Tahiti Panama, jour 31

Tahiti Panama, jour 31

Posté par : Olivier
18 Novembre 2013 à 20h
Dernière mise à jour 19 Novembre 2014 à 12h
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Moins de 300 milles pour atteindre Panama, environ 150 milles avant d'empanner, l'arrivée est proche. Le vent par contre est toujours trs variable. En cours de nuit il est bien monté avec grains jusqu' prés de 30 nds, donc j'étais repassé sous solent. Et ce matin il va en diminuant, la pluie par contre va en redoublant. J'espre qu'il va reprendre sinon c'est encore 3 nuits de plus en mer et non 2 comme j'espérais il y a quelques heures. Le problme c'est cette houle qui rend difficile de gonfler les voiles au portant dans ce vent de moins de 10 nds.
Les eaux sont de plus en plus poissonneuses, le pont était jonché de poissons volants ce matin. En manuvrant cette nuit j'en ai écrasé sous les pieds, pas trs agréable.
Sinon ceux qui préfrent l'interface Dolink pour le suivi de la position de Lazuli peuvent se reconnecter dessus, ça remarche. La mise jour sur STW est automatique et sera aussi faite plusieurs fois par jour.

Mon mari est derrière vous. Yacht NEREIDE parti de Nuku Hiva le 8 novembre. Au jour 11 - au moteur - à peu près - de 3000 milles de Panama. Vos observations lui sont utiles et je lui retransmets certaines d'entre elles. Merci. Bon vent et à vous suivre à nouveau. NP

Bonjour Ce sera intéressant de voir les conditions que rencontre votre mari. J'avais vu des skippers professionnels en Polynésie qui avait fait ce trajet mais en décembre, ce qui est conseillé et il m’avait parlé de conditions plus agréables que celles que j’ai rencontrées. Je ne pouvais pas me permettre d’attendre autant et les fichiers GRIB ne montraient pas tant de vent non plus. Vous dites qu’il était au moteur, visiblement il a déjà moins de vent que moi car j’ai presque jamais porté toute la toile et c’était plus souvent 2 ris trinquette. Au vu du vent beaucoup plus fort que prévu, la tentation était grande de remonter plus au nord et de m’approcher encore de la ZIC. Cela aurait permis aussi d’avoir un courant favorable. J’ai préféré me fier à la position de la ZIC donnée par les GRIB. Avec la forte houle croisée qu’il y avait, j’avais trop peur de me faire prendre dans la ZIC et d’entendre les voiles claquées sans pouvoir avancer ni redescendre dans le sud. J’avais peu de gasoil, de quoi faire 130 milles que je gardais pour l’arrivée dans le golfe de Panama, donc j’ai préféré rester suffisamment loin de la ZIC car je ne voulais pas faire du moteur pour me sortir de la ZIC. Bon courage à votre mari Olivier

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