Las palmas te quiero (Joël)

Las palmas te quiero (Joël)

Posté par : Joel
09 Octobre 2012 à 23h
Dernière mise à jour 20 Novembre 2014 à 08h
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Lundi 8 octobre, la pièce de dérive était vendredi soir à Madrid, ce matin encore, cet après midi toujours. Au début énervement, puis résignation et maintenant indifférence. On a renégocié une prolongation dans la marina mais là, on s’est vraiment fait engueuler.

Allures nous a rassuré pour le pataras, Pierre Henri est monté dans le mat pour vérifier, tout est OK, fausse alerte.

C’est fou comme on peut occuper une journée et la remplir quand on n’a rien à faire. A base d’un peu de procrastination (remettre à demain ce qui est important et/ou urgent), ce qui fait qu’on s’occupe à des choses moins urgentes et moins importantes pour ne pas culpabiliser à avoir remis à demain quelque chose de plus important. Le résultat global est que l’on fait beaucoup plus de choses. En effet, ne pas confondre procrastination et fainéantise, ça n’a rien à voir. Je viens de lire cette thèse dans philosophie magazine, ça ouvre des horizons incroyables et m’éclaire sur des pans entiers de ma vie.

On a acheté des petits ventilateurs pour aérer les cabines arrières. Le vent est revenu nord, s’est levé et la température a baissé. Efficaces ces ventilateurs ! Tous les jours pour maintenir le moral, on s’achète un jouet nouveau : cette pièce de dérive, c’est la ruine du petit cheval.

On a révisé nos alarmes sur les instruments. J’ai programmé les repas pour les traversées. J’ai rajouté 3 adresses sur la liste des adresses de Las Palmas que je compte prochainement partager avec ceux que cela intéresse, j’ai pris la décision de mettre des photos sur mon blog, mais je ne suis pas sûr de respecter cette décision. Douche et rasage, une glace à las canteras

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et hop une journée de pliée.

Il ne reste plus que 5 bateaux roots sur le ponton contre une vingtaine quand on est arrivé en juin. En juin, on était les plus beaux, maintenant, on va bientôt faire pauvres français au milieu des grands bateaux américains, scandinaves, allemands et anglais. Il y a moins d’ambiance, radio ponton émet rarement.

Mardi 9 octobre, la pièce vient d’arriver à Las Palmas. Il faut compter au moins une journée pour que la douane décide quoi faire et puis après on verra.

Jogging vers la plage de los canteros suivi d’un bain sur la plage du port et une douche à l’eau douce, petit déj ensuite, il est vite 10h comme ça. Grande lessive au pressing du port, étalage entre pataras, haubans et enrouleurs,

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nettoyage du bateau, resserrage des vis et boulons, protection des goupilles, un pot au Pier 19 pendant que Bernard fait un tour en vélo et encore une de pliée.

Pour ceux qui ont déjà lu mes notes depuis notre retour à Las Palmas, je viens d’y rajouter des photos.

 

Salut les matelots. De retour de notre périple est-méditerranéen, j'ai enfin le temps de me replonger dans la lecture de vos aventures. Impressionnantes et passionnantes. Bravo. Ce qui me rassure, c'est qu'on est confrontés aux mêmes petits soucis, électroniques, mécaniques, électriques, textiles, et plongeons dans l'eau du port en sautant sur le (en fait à côté du) ponton. Quant à la philosophie de ne jamais faire le jour même ce qu'on peut parfaitement remettre au lendemain, je connais aussi. Ainsi, Thira est à sec et la plupart des travaux prévus en vue de la navigation 2013 restent à faire. Pas grave, la motivation sera là. J'ai une angoisse : au moment de fermer le bateau pour partir vers l'aéroport, un cafard est sorti en courant de la housse d'un pare-battage pour aller se cacher sous la barre. Je crois que je vais cafarder la-dessus pendant les 6 prochains mois! Amitiés Jacques

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