressemblent-elles de près ou de loin à la mienne évidemment très sommaire. Encore que dire que la tension subie est proportionnelle au déplacement et à la pente max de la houle avec un coefficient (pifométré) prenant en compte des charges dynamiques supplémentaires modérées car on est dans le cas où la fréquence de la houle est bien découplée de la fréquence propre du bateau n'est pas forcément idiot. Cordialement. Artimon.
On dit que la mer travaille... J'adore cette expression
Michel
Pour les vagues et en particulier les vagues célérate, Michel Olagnon (X-ENSTA) de l'Ifremer Brest a consacré une bonne partie de sa carrière à les analyser.
Il a écrit un livre (en partenariat avec une artiste peintre passionnée de vagues scélérates) parfaitement accessible "anatomie curieuse des vagues scélérates" aux éditions Quae. Remarque : Il ne fait qu'évoquer l'équation de Schröninger.
Dans son livre il n'y a pas d'équation mais il doit les connaitre!
J'ai suivi une conférence qu'il donnait à Concarneau à l'occasion de "livre et mer". Il m'a expliqué des phénomènes de réflexion de la houle sur les rives courbes d'une baie qui produisent ponctuellement des vagues très hautes ( le cas échéant déferlantes) par rapport aux vagues moyennes. Ce ne doit pas être bon de se retrouver au mouillage au mauvais endroit.
Eric
Merci Pytheas pour ces liens très intéressants. Mais comme je l'ai dit plus haut ce qui me semble utile pour nous est de connaître à la grosse quand une houle qui rentre devient dangereuse pour notre mouillage. Car je partage l'opinion de JMarco que c'est parfois bien dommage d'appareiller d'un endroit très chouette où on souhaiterait rester.
A ce sujet je savais que le mouillage arrière était très utile pour orienter le bateau face à la houle mais cette discussion m'amène à réaliser qu'en tendant les 2 mouillages (raisonnablement) on doit limiter le mouvement avant/arrière du bateau (surge) donc les tensions sur la ligne de mouillage (là encore les bateaux tout chaîne....!).
Le document que tu cites parle bien du surge et donne une évaluation du mouvement du bateau et donc donne une entrée de calcul de tension de la ligne mais ne parle pas de la pente sur laquelle glisse le bateau. Pour moi, au stade actuel de mes connaissances, le poids du bateau sur la pente doit largement l'emporter (tout au moins pour les bateaux lourds comme le mien) sur l'impact du mouvement du bateau. Dans la réalité il y a bien les deux phénomènes, liés d'ailleurs, l'un tire sur la ligne par la composante du poids parallèle à la pente (comme la voiture sur le plan incliné d'un de tes liens associé au naufrage du W Churchill), l'autre en reculant tire aussi sur la ligne qui se tend en s'allongeant.
Je vais essayer, dans mon expérience de Praia, de calculer la tension sur l'ancre résultant du surge indiqué dans le lien pour voir si j'obtiens un ordre de grandeur de la limite élastique du manillon de mon Kong ou quelque chose de nettement plus faible. les paris sont ouverts.
Artimon
PS le creux de la houle augmente comme nous le savons tous lorsque les fonds remontent, jusqu'à déferler lorsqu'ils deviennent faibles. Aller mouiller un peu plus profond est aussi une disposition utile dans ce genre de situation. A Praia la grosse houle se découpait très bien de profil en longeant un long remblai empierré. Elle dessinait parfaitement la longueur d'onde qui se réduisait et les creux qui augmentaient en se rapprochant de la plage. Si j'avais mouillé par 12 ou 15m j'aurais très significativement réduit (2H/L) la pente et le creux.
@ artimon : le problème c'est qu'il faut plus de 50m de fond pour qu'il n'y ait pas d'influence du fond sur la houle (et encore dans une zone sans courant parce que si il y a du courant ...)
Comme ARTIMON .... ben mon colon , ça c'est du cirage de botte . J'en suis fier pour lui , Belle reconnaissance , en plus il a un tres beau guideau avec ,alors la ca ma un peu décus , il y avait une chaine ,fort belle ,elle aussi . tien au fait lui as tu demander a quoi ca sers
mais moi je trouve que ça fait un peu C.V quand même , tu trouve pas ????
Par analogie avec le systeme masse + ressort, on peut déduire que la raideur du ressort est forcément très dépendante de l'amplitude.
Pour rester dans un systeme classique, il faudrait que les forces de rappel (donc les volumes d'eau déplacés) soient % à l'angle de rotation.
Dans le cas d'un bateau, les formes de coques produisent un couple de rappel beaucoup plus fort que % à l'angle, on est très loin de la proportion il me semble surtout en tangage.
Le système classqiue s'applique à une barge rectangulaire (parallelepipède), le couple de rappel est alors % à l'angle.
Les périodes propres du bateau dépendrait fortement de l'amplitude.
Périodes propres :
- pour une oscillation haut bas
- pour un tangage
- et pour un roulis. (qui ne doit pas impacter pour la chaine)
1 - OK pour la résonance, c'est complexe à calculer mais je suis persuadé que ce cas arrive en pratique...
2 - J'ai du mal avec le raisonnement impliquant le déplacement du bateau. La formule a évideement un sens, mais il s'agit d'une raisonnement statique. Or le système n'est pas à l'équilibre. L'application de cette force conduit à une accélération, donc à une vitesse, donc à un déplacement vers l'arrière qui va augmenter la tension sur le mouillage, mais qui dépend du temps d'application. Or celui ci est bref. De plus, le bateau va descendre, ce qui va faire parcourir au davier une courbe qui va augmenter la longueur de la projection horizontale de la position du bateau par rapport à l'ancre.
Pour tout dire, je suis aussi dubitatif concernant le phénomène de surge. Il est certainement pertinent lorsque la dimension du bateau est petite devant la longueur d'onde de la houle (cas de la mouette posé sur l'eau). Mais lorsque la longueur d'onde est égale au double de la longueur du bateau par exemple, l'effet est nul comme on le voit clairement sur ce schéma (je crois ????)
Je me demande si les chocs sur le mouillage ne s'explique pas plus simplement par le fait que le bateau monte et descend quasi verticalement du fait de la houle. Sur une crête, la distance entre le davier et l'ancre est évidemment supérieure à celle qui existe en l'absence de houle...
Numériquement, pour une houle de 1 m (entre crête et creux), la différence est faible (environ 6 cm (en projecton horizontale) à 50 m de l'ancre pour une hauteur de 6,5 m par rapport à 6 m)
Mais, dans 6,5 m de hauteur fond-davier, pour une chaîne de 10 de 50 m entièrement levée du fond (force = 370 kg) et tendue linéairement (F infinie) la différence horizontale n'est que de 14 cm. Je ne sais pas faire le calcul de la force nécessaire pour 'gagner' 6 cm sur 14, mais j'ai l'intuition qui cette force est importante.
Artimon, sais-tu faire ce calcul ?
Bonjour et bravo
J’arrive à comprendre… dire si il y a ici de bon s pédagogues ici (Germain, ne te sens pas visé…)
Sur ce phénomène houle, on admet qu’elle soit résiduelle, et que l’on insiste au mouillage, pour de multiples raisons, il manque un équipier qui n’est pas encore revenu, ou la cuisinière a décidé qu’on ne partirait qu’près la vaisselle faite, ou plus scotchant, on est sur une plage topless, voire bottomless, et on y trouve des créatures de rêves ne craignant pas les outrages de la pesanteur…
Même dans ce cas de figure un ne traîne pas au mouillage face à la houle, qui annonce du vent voire beaucoup de vent.
Mais… et c’est ce que l’on appelle souvent à tort « houle résiduelle », on peut avoir affaire (et c’est souvent le cas) à un « clapot résiduel » de la houle qui passe par le travers devant la jolie baie, qui lui peut être désagréable mais rarement dangereux pour la tenue du mouillage. La technique recommandée par Rod Heikell est d’embosser une deuxième ancre par l’arrière, las l’axe de ce clapot
Michel
Rod Heikell que l'on sait expert pour trouver ls bons mouillages![](/Fck_Editor/editor/images/smiley/msn/angel_smile.gif)
quand elle ne travaille pas, elle veille et alors
"On dit que la mer veille..... J'adore cette expression."
Pouetpouet le pouette
Tu as raison les forces dynamiques sont beaucoup plus importantes que je pensais dans ce cas et il faut oublier la formule trop simple que j'ai d'abord imaginé avant de modéliser le mouvement du bateau soumis au passage de la crête de la houle et au rappel de sa ligne de mouillage.
J'ai réussi à modéliser ce mouvement d'une façon plus simple que je croyais en me servant du tableur.
Le bateau n'est plus soumis à la seule force du vent mais à celle-ci plus la gravité qui fait avancer et reculer le bateau, la mouette ou les particules d'eau en avant puis en arrière suivant le sens de l'inclinaison de la face de la vague. La traînée du bateau est quasi nulle car le mouvement relatif de l'eau et du bateau est quasi nul.La pente moyenne est égale à 2xH/L (H, le creux, L la longueur d'onde) soit des angles faibles (pour les grands angles à l'approche du déferlement on aura dérapé depuis longtemps). Alors les choses s'expriment simplement (le détail des calculs figurera dans la feuille explications):
- cas de figure où le vent est opposé au sens de la houle. C'était mon cas dans la baie de Praia (alizé de NE et houle de SW). Dans ce cas quand la crête arrive le bateau avance sur la face avant de la crête d'une quantité Pi x H/2 et donc détend la ligne (la feuille mixte du tableur montre alors suivant les cas une ligne soit totalement détendue soit même un léger mou. Alors (c'est le pire cas) quand la crête est passée et que le bateau glisse en reculant sur la face arrière on se trouve dans le cas d'une rafale virtuelle induisant un fardage égal à la force additionnelle de gravité, ce fardage étant égal à 2 x D xH/L (D le déplacement, le poids exprimé en kg, du bateau, H le creux et L la longueur d'onde). C'est un cas semblable à la rafale de nos mouillages qui cueille les bateaux par pétole.
Il suffit alors d'introduire dans le tableur un fardage nul (ou quasi nul) Fo (cellule K20) et le fardage du vent établi Vo+la rafale virtuelle induite par la gravité 2D x H/L. Le tableur donne alors la tension max correspondante (quand le bateau atteint la fin de son recul).
- cas de figure où le vent est dans le sens de la houle. Alors la tension max est plus basse puisque le bateau part de sa position initiale avec une ligne plus ou moins tendue suivant la force du vent établi puisque lorsque la crête arrive elle commence par tendre la ligne sans lui donner du mou préalable comme ci-dessus.
J'ai introduit cela dans la version V5 qui est bientôt prête. Un indice 0, 1 ou 2 modifie le calcul des fardages pour tenir compte des situations sans houle, houle dans le sens du vent et houle opposée au vent.
Avec mon bateau les simulations montrent que l'on peut tenir des creux jusqu'à 2m pour des houles de 7s de période (longueur d'onde 77m) si on mouille long (multiple de 7) en ligne mixte (le tout chaîne dérape depuis longtemps et l'amortisseur à plat pont depuis assez longtemps) en mettant beaucoup d'élasticité (moitié chaîne, moitié câblot).
Le mouillage arrière nécessaire si le vent n'est pas perpendiculaire à la houle (ce qui rendrait la situation plus qu'inconfortable à cause du roulis) limite un peu la détente de la ligne dans le cas vent opposé à la houle. Je dis un peu car il ne faut pas trop le tendre (et il faut impérativement qu'il ait lui aussi de l'élasticité) au risque d'ajouter une force suplémentaire significative sur la ligne principale quand le bateau recule et tend le mouillage arrière, ce qui accélérerait le dérapage (je l'ai simulé). Artimon.
@ Germain : tu n'as pas déposé ton invention ? dépêches toi car les ricains, ce sont des rapides et, avec eux, c'est world-wide ...
Au bout de la bôme, non, mais en haut du mât ? y monter un jerrican ?
Quel est ton bouquin de technique ?
cela s'appelle un mat de cocagne .
à ancrer pardi et d'ailleur si on ne met pas la chaine on perd l'ancre ! ce qui fait couler beaucoup d'encre...
?????? en bout de bôme, le seau 1m sous l'eau, lesté, et pas par les trous autovideurs de cockpit mais bien la bôme déportée au maximum. Fallait-il le préciser ?
Quant au jerrican en haut du mât.... pas très agréable d'avoir un truc qui valdingue en tête de mât.....même s'il est vrai que cela diminue légèrement la fréquence de résonnance du rouli.
Roger
Bravo Roger . Premiere réponse et elle est bonne . Donc tu gagne la machine a coudre ,elle fait des point droit et des points en zig-zag .(avec réservoir d'ouzo
)
fin du con court
Le seaun est une bonne idée mais pas en bout de bome, en haut du mat, ainsi on augmente énomrémént le moment d'inertie, on remonte le cenrte de gravité, on remonte aussi le centre de pivotement, donc on augmente aussi l'effet frein de la quille. Le but étant de diminuer, comme tu le dis, la fréquence de résonnance.
30 kilos en tete de mat à 20 metres doit bien valoir 180 kilos de lest dans la quille en plus.
@ roger : oui oui ! J'avais tout bien fait comme c'est écrit dans le manuel des Castors juniors; mais c'est un tel bordel à mettre en place pour un résultat plus que douteux (et tout ça forcément en pleine nuit et là j'attrape vite les nerfs et qu'à côté de moi les jurons du capitaine haddock sont ceux d'un enfant de choeur...) donc j'ai arrêté là vite fait mes tentives pour une solution toute simple qui consiste à déplacer le point de tire du mouillage de façon à tourner l'étrave du bateau face aux vaguelettes et la nuit redevient paradisiaque;
je précise de suite que cela n'est valable que pour des temps de demoiselle, hein ? Allez pas me chercher des poux là-dessus; de plus il faut imperativement un mouillage mixte
Non on ira pas te chercher des poux dans la tête, du moins, pas ceux qui naviguent.... Ce sont souvent des problèmes liés à la renverse des thermiques. Si tu as une annexe à poste, la solution facile est d'embosser sur une fortress, avec 5 m ce chaîne et une ligne légère. C'est elle que je bosse sur une patte d'oie à l'arrière ce qui permet des règlages...
Michel
Régler une patte d'oie en poupe, une technique pratique et élégante:
http://www.plaisance-pratique.com/regler-un-mouillage-en-poupe
http://www.plaisance-pratique.com/regler-un-mouillage-en-poupe
j'ai déja essayé, en effet c'est vite le bordel et s'il faut apareiller du suite la misère. Par contre l'ancre arrière, si la place le permet, très facile.
J'ai 2 ancres à l'étrave, je mouille la première tout chaine, je recule de 70m,je mouille la 2ème (mixte 10 de chaine + bout de 20mm) et j'avance de 30m je met une poulie ouvrante sur le bout et je tend le tout au winch sur l'arrière du bateau. Simple, pas besoin d'annexe. Si le vent tourne je peux appareiller dans un sens ou l'autre. Ce sera encore plus facile lorsque j' aurai installé un 2ème guindeau.
Quant à déplacer le point de tire, comme tu dis par temps de demoiselle; plus fort le bateau tire des grands bords....
Quant au poid dans les haut!!!
La période en seconde de la houle n'est pas stable comme une horloge car il y a souvent plusieurs houles qui se mélangent, yc avec les retours de la cote.
Je n'ai pas de winch électrique pour les drisses, je ne tient pas à démolir mon feu moteur à mi mât et je n'aimerai pas avoir un truc qui branle la haut !
Et personellement je suis déja monté en haut du mât lorsque ça roule et je n'ai pas remarqué de différence, Si ce n'est que j'ai attrapé le mal de mer et qu'il a eu de la peine a disparaitre!
Souvent les voisins me disent que mon bateau ne roule pas et pourtant lorsque j'ai des gros coups de roulis je regarde dehors tellement ça m'énerve et je suis le seul à rouler !!!! Ils font pareils !!!
Alors je pense au dicton: bateau rouleur bateau marcheur et je me fait un Ti-punch
Mes mouillages les plus rouleurs: le nord de la Dominique; FatuHiva, baie des vierges; St-Hélène
Roger
L'ancrage dans l'eau, le frein dans l'eau, idée que j'avais émise sans trop de succès semble avoir été étudiée aux USA
("On n'invente jamasi rien" DUCON Lajoie)
Un rapport (lien ci-dessous) témoigne d'essais très concluants et très sécuritaires.
Comment le mettre en oeuvre ?
http://www.jordanseriesdrogue.com/pdf/droguecoastguardreport.pdf
Hé bien c'est simple, tu nous fais un article, en expliquant, tu joins de photos ou des croquis
Puis tu analyses et développe des hypothèses
Tu peux faire des rechecherches sur le net
Ceci fait tu pourras nous soumettre des options...
C'est vraiment simple à faire
Michel
donc tu ne contestes pas le principe ? tu t'inquietes jsute de la mise en ouevre ?
NB : ta musique piano est super, j adore (1er lien)
Michel, l article était donné en lien, je te le redonne (2nd lien) , tu ne l'as aps lu ? Ils ont fait pas mal d'essais
http://www.yachter.fr/files_31/publication/navigation/mouillage/index.html
http://www.jordanseriesdrogue.com/pdf/droguecoastguardreport.pdf
Super le professeur IMAGINE341 a encore frappé( un ou deux P professeur ) pas pire y mords a chaque fois
Bonjour Yoruk
Quand tu pense que se type il ni a pas si longtemps ,sortait cette belle phrase : de tout temps la simplicité facilité la fiabilité
Il vient de découvrir ,pourquoi faire simple quand on peu faire compliquer
Et paf je suis le 400ème
Ce n'est pas les vaguelettes qui font rouler le bateau, (pas tanguer! )mais c'est bien la longue houle presque invisible avec des distances entre crètes de plus de 10m.
Lorsque j'ai essayé le bidon sous l'eau au bout de bôme déportée, dans un mouillage assez encombré, la nuit j'ai presque vu un bateau toucher ma bôme en passant à côté de moi, alors faut-il mettre un feu en bout de bôme.....
Roger
Bravo Roger tu viens de gagner (encore quel veinard tu fait toi )un abonnement a Hé Ho hisse et Ho et hisse
Soit pas triste Germain , alias ,alias ,alias ,alias .....t'as trop se speudo
c'était une ....JOKE allez un petit sourire pour fair voir que t'as tu n'as jamais penser que l'on (s ) était sérieux .
Tu m'aime ...moi non plus![](/Fck_Editor/editor/images/smiley/msn/wink_smile.gif)
J'ai enfin trouvé par hazard à quoi sert la chaine d'ancre
à poser pour les photos en version titanic ou miniature
Roger
Tout dépend de ce que l'on appelle ancre flottante: (mis à part sur les radeaux de survie)
Une véritable ancre flottante est frappée en proue de navire et sert notamment à éviter de faire cote quand le vent porte le navire à la cote: elles doivent être d'un diamètre conséquent pour être efficaces et il est donc impossible de les mettre au mouillage, le diamètre pour un 50 pieds étant de plus de 6 mètres avec pas mal de sangles genre parachute; ces ancres sont utilsées pour contrer de fortes dérives et comme un parachute elles mettent pas mal de distance pour se gonfler
Certains appellent ancre flottante les traînards pour éviter que les coques à forme anciennes ne se mettent en péril par mer de l'arrière, soit en partant au surf soit en étan roulés en se mettant en travers; les traînards sont généralement des amarres passées en boucle ou des drisses filées pour garder de la vitesse au bateau. les trainards sont généralement beaucoup plus petits que les ancres de proue et il est très délicats de trouver le bon réglage car le bateau doit conserver de la vitesse sinon il encaisse des déferlentes sur son arrière et doit être suffisament fréiné pour ne pas culbuter ou sancir. l'ancre flottante style parachute serait en ce cas déconseillé
Ces deux "installations" sont toujours délicates car il faut en régler la longueur et leur établissement en fonction des vagues.
Maintenant, il se vend de petites ancres flottantes pour satisfaire le materiel de sécurité; pas bien grosses, on peut effectivement peut être les frapper quelque part sur le mouillage pour servir d'amortisseur: le problème c'est qu'elles constituent un danger potentiel pour les autres bateaux car elles sont invisibles la nuit et immergées et flottants à mi eau elles peuvent s'entortiller dans une hélice ou un safran s'il n'ya a plus assez de vent pour les tenir en tension.
Par ailleurs, où aller vous la frapper ?
Sur l'oeil de la verge elle contribuera au désenfouissement
sur la partie enfouie de la chaîne c'est peut être possible, mais c'est un piège pour les autres bateaux
sur la partie relevée de la chaîne ? elle n'aura plus d'efficacité sur la tenue du mouillage mais uniquement sur les embardées du bateau.
Mais pourquoi utiliser un amortisseur potentiellement dangereux quand il y a d'autres solutions
Une précision: grâce à Dieu et la Providence je n'ai jamais eu à utiliser d'ancre flottante
Un point sur lequel j'aimerais revenir et auquel il n'a pas été répondu: connaître la longueur de mouillage à ne pas dépasser dans la mesure ou une angulation trop faible ne contribue plus à l'enfouissement de l'ancre; par exemple un mouillage de 300 mètres de long va probablement tirer sur la verge à une incidence tellement parralèle que la pointe ricochera plus qu'elle ne s'enfoncera
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