chaine d'ancre : a quoi ça sert ?

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TRAWLER
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réponse n°254834
Artimon a écrit :
je pense ( je vais le vérifier) que sur un seul recul il faudrait un sacré amortisseur pour dissiper une énergie substantielle. Ce ne serait non plus pas très simple à mettre en œuvre. 
Artimon

 C'est, sauf erreur à mal comprendre le problème, l'usage des ressorts ou amortisseurs caoutchouc que l'on installe sur les amarres aux taquets des pontons.

Si vous mettez une main de fer avec amortisseur, vous avez le même effet que vous pouvez multiplier par une patte d'oie.

Parfois j'ai peur des polytechniciens  Sourire

Anonyme (non vérifié)
réponse n°254835

 @artimon

" @à Germain



Ce que tu dis est correct."
souvent !!  

Récapitulons le fil :
1/ c'est encore un troll
2/ il fallait faire des recherches avant de poster
3/ tous les 2 ans c'est la meme question

l'ancre flottante apparait (enfin) au post 122 !!!
pour un "troll" répété tous les 2 ans, c'est pas trop mal, non ?

4/ au 124 ? "que vient faire une ancre flottante dans ce sujet ?"

      Humanité, je vous aime !!  

Bref, il serait bien de dimensionner tester ou voir comment une ancre flottante qui doit peser 500 grammes peut aider à limiter les tensions sur l'ancre.
Il ne m'étonnerait pas que 4 petits parapluies disposés dans l'eau aux 4 coins du bateau suffisent à stabiliser toutes ces fluctuations.
Comment les calculer ?

NB : 1.5 noeuds, c est 3 km/h et je me voie tres tres mal marcher à 3 km/h en tirant sur un sac à courses dans l'eau. Le "fardage dans l'eau" est à mon avis colossal.
La facilité à laisser tremper dans l'eau un sac qui va se gonfler comme un parachute au moindre mouvement me parait assez simple à réaliser et de ne couter que dale.

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TRAWLER
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réponse n°254836
- soit théoriquement ajouter des moyens de dissiper l'énergie comme l'ancre flottante, chaînes raguant sur le fond, friction au davier...Mais le bateau ne reculant que lentement (de l'ordre de 1,5 nds) il faudrait une ancre flottante très grande pour avoir quelque efficacité sans compter la complexité de mettre en œuvre un tel dispositif. 

Chaîne raguant sur le fond: effet infime en regard des forces engagées; le frottement à des effets certes mais dans un fluide et sur du sable et pire sur un herbier on peut en douter

friction au davier: effet epsilon la friction doit s'exercer sur un centimètre carré et le davier est généralement équipé de rouleau

ancre flottante: essayez d'imaginer: votre ancre coule car le bateau ne fait pas route à sec de toile mais est ancré au fond, c'est à dire qu'il n'a pas par son inertie la force propulsive suffisante pour faire gonfler votre ancre et quand il va remonter sur son ancre métallique votre ancre flottante va aller la rejoindre pour un petit bisous bien enlacée au fond de l'eau;

Vous n'avez pas pensé au cerf volant assisté par ordinateur, mais il ne faut pas qu'il dépasse l'ancre! Aie Aie

Maintenant, j'ai encore aussi  peur des centraliens Sourire

Anonyme (non vérifié)
réponse n°254838

 "ancre flottante: essayez d'imaginer: votre ancre coule car le bateau ne fait pas route à sec de toile mais est ancré au fond, c'est à dire qu'il n'a pas par son inertie la force propulsive suffisante pour faire gonfler votre ancre et quand il va remonter sur son ancre métallique votre ancre flottante va aller la rejoindre pour un petit bisous bien enlacée au fond de l'eau;"

moi y en a pas comprendre : des bisous à la chaine ? au fond de l'eau ? enlacés ? tu nous rejoue histoire d'eau ?

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TRAWLER
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réponse n°254839

 Germain 

C'est simple ton ancre flottante c'est un parachute avec des sangles et des bouts de ficelle

Ton ancre ne va pas gonfler car le bateau n'a pas de mouvement de dérive; une ancre flottante est un système pour freîner un bateau qui dérive et qui donc a une vitesse régulière, comme les parchutes en queue d'avion; ce qui n'est pas le cas au mouillage 

donc le tout va pendouiller et s'emmêler sur ta chaîne d'ancre, voir bien s'entortiller comme un spi qui fait coquetier.

A la limite tu peux songer à des sortes de paravannes horizontales qui se replierait lorsque le bateau avance et se déplierait en résistant lorsqu'il reculerait

Mais comment monter un bordel pareil !

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réponse n°254840

@ Germain : je suis de tout coeur avec toi; tu es super bien parti avec ton idée de limiter les mouvements au mouillage par l'utilisation d'ancres flottantes; fonce ! la marine te regarde;
(je me doutais qu'il y avait une embrouille de ce type sous ta remarque mais j'ai préféré poser la question au cas où ce serait seulement mon mauvais esprit qui me jouerait des tours ...)

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TRAWLER
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réponse n°254841

 Pour un 35-40 pieds il faudrait une ancre flottante de 5, 5 mètres de diamètre pour avoir une "certaine" efficacité selon le constructeur para-tech (l'une des meilleure ancre flottante)

et pour un 45 pieds, 7.3 mètres

et en comptant le mouvement oscillatoire latérale il faut bien prévoir un minimum de 30 mètres de diamètre autour de l'axe

C'est un engin à déployer qui permet de lier connaissance avec ses voisins

la meilleure solution ne searit-elle pas d'amener sa bétonnière et de couler son corps mort ?

Anonyme (non vérifié)
réponse n°254848
Odysseus Marseille a écrit :
 Germain 

C'est simple ton ancre flottante c'est un parachute avec des sangles et des bouts de ficelle

Ton ancre ne va pas gonfler car le bateau n'a pas de mouvement de dérive; une ancre flottante est un système pour freîner un bateau qui dérive et qui donc a une vitesse régulière, comme les parchutes en queue d'avion; ce qui n'est pas le cas au mouillage 

donc le tout va pendouiller et s'emmêler sur ta chaîne d'ancre, voir bien s'entortiller comme un spi qui fait coquetier.

A la limite tu peux songer à des sortes de paravannes horizontales qui se replierait lorsque le bateau avance et se déplierait en résistant lorsqu'il reculerait

Mais comment monter un bordel pareil !

Je pense qu'un parachute à l'abandon accroché comme il faut, se déploiera encore plus facilement qu'un parachute dans l'air et cela dès le moindre déplacement : on le fait quand tu veux !!

Le but n'est pas d'arreter un bateau à l'arret mais bien de le freiner dès qu'il entame un déplacement.
Freinage % au carré de la vitesse du déplacement.

NB : je donne le lien d'un dossier ........ STW vieux de 12 ans au sujet des parachutes !!

http://www.stw.fr/dt/display_dt.cfm?dt=77

Anonyme (non vérifié)
réponse n°254849
Odysseus Marseille a écrit :
 Pour un 35-40 pieds il faudrait une ancre flottante de 5, 5 mètres de diamètre pour avoir une "certaine" efficacité ...

"Tout est dans le certain."

              Fernand Reynaud

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- Pirogue 2 Places (Monocoque)
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réponse n°254852

Bonjour a tous .
Sans vouloir vexer personne ,mais a la question premiere de ce fil , aucun savant n'a encore repondu a cette simple question ,a quoi sert une chaine d'ancre ....
A rien
A pas grand chose
A faire beau
A pas faire beau
Vous ne faite que des réponse de politiciens
Ca sert a quelle que chose oui ou non

etc etc

Anonyme (non vérifié)
réponse n°254856
Branca a écrit :
 Pour ce que cela vaut, j'ai essayé une ancre flottante au mouillage (mouillé par ancre "solide").
De petite taille, je l'ai mise à l'avant, réliée à la chaîne là où elle rentre dans l'eau (chaîne qui rentre dans l'eau pratiquement verticale car j'ai un long amortisseur en cablôt). Elle fonctionne alternativement d'un côté et de l'autre, selon les mouvements de l'étrave du bateau.
Dans un bateau plutôt lourd, elle ralentit un petit peu le mouvement à droite et gauche; dans un bateau léger l'effet est décidément convaincant: quand le bateau après rappel passe avec l'avant dans l'axe du vent et commence à démarrer son mouvement sur l'autre côté, son acceleration est décidément moindre, il tire des bords beaucoup plus courts, c'est visible à l'oeil nu.
Peut-être avec un bateau plus lourd il faut une ancre flottante plus grande (?), mais je ne l'avais pas donc pas d'essais.
.
J'ai aussi essayé la petite voile en V qu'on met à l'arrière, là c'est flagrant, le bateau reste planté dans l'axe du vent (allez disons oscillations très tolérables), rafales ou pas rafales.
J'ai une petite vidéo où on voit mon bateau rester tout droit avec la petite voile en V et à l'arrière deux autres bateaux (quillards) faire de l'essuie glace de 30° de chaque coté, bien sûr on ne peut pas comparer des bateaux différents (donc différente repartition du fardage, de la résistence hydro, etc), mais bon, une fois trouvée l'inspiration par les calculs, il faut voir en pratique qu'est-qu'on fait, en ce qui me concerne ce sont des techniques que je trouve très convaincantes (même avec un nombre d'essais assez réduit) en ce qui concerne la réduction des forces de rappel (bien sûr en plus des amortisseurs, etc etc).

 

Tu peux nous donner des infos sur les tailles ?
Il existe aussi des ancres flotantes à plusieurs cones en série.

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catamaran
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réponse n°254857
Germain a écrit :
Sur la quinzaine des derniers posts, je déplore une douzaine de posts de membres

- qui n'apportent rien
- qui de manière délibérée ne respectent pas le débat et s'en fichent
- y a-t-il moyen de balancer ces posts en cours de récré ? ou à la poubelle ?

est ce habituel sur STW ?
Désolé mais c'est carrément pénible !

 Bonsoir à tous

Bin  mon Paco, le moins qu'on puisse dire c'est que t'as pas bouffé un clown ce matin....
Heureusement que t'es là pour remettre de l'ordre parce que l'ambiance virait rigolade et ce n'est pas acceptable, c'est sérieux comme sujet ...
En même temps, mais bon, je ne suis pas un exemple loin s'en faut, mais moi à la fin je n'y comprend plus grand chose, je me demande même si les 80 m de chaine de 12 avec une nouvelle Rocna 55kg dont je viens d'équiper ma canote va m'être encore utile!
Bonne soirée à tous, belle journée mon Raymond...
Pascal qui prépare sa danseuse por Beaulieu.... 

Anonyme (non vérifié)
réponse n°254866
Branca a écrit :
Germain a écrit :
Branca a écrit :
 Pour ce que cela vaut, j'ai essayé une ancre flottante au mouillage (mouillé par ancre "solide").
De petite taille, je l'ai mise à l'avant, réliée à la chaîne là où elle rentre dans l'eau (chaîne qui rentre dans l'eau pratiquement verticale car j'ai un long amortisseur en cablôt). Elle fonctionne alternativement d'un côté et de l'autre, selon les mouvements de l'étrave du bateau.
Dans un bateau plutôt lourd, elle ralentit un petit peu le mouvement à droite et gauche; dans un bateau léger l'effet est décidément convaincant: quand le bateau après rappel passe avec l'avant dans l'axe du vent et commence à démarrer son mouvement sur l'autre côté, son acceleration est décidément moindre, il tire des bords beaucoup plus courts, c'est visible à l'oeil nu.
Peut-être avec un bateau plus lourd il faut une ancre flottante plus grande (?), mais je ne l'avais pas donc pas d'essais.
.
J'ai aussi essayé la petite voile en V qu'on met à l'arrière, là c'est flagrant, le bateau reste planté dans l'axe du vent (allez disons oscillations très tolérables), rafales ou pas rafales.
J'ai une petite vidéo où on voit mon bateau rester tout droit avec la petite voile en V et à l'arrière deux autres bateaux (quillards) faire de l'essuie glace de 30° de chaque coté, bien sûr on ne peut pas comparer des bateaux différents (donc différente repartition du fardage, de la résistence hydro, etc), mais bon, une fois trouvée l'inspiration par les calculs, il faut voir en pratique qu'est-qu'on fait, en ce qui me concerne ce sont des techniques que je trouve très convaincantes (même avec un nombre d'essais assez réduit) en ce qui concerne la réduction des forces de rappel (bien sûr en plus des amortisseurs, etc etc).

Tu peux nous donner des infos sur les tailles ?
Il existe aussi des ancres flotantes à plusieurs cones en série.

 
bonjour Germain,

l'ancre flottante que j'ai est un parachute d'environ 1m de diamètre,
essayée sur mon bateau (plastique jeanneau 12m) on voit qu'elle reduit un peu les embardées, je dirais effet perceptible 
sur un 11m genre S&S (dépl. plutôt lourd), bof, oui ça a l'air de reduire un peu mais pas de quoi sauter de joie,
essais sur un bateau plus typé course (je ne me souviens plus, mais bon 11m+ environ, quille étroite, etc), là l'effet est très prononcé, le bateau réduit d'une façon significative son angle d'embardée. 
Les ancres flottantes avec les cônes en série généralement repondent à un autre besoin: ralentir le bateau en fuite devant les brisants, plutôt que l'arrêter. Un ralentissement constant (plusieurs cônes filés de l'arrière, qui essayent de ne pas sortir de l'eau).
Un ancre flottante par contre essaye d'arrêter sec le bateau, généralement en la filant par l'avant du bateau.
Je pense que comme termes, d'un côté on parle d'ancre flottante (sea anchor), de l'autre de "traînard" (drogue) (en particulier trainard de Jordan).
Il y avait un beau texte (mais en anglais) qui a été récemment mis sur internet, "drag device data base", dans lequel sont repertoriées différentes expériences avec toute sorte d'équipement de ce genre; ce sont des expériences de très mauvais temps en mer par contre.
Pour ce qui concerne le mouillage, on essaye plutôt de ralentir le mouvement latéral du bateau, avec un appareil qui à priori serait fait pour le stopper (ancre flottante), mais comme il est utilisé en dehors de son camp d'application (plus petit) il va seulement le ralentir. Comme le mouvement est alternatif, le fait qu'il soit de petites dimensions permet son déploiement alterné d'un côté et de l'autre. 

Je réitère que ce ne sont que des essais que j'ai fait, loin de moi vouloir pontifier sur quoi que ce soit, s'ils donnent des idées tant mieux (mieux encore si ceux qui vont faire des essais racontent leurs observations).

cordialement

Salut Branca,

Farpait !
Le fil ayant été pollué par qqs cloches de Paques bien timbrées, fortement désoeuvrées et impatientes, je te résume le point où nous en étions.
Limiter les efforts sur l'ancre face aux divers éléments.
Si on reste uniquement dans un dispositif d'ancre, de chaine et d'amortisseur élastomère ou textile, alors, face à une rafale, le bateau prendrait librement son élan ce qui est regrettable car une ou des ancres flottantes pourraient limiter la prise d'élan à la manière d'un amortisseur de voiture, réduisant d'autant les forces sur l'ancre en fin de course.
Du coup, l'ancre flottante est abordée plus comme un frein que comme un stabilisateur.

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VOYAGE 12.50
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réponse n°254869
 

effacé par l'auteur

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VOYAGE 12.50
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réponse n°254870

En travaillant sur le tableur, il me vient une autre idée, concernant le fameux mou de la ligne, et qui n’a pas été abordée me semble t il, sur ce fil :

  • Ce mou aura pour origine, le déplacement du bateau par vent faible (ce peut être un peu de courant ou des petites risées erratiques)
  • Si du mauvais temps s’annonce, on tire généralement sur sa ligne en marche arrière, ne serait-ce que pour vérifier sa position par rapport à ses voisins…
  • Le seul mou, alors sera limité à la caténaire de la chaîne.

Ce qui renforce l’intérêt d’une bonne longueur de chaîne à la base de la ligne mixte. Le câblot n’intervenant que pour sécuriser le mouillage si ça force sérieusement

Michel

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réponse n°254876

eh ! germain, c'est toi qui a ouvert la boite à gifles, donc ne t'étonne pas d'en prendre ...
de plus, fais gaffe, tu prends la grosse tête et ton égo ne va plus passer sous la bôme !
on a le droit de critiquer tes propositions qui, manifestement, proviennent de ton manque d'expériences ou il faut te lire comme un disciple du messie apportant la bonne parole à nous pôvres marins ignorants ? saint germain, priez pour nous;
c'est toi qui est venu expliquer ici que la chaine d'ancre ne sert à rien, bon pourquoi pas; mais encore faut-il avancer sur le sujet et tes propositions peuvent être intéressantes mais :
- il faut d'abord te rappeler que ton mouillage sera validé quand tu prendras 50nds de vent (et ce n'est pas rare) et le fardage avec ces forces de vent est tel que tes petits bras ne pourront plus grand chose;
- l'ancre flottante a été imaginée, conçue et construite pour ralentir la vitesse surface d'un bateau dans le gros temps (et il y aurait, d'ailleurs, beaucoup à dire à ce sujet car ce n'est pas vraiment la panacée);
- mettre un tape cul pourquoi pas, ça fonctionne très bien sur les bateaux de pêche mas encore faut-il avoir un mât pour le gréer (un voilier est généralement un sloop mais pourquoi pas) mais es tu sûr que cela ne va pas faire voile dans le gros temps et propulser ton bateau ?;
- mettre la voile en V comme proposé plus haut, ça doit convenir pour du petit temps mais dans le gros temps, pareil, les emmerdes arrivent vite à l'horizon et par paquet de 12;

ta (votre) solution doit être SIMPLE : en mer en général et en voile en particulier, le simple est déjà compliqué alors le compliqué ...

PS : puisque vous aimez bien les calculs et les équations, je vous propose un petit jeu : combien de seau faut-il pour arrêter (donc vitesse surface nulle) un 37pieds à sec de toile et plein vent arrière dans 20nds de vent ? ça permettra d'élargir ta réflexion sur les ancres flottantes

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réponse n°254877

et je rajoute un point plus qu'important, c'est que quand ça part en cacahouète au mouillage, il faut pouvoir larguer le mouillage vite fait pour aller se mettre à l'abri ailleurs (quitte à revenir le chercher quand le temps s'est assagi) et quand je dis vite fait, ça veut dire instantanément ou presque
donc simple simple et simple ... la solution

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OVNI 445
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réponse n°254880

Bonjour,

Fil très interéssant: je suis sérieux en disant cela et j'ai appris plein de choses.
Toutesfois je trouve (1) qu'il y a beaucoup de théorie, ce qui est bien et force à réfléchir un peu et que (2) en dehors du tapecul, utilisé entre autre par les pécheurs professionels (sur des bateau de petite taille) lorqu'ils sont à l'ancre dans du clapot et du 'bon vent', il y a peu de solutions 'pratiques' en dehors de l'ancre flottante ou du parapluie.
En particulier, personne ne semble connaitre ou avoir essayé la bonne vielle méthode du poids ajouté à 1/3 ou 1/4 de la chaine pour la  maintenir au fond, empècher les à-coups trop importants, limiter la rotation et eviter que l'ancre ne décroche trop vite si jamais elle doit le faire.
Les anglais appele cela un 'ange' et pour ma part je trouve la solution efficace, facile mettre en oeuvre.
C'est  une méthode simple couremment utilisée même si on trouve peu de chose en français sur le sujet.

Marc.

http://www.westboundadventures.co.uk/articles/anchoring4.html

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catamaran
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réponse n°254882
Germain a ecrit
Et patatty et patata avec du Blablabla

Salut Branca,

Farpait !
Le fil ayant été pollué par qqs cloches de Paques bien timbrées, fortement désoeuvrées et impatientes

Et repatataty repataty avec toujours du blablabla
 Bonjour à tous, Bonjour Germain

Farpait, ça c'est la classe mon Germain, fait tout de même attention, tu pourrais t'étouffer ....
Tu me fais penser à un prof que j'ai eu il y a bien ...10 à 11 ans dans les années 60,lorsque j'étais encore jeune et beau.  il était juste un rien hautin avec un humour de Rodvailer, il nous a gonflé un sacré bout de temps avec avec ses réflexions et son manque de dérision. Je suis sûr qu'il s'en rappelle encore aujourd'hui, les punaises sur sa chaise, les craies enrobé de peinture la brosse cloué au tableau et j'en oublie... Au fait, c'était quoi ton boulot avant....

Pascal, une cloche bien timbrée sur Shazzan....


Anonyme (non vérifié)
réponse n°254884

La qualité d'un fil tient à la lecture (ici comme ailleurs) !!

"eh ! germain, c'est toi qui a ouvert la boite à gifles"
et ou donc ? allez me relire et me le dire !!

"on a le droit de critiquer tes propositions qui, manifestement, proviennent de ton manque d'expériences"
L'idée de freiner la prise d'élan observée en début de rafale est une BONNE idée, je suis VRAIMENT très désolé que ce ne soit pas votre idée !!
Que certains qui ne savent pas lire comprennent qu'il s'agit de remplacer l'ancre solide par une ancre flottante : ce n'est pas ma faute !!

"c'est toi qui est venu expliquer ici que la chaine d'ancre ne sert à rien"
Il a été dit que la masse chaine ferait mieux d'etre mise sur l'ancre et que la masse chaine n'apporte rien. Mais vous allez nous démontrer le contraire, on a hate !!

"l'ancre flottante a été imaginée, conçue et construite pour ralentir la vitesse surface d'un bateau dans le gros temps"
INCROYABLE : c'est EXACTEMENT ce que l'on cherche à faire !! Vous avez lu les messages ou vous écrivez par ennui ?

"(et il y aurait, d'ailleurs, beaucoup à dire à ce sujet car ce n'est pas vraiment la panacée)"
super !! vous avez trouvé une bien meilleure solution  : on vous écoute !!

"mettre un tape cul pourquoi pas, ça fonctionne très bien sur les bateaux de pêche mais encore faut-il avoir un mât pour le gréer (un voilier est généralement un sloop mais pourquoi pas) mais es tu sûr que cela ne va pas faire voile dans le gros temps et propulser ton bateau ?"
On croit rever !!!
On évoque le freinage du bateau lors des rafales, vs nous dites que l'ancre flotante c'est pas bien, vs nous proposez le tape cul et vs déplorez que ça ne ........ freine pas en cas de rafale mais propulse !!!!!

"ta (votre) solution doit être SIMPLE : en mer en général et en voile en particulier, le simple est déjà compliqué" On veut bien vous croire !!

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réponse n°254886

@ Maclan : bonjour, fais gaffe, tu vas heurter des susceptibilités fortes si tu fais référence à la marine anglaise ...
la technique dont tu parles est effectivement utilisée par plein de marins FRANCAIS
y a même qui ont imaginé des systèmes simples pour faire coulisser le poids le long de la chaine; ça avait l'air de fonctionner;
pour ma part, jamais essayé donc aucun avis

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réponse n°254887

@ germain : décidément, tu continues à t'enfoncer, mais bon, c'est po grave, juste 2 remarques :
- il y a des alternatives aux ancres flottantes, je te le confirme; le 1er et principal problème d'une ancre flottante c'est que c'est tout ou rien, et, à mes yeux, c'est déjà rédhibitoire,
- une voile tape-cul ne ralentit pas un bateau mais limite les embardées dues à la houle, c'est principalement gréer et utiliser sur certains petits bateaux de pêche mas vraiment très peu gréer sur des voiliers

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TRAWLER
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réponse n°254888

 Bonjour à tous

Je reviens sur les ancres flottantes

Celles-ci ne sont pas faites pour le mouillage.

A l'origine elles étaient utilisées dans le cas d'un bateau désemparé qui ne pouvait plus faire route soit pour éviter la survitesse au portant; en ce cas mieux vaut appeler ces ancres traînard (ancre frappées à la poupe) ou éviter à un bateau soit de retarder le moment de faire côte soit de se maintenir face à la vague en frappant l'ancre à la proue.

Pour les traînards, on peut utiliser des amarres drisses élingues etc.. passées en boucle ou tout ce qui peut ralentir le bateau; le système serait assez difficile à régler, tant en longueur qu'en surface de ralentissement et constitue un danger potentiel pour les hélices.

Pour les ancres flottantes ou ancre parachute il faut un appareil solide et assez large pour qu'il soit efficace et devient vite difficile à manier

Mais ceci sont à employer dans des situations de fortune;

Pour beaucoup qui ont eu à faire face à se genre de situation, il apparaitraît (conditionnel) que ces techniques étaient utilisées sur des bateaux anciens, lours et à quille longue; Tabarly notamment à découvert fortuitement que sur les bateaux modernes, quand il y avait de la mer à courrir, il valait mieux se mettre à sec de toile, barre bloquée et se laisser dériver.

Si vous voulez parler de ces jouets inoffensifs appelés ancre flottante et vendue chez les ships, nous ne parlerons pas de la même chose; il s'agit de petits sacs poubelles pas bien résistants qui complètent l'armement obligatoire.

En ce cas vous pouvez éffectivement l'attacher à votre mouillage.

Je ne doute pas des expériences rapportées, mais ce "truc" ne servira qu'à freiner le bateau dans le sens où il veut aller.

Latéralement, c'est probablement efficace , mais en revanche, dans l'axe, le système va produire un effet contraire au moment de la tension car l'ancre flottante va toujours freiner dans le sens où va le bateau; donc tant que le bateau n'a pas démarré, l'ancre sera inefficace et bien au contraire fera encore plus reculer le bateau et augmentera la tension sur la chaîne; 

Il est vrai que lorsque le bateau aura démarré, l'ancre va le freiner mais sur quelques mètres seulement

Je ne vois pas bien l'intérêt d'une telle complication


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VOYAGE 12.50
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réponse n°254891
Larent le Hareng a écrit :
 une voile tape-cul ne ralentit pas un bateau mais limite les embardées dues à la houle, c'est principalement gréer et utiliser sur certains petits bateaux de pêche mas vraiment très peu gréer sur des voiliers

 Salut...

Oui il n'y a pratiquement plus de Yawls... Par contre sur certains Maramus, avec un artimon très sur l'arrière, ils arrivent à gréér un bout de toile, qui sans être véritablement un tape cul, tient bien le bateau dans l'axe du vent
Certains petits fifties ont un petit mat de tape cul. Là aussi ça les stabilise dans l'axe du vent

Pour en revenir à Germain et à son fil... Manifestement néophyte, mais nous l'avons tous été, la présentation de son texte laissait entrevoir des développements hors normes... ce qui c'est produit. Dommage qu'il en fasse une affaire personnelle... on a tous à apprendre, et généralement sur les bateaux, on apprend en se faisant chambrer... c'est la règle du jeu

On a progressé là... Du moins j'ai appris quelques choses. En particulier que l'on pouvait émettre des hypothèses de gestion des lignes mixtes, puisque nous savon bien que c'est la solution... 

C'est personnellemnt ce sur quoi je travaille, en partant des données du tableur d'Artimon... Et on fera paraître un article permettant d'apprécier ces valeurs... et de poser des questions, permettant de chercher à nouveau...

Michel

Anonyme (non vérifié)
réponse n°254893

"ce "truc" ne servira qu'à freiner le bateau dans le sens où il veut aller."
c'est le but

"Latéralement, c'est probablement efficace , mais en revanche, dans l'axe, le système va produire un effet contraire au moment de la tension car l'ancre flottante va toujours freiner dans le sens où va le bateau; donc tant que le bateau n'a pas démarré, l'ancre sera inefficace"
?!?
si le bateau est a l'arrret, ce n'est pas le peine de l'arreter

"et bien au contraire fera encore plus reculer le bateau"
et pkoi docn ?

"lorsque le bateau aura démarré, l'ancre va le freiner mais sur quelques mètres seulement"
pkoi ? sur la totalité du trajet le freinage va jouer !!


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TRAWLER
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réponse n°254896

 Germain

dans le prochain mouillage un peu venteux, vous regardez votre mouillage et vous observez les mouvements, du bateau et notamment la longueur de ses déplacements

vous prenez une épuisette que vous mettez à la proue et vous observez comment elle travaille !

En principe elle va faire la toupie et se mettre alternativement dans l'axe de la force dominante, qui peut être le courant, les vagues ou le bateau ce qui ne produira pas forcément l'effet qui sera recherché; dans certains cas cela freinera, dans d'autres cela accélèrera ou augmentera

Tant que le bateau domine c'est parfait, mais quand ce sera les vagues ce sera pire

et comme le dit Yöruk: rien qui traîne dans l'eau ! 

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réponse n°254897

Tant qu'on est sur le sujet des déplacements du bateau, j'ai l'impression que les mouvements sont plus dans le sens trasversal que dans le sens longitudinal; ce n'est pas le résultat d'une étude scientifique et rigoureuse mais un sentiment issu de mes souvenirs; le bateau fait plus volontiers l'essuie-glace en saluant la rafale et ce sera plus ou moins amorti par une patte d'oie (ou le principe du trapèze décrit plus haut ou toute autre idée équivalente) et c'est dans ce parcours d'un bord sur l'autre qu'il tire sur le mouillage; enfin,  il me semble 

Anonyme (non vérifié)
réponse n°254898
Yörük a écrit :
Bonjour Germain... 

Mais pourquoi vous entêtez vous sur une idée farfelue... 

  • Il ne faut aucun bout flottant autour du bateau 

C'est simple non ???

Michel

Une ancre flottante (donc visible) à 3 metres du bateau, comme une annexe, y a pb ?
Une ancre semi flottante, y a pb ?

L'enjeu est bien de bouffer l'énergie des rafales pour alléger les efforts sur l'ancre et éviter le décrochage c'es plus sécure que d'aller cogner le voisin.

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VOYAGE 12.50
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réponse n°254899
Larent le Hareng a écrit :
Tant qu'on est sur le sujet des déplacements du bateau, j'ai l'impression que les mouvements sont plus dans le sens trasversal que dans le sens longitudinal; ce n'est pas le résultat d'une étude scientifique et rigoureuse mais un sentiment issu de mes souvenirs; le bateau fait plus volontier l'essuie-glace en saluant la rafale et ce sera plus ou moins amorti par une patte d'oie (ou le principe du trapèze décrit plus haut ou toute autre idée équivalente) et c'est dans ce parcours d'un bord sur l'autre qu'il tire sur le mouillage; enfin,  il me semble 

 A mon avis il te semble bien... que tu as raison...
Mais Artimon sur son tableur met de l'importance sur la notion de "mou" C'es à dire la partie du mouillage inerte, sur laquelle le bateau va tirer avec l'arrivée de rafales

  • Ce qui est certain est qu'il met sur la table des éléments mesurables... Or, c'est ce qui manquait.

Et, c'est sur quoi je travaille. Non pas sur les données de calcul d'Artimon, ce qui serait manquer singulièrement de modestie, mais... pour vérifier si les conclusions correspondent à la réalité des impressions empiriques, des marins traditionnels (il y a des exemples fameux là dessus avec les calculs de Longitudes opposés aux certitudes des pilotes. Je donne un lien là dessus en bas de page)

C'est une belle chance que nous avons de nous pencher sur ces sujets, abordés trop souvent sous la pression des peurs ancestrales.

Si on replace cette notion de "mou dans le mouillage", c'est à dire su j'ai bien compris, l'énergie accumulée par un bateau dérivant sous la force d'une rafale, à l'aune de l'expérience... Pas sûr qu'il y ait tant de mou que çà...

C'est ce qu'il faut étudier sans s'écharper

Michel

http://www.plaisance-pratique.com/chap-8-la-longitude-et-les-marins

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réponse n°254901

@ Yoruk : crois moi, je n'ai vraiment aucun avis sur le fait que le bateau puisse parcourir plus de km en transversal ou en longitudinal;
rien compris à ton histoire de mou;
le bateau a quand même très peu de chance de rester parfaitement parallèle au vent dans la rafale donc il va reculer mais en prenant de l'angle;

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réponse n°254903
Larent le Hareng a écrit :
@ Yoruk : crois moi, je n'ai vraiment aucun avis sur le fait que le bateau puisse parcourir plus de km en transversal ou en longitudinal;
rien compris à ton histoire de mou;
le bateau a quand même très peu de chance de rester parfaitement parallèle au vent dans la rafale donc il va reculer mais en prenant de l'angle;

 Salut
Dans son tableur, Artimon prend l'hypothèse que plusieurs mètres de la ligne de mouillage ne sont pas tendus. Le bateau reculant sous la force d'une rafale parcoure cette distance sans être retenu, accumulant par sa vitesse une force cynétique qui rapellera violament sur la ligne, en bout de parcours. C'est cette force qui fait décrocher l'ancre. Or, il n'est pas cetain qu'en mouillage, concrètement, on laisse le bateau accumuler trop de distance libre
Enfin, si j'ai bien compris

Michel


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réponse n°254904

@ Yoruk : ok je comprends la notion de "mou" mais cela voudrait dire que le bateau donne, finalement, des "coups de boutoir" sur son mouillage; je ne me rappelle pas avoir observer un tel comportement

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réponse n°254906
Larent le Hareng a écrit :
@ Yoruk : ok je comprends la notion de "mou" mais cela voudrait dire que le bateau donne, finalement, des "coups de boutoir" sur son mouillage; je ne me rappelle pas avoir observer un tel comportement

 Vouiii... c'estt ce qu'il va falloir étudier... A mon avis ça va dépendre du poids et de la longuer de chaîne...
Mais encore une fois, il faut voir ce que dit le tableur... 
Il me faut un petit bout de temps

Michel

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réponse n°254907
Yörük a écrit :
Larent le Hareng a écrit :
@ Yoruk : crois moi, je n'ai vraiment aucun avis sur le fait que le bateau puisse parcourir plus de km en transversal ou en longitudinal;
rien compris à ton histoire de mou;
le bateau a quand même très peu de chance de rester parfaitement parallèle au vent dans la rafale donc il va reculer mais en prenant de l'angle;

 Salut
Dans son tableur, Artimon prend l'hypothèse que plusieurs mètres de la ligne de mouillage ne sont pas tendus. Le bateau reculant sous la force d'une rafale parcoure cette distance sans être retenu, accumulant par sa vitesse une force cynétique qui rapellera violament sur la ligne, en bout de parcours. C'est cette force qui fait décrocher l'ancre. Or, il n'est pas cetain qu'en mouillage, concrètement, on laisse le bateau accumuler trop de distance libre
Enfin, si j'ai bien compris

Michel

 

Pour ma part je vois deux forces qui s'accumulent

Le mouvement de la mer et les vagues qui poussent le bateau et les rafales, trés souvent décalées de 15 ° par rapport aux vagues (15 ° c'est mon ressenti); les rafales modifient l'angle d'incidence et perturbent l'écoulement aérodynamique d'où le décalage

Dans les rafales le bateau part au loffe et se couche, puis se redresse; dans ce cas il malmène le mouillage car il y a une brusque rupture d'axe de tire; il fait ce que l'on appelle l'essuie glace

Plus le bateau est volage plus il malmène l'ancre;

Je pense que s'il n'y avait pas ce décalage de degré dans les rafales, il y aurait une tension continue et droite et le bateau resterait pile poil dans l'axe

Quand la rafale se calme, le bateau subit un effet ressort qui le fait remonter sur son ancre mais de quelques mètres seulement car le vent et la mer restent poussant ce qui limite cet effet ressort.

Je ne pense pas que cet effet ressort soit aussi négatif que celà et qu'il faille chercher à le diminuer; dans le déplacement, il libère de l'énergie accumulée dans la tension et remet le bateau dans son axe principal; par ailleurs il permet à la chaîne de se détendre et donc à être préparée à jouer à nouveau son effet d'amortissement.

Un exemple inverse:

au ponton certains "brident" leur bateau en mettant la tension maximum aux amarres

dans un mauvais coup de vent j'ai vu des taquets s'arracher; d'autres libèrent les amarres de ponton et donnent du mou; le bateau fait des mouvements amples d'avant en arrière et absorbe beaucoup d'énergie; le problème dans ce dernier cas est de remonter à bord le beau temps revenu

Ps il n'y a pas d'effet boutoir si la partie textile est bien amorti ou si vous mettez un amortisseur

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réponse n°254908

 @ Germain, et à tous...
Mes copains, merci de ne pas vous foutre de moi (enfin, de trop)

Juste un exemple ordinaire de ce qui arrive plusieurs dizaines de fois par an, dans le zone où l'on a l'habitude de mouiller (forain, là)
Pour cet exemple, Coup de SE annoncé, un seul mouillage vraimant sur sur cette zone, peu d'eau (3/5 m), peu de place (100/150 m) et une dizaine de bateaux quand nous sommes arrivés, une cinquantaine pendant le coup de vent
On a du reprendre le mouillage 3 fois.
Une première fois parceque je gênais le bateau sous le vent
La deuxième fois avec l'épisode russe (voir détail ci dessous)

Alors se préparer à la baston, au mouillage…

Je mets de côté les conditions parfois dantesques des fanas des eaux hors normes (Atlantique nord, comme là montré Ortoneau, ou zone cap Horn dont nous parle Artimon). Non je parle des habitudes d’honorables plaisanciers, mouillant avec d’autres honorables plaisanciers, dans une anse bien protégée du coup de vent annoncé par ZyGrib…

  • Il y a du monde pas encore de trop
  • Tu cibles une zone avec pas trop de profondeur, dont tu penses pouvoir trouver su sable qui tient bien
  • Tu mouilles, juste sous le vent d’un voilier déjà en place
  • Tu repères si en allongeant ta chaîne, tu ne croiseras pas le mouillage du bateau sous le vent
  • Tu tentes de mesurer si… tu ne vas pas gêner ton voisin sous le vent, qui lui peut avoir à dégager
  • Tu mouilles comme il se doit (on ne va pas refaire le tutoriel du parfait mouilleur), mais cependant, tu mouilles en culant, tu vérifies que ton ancre a bien accroché et tu allonges la longueur de chaîne dont tu estimes avoir besoin pour étaler la force du coup de vent annoncé
  • Ceci fait, tu assures ton mouillage avec une main de fer, et x mètres (merci Artimon) de câblot textile
  • Tu replie ton bimini, tu abaisse la capote, tu montes l’annexe sur le pont et tu saisis tout ce qui pourrait bouger.

Cà va tout est en ordre… Non !!! tu descends à la table à carte et tu saisis sur OpenCPN ( là faut pas déconner, c’est secure 100%), ton point de mouillage et.. le cercle de sécurité autour (je peux donnes des liens , j’en ai fait des dizaines)

  • Voilà pépère peinard, y a plus qu’à attendre le coup de vent… Hé bien non… Parce qu’arrive un bateau de loc russe avec des nanas hyper bandantes et un skipper manifestement hyper bourré... Qui mouille à ton vent, et manifestement bien trop court…
  • Alors, tu fais quoi ??? Tu sors ton ancre flottante ??? dis ??? Bah non… Tu dégages … Et là, si tu te trouves en équipage réduit… Mieux vaut pas de trucs à la con autour du bateau…

il faut reprendre le mouillage vite fait, bien fait… Et je le jure… Plus c’est simple, moins c’est compliqué

Michel

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réponse n°254911

@ Yoruk : les traces jaune et blanche correspondent à quoi ?

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réponse n°254913

 Michel

Presque d'accord

Mais à mon âge les poupées russes ne me font plus guère d'effet

DONC: je fais tout ce que tu dis comme tu dis MAIS

Je prends une capture écran de mon radar, je fais une photo de mon environnement avec mon appareil photo qui me sert accessoirement de téléphone et j'enregistre ma trace de ma zone de surveillance

Quand le mec vient mouiller sa couscoussière, je sors tous les parrebatages et je photographie, voir je filme ostensiblement ses manoeuvres

Si les bateaux tapent je dirais que je me suis endormi car j'avais abusé sur le rouge qui tache et que je ne l'ai pas vu arriver; c'est le bruit qui m'a réveillé.

Cela ne changera rien à l'effet de la plastique des poupées russes sur ma libido mais à un moment tu ne peux changer d'endroit tous les quarts d'heure et c'est parfois la famille Deschiens tout aussi bourrée mais moins sexy qui se pointe.

J'hésite à battre pavillon "emmerdeur garanti" mais je crois que je vais me décider


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réponse n°254914
Larent le Hareng a écrit :
@ Yoruk : les traces jaune et blanche correspondent à quoi ?

 Salut
La trace jaune est ma trace d'arrivée, et mon premier mouillage
En blanc, celles de mes deux repprises de mouillage successives

  • D'Est en ouest, la première j'étais bien mouillé, mais je gênais un beateau sous le vent
  • La deuxième (1ére blanche) celle ou les russes (comment dit on russe au féminin ???) sont venues ma perturber (enfin, surtout Marie-France)
  • La 3éme également blanche, après m'être dégagé de la magie russe... Là on a tenu, mais on a balayé, la trace le montre. Ceci dit il n'y avait pas chouïa de place pour allonger le câblot. On a dû avoir entre 40 et 50noeuds de vent (je n'ai pas d'anémomètre... inutile pour un monocoque)

J'insiste... ce n'est pas un exploit... c'est le lot fréquent des bateaux au mouillage...

Michel


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réponse n°254915

@ Yoruk : donc le bateau fait plus de km en transversal qu'en longitudinal

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réponse n°254921
Larent le Hareng a écrit :
@ Yoruk : donc le bateau fait plus de km en transversal qu'en longitudinal

 Ho purée le troisième âge… J’aurai quand même dû y penser

Bien sûr qu’il y a un argument là, et dommage que je n’enregistre pas les données de l’anémomètre…

  • Sur les 7H 28 qu’a duré l’enregistrement de ma trace, on a parcouru 2.07 milles, soit une vitesse moyenne de 0.27 nœuds
  • Vitesse orientée latéralement sur 10 m d’allongement (le fameux mou éventuel ) et 50 m en transversal

Nous n’avons jamais décroché, ni dérapé (pas de trace le lendemain, en reprenant le mouillage)

  • Les directions de mes routes (au mouillage) passent alternativement du S/SW au N/NE, toutes les minutes environ (ma sensibilité d’enregistrement sur OpenCPN étant réglée au 0.01 NM).
  • Nous avions mouillé 55 m de chaîne de 10, et 10 m de câblot nylon de 23, pour 4 m de hauteur d’eau du sol au davier
  • Force du vent 40 à 50 nœuds intégrant les rafales, qui étaient violentes. Je n’ai pas d’indication plus précise, mais j’ai pour habitude de sous-estimer la force perçue du vent.

Ce qui veut dire que les 10 m de recul sur la trace correspondent probablement plus à la tension de la caténaire et à l’allongement du câblot qu’à un véritable coup de mou… Cà doit se calculer. Germain toi qui es instruit, tu dois pouvoir nous calculer cela

Michel

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réponse n°254922

 Yoruk

Où est approximativement ton ancre sur le dernier shéma ?

10 Mètres d'allongement, c'est tout à fait compréhensible

Les 50 mètres en latéral celà fait à la louche un pendule de 35 mètres d'un coté et 15 de l'autre 

c'est pas mal!


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X95
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réponse n°254923

Bonsoir
Maintenant que les esprits se sont un peu calmés suite à mes afirmations non justifiées... Je vais reparler du cable !
Dans la page 2 de ce fil Yoruk nous a gratifié de la photo d'une superbe ancre dont le sens de déplacement principal est pré-indiqué. Le sens de déplacement secondaire qui est une rotation autour de son axe de lacet lorsque le vent tourne n'est pas indiqué.
En cas de déplacement secondaire, par fort vent par exemple tournant au du Suroit au Noroit lors du pasage d'un front en Manche, l'émerillon qui relie la chaîne à la fière vergue de l'ancre va travailler pour partie en scisaillement ce qui n'est pas particulièrement conseiller. Si entre l'émerillon et la fière vergue l'in intercalle un longueur de cable, le cable étant relié à la fière vergue par une mailille lire ou équivalent, tout le toutim travaillera beaucoup mieux.
De surcroit, d'après les bons auteurs, la chaîne posée (ou se raclant) sur le fond empêche l'ancre de s'enfouir car elle présente une section équivalente à la largeur d'un maillon.Le cable, à résistance égale laisse l'ancre s'enfouir plutôt que de déraper et ainsi augment la résistance de celle-ci. C'est donc tout benef. 
En conclusion;reste à trouver :
- la bonne ancre,
- la bonne taile d'ancre (sa surface est plus importante que sa masse sauf pour l'ebfouissement),
- la bonne longueur de cable,
- la bonne longueur de chaîne,
- la bonne longueur d'orin.... ou quelque chose comme ça!

Eric

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réponse n°254925

 Eric 

Cela devient compliqué

il faut que le cable soit aussi résistant que la chaîne et l'on est alors dans le cable tressé multitorons donc tres rigide

Par ailleurs il faut des serres cables qui sont à 80 % de résistance du cable lui même donc une perte de 20 %

vous aurez au résultat un trés gros cable peut maniable, lourd et encombrant

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réponse n°254926
Odysseus Marseille a écrit :
 Yoruk

Où est approximativement ton ancre sur le dernier shéma ?

10 Mètres d'allongement, c'est tout à fait compréhensible

Les 50 mètres en latéral celà fait à la louche un pendule de 35 mètres d'un coté et 15 de l'autre 

c'est pas mal!

 Cà donne 40 ° de débattement, voir la copie d'écran. Cependant il faut savoir qu'à Leros les rafales peuvent être très irrégulières, voir le lien ci dessous. On doit aussi tenir compte des approximation GPS 5/10 m

Michel

http://www.plaisance-pratique.com/dodecanese-leros

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réponse n°254929
Ortenau a écrit :
Dis nous Michel ; Avais tu relié la chaîne ou le cordage directement au bateau ou y avais tu intercalé un trapèze ?
Sur Julia j'ai constaté que cela minimisait quand même pas mal l'effet « essuie-glace ».
Mais il est vrai également qu'il y a des bateaux à fardage plus prononcé que d'autres.
Forme de la quille, de la carène, équilibrage des œuvres auxquels on ne peut rien ;
Répartition des charges, réduction du fardage, position du centre de tire, etc ; auxquels on peut un peu.
Ainsi ais-je été surpris de constater, grâce à Artimon et consort, que le fait d'avoir la jonction entre le trapèze et le cordage sous la surface de l'eau, modifiait cela par rapport à une fixation au davier (gain de la hauteur du franc-bord, doublement du point d'ancrage et déplacement à l'avant de l'étrave).
Mais c'était la vérité selon Sainte Julia. (Donc SGDG)

Daniel 

 Bonsoir Daniel
L'étrave du Voyage 12.50 est bien pensée, et efficace. J'ai deux solutions suivant que je sois sur la chaîne ou le câblot (ce qui est quand même assez rare)

  • Sur la chaîne je soulage le mouillage par une main de fer et deux bouts revenants aux taquets par des chaumards biens dimensionnés. Cà limite beaucoup le débattement tout en protégeant le guindeau et le davier. La chaîne est toujours sortie du barbotin (j'ai déjà donné)
  • Si je suis sur le câblot c'est que çà piaule, et plutôt que de laisser le textile sur la davier agressif, je bosse le câblot et passe les deux bouts comme pour les doubles amarres de la main de fer. Le risque est de se retrouver avec une bosse souquée difficile à larguer, mais c'est un problème mineur

Michel


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réponse n°254930

vous êtes bien d'accord que le poids de la chaîne amortit les mouvements du bateau ?

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SANTORIN AMEL (Monocoque)
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réponse n°254932
Odysseus Marseille a écrit :
 Michel

Presque d'accord

Mais à mon âge les poupées russes ne me font plus guère d'effet

DONC: je fais tout ce que tu dis comme tu dis MAIS

Je prends une capture écran de mon radar, je fais une photo de mon environnement avec mon appareil photo qui me sert accessoirement de téléphone et j'enregistre ma trace de ma zone de surveillance

Quand le mec vient mouiller sa couscoussière, je sors tous les parrebatages et je photographie, voir je filme ostensiblement ses manoeuvres

Si les bateaux tapent je dirais que je me suis endormi car j'avais abusé sur le rouge qui tache et que je ne l'ai pas vu arriver; c'est le bruit qui m'a réveillé.

Cela ne changera rien à l'effet de la plastique des poupées russes sur ma libido mais à un moment tu ne peux changer d'endroit tous les quarts d'heure et c'est parfois la famille Deschiens tout aussi bourrée mais moins sexy qui se pointe.

J'hésite à battre pavillon "emmerdeur garanti" mais je crois que je vais me décider

  pour le sourire, j'ai fait cela à Espalmador : mitrailler l'équipage, avec un télé long comme un jour sans pain , du bateau voisin trop près situé ; Ils ont dégagés directement sans rien dire ... Bon, bon la capitaine n'était pas d'accord mais vu l'effet obtenu, j'ai quand même eu droit au dîner  

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réponse n°254933

 Michel

C'est bien cela 15 m d'un coté 35 de l'autre on est dans les normes dans la proportion

Pour la totalité de l'écart, effectivement cela dépend de beaucoup de paramètres, mais on voit bien dans ton exemple qu'on ne peut être serré comme des oeufs; 

Pour le reste tu avais largement pris tes précautions en longueur 

Comme j'ai des pbs de stockage et de place je n'ai que 50 mètres de chaîne à mettre à l'eau mais une main de fer de 8 mètres avec un gros amortisseur en caoutchouc comme pour les amarrages sur les pontons. je rêve d'un vrai bateau avec puits à chaines,cabestan et davier, le tout bien dimenssionné avec des passages d'amarres bien claires qui travaillent dans le bons sens.  Tout les soirs je me construit le bateau idéal !

Dans les surventes c'est fou ce que l'amortisseur travaille; il me permet de gagner en longueur de cablot sur le plan de l'élasticité, cablot que je réserve pour les gros coups et s'il y a de la place; certes l'amortisseur n'a pas d'effet sur l'angle de tire par rapport à une bonne longueur, mais à l'expérience le système fonctionne.

Quand c'est trés fort je frappe une deuxième main de fer pour équilibrer les efforts et par sécurité car j'utilise les manilles textiles en abondance sous forme de bouton à erse comme pour les écoutes de gênois

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réponse n°254934
Larent le Hareng a écrit :
vous êtes bien d'accord que le poids de la chaîne amortit les mouvements du bateau ?

Après ce post et les calculs catabatiques (froids et qui déboulent de la montagne)

On est plus sûr de rien Sourire

Je me demande même si l'ancre est utile !

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réponse n°254938

@ Odysseus : en tout cas, moi, je sais ce que je pense lol; mais je finis par ne plus trop savoir ce que pense les autres;
en tout cas, en observant le déplacement du bateau de Yoruk, on voit bien qu'il y a un point fixe quelque part le long du mouillage (et, au pire, il s'agit de l'ancre) et qu'il existe un force de rappel qui amortit les mouvements du bateau et maintient le système en équilibre et qui n'est pas due à l'ancre car elle ne bouge pas

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