Jeudi 11 octobre,

On est mañana, téléphone à UPS : on livre dans une heure, 2 heures plus tard, rien. Retéléphone, on livre dans 30 minutes, 2h plus tard toujours rien. Retéléphone, la pièce est avec sella ? après avoir fait répéter 4 fois, je comprends enfin que Sheila a la pièce. Sheila employée de la marina me donne enfin le colis. Il est 19h. Champagne. En regardant l’enveloppe, on voit que l’option la plus lente avait été choisie bien qu’on ait dit qu’on était prêt à payer pour la plus rapide.

La journée : jogging, plongée sous la coque pour nettoyer le propulseur d’étrave, plusieurs passages à la capitainerie, astreinte à bord en cas d’arrivée d’UPS, sieste, tarot, thé puis whisky après 19h (faute de champagne). Restaurant Malacca pour la troisième fois (et peut-être dernière), glace à peña la vieja et dodo.

Un quatrième bateau stoppeur, germano-anglais vivant en Espagne et désirant un embarquement pour le Brésil. On lui a suggéré de changer d’île : toutes les marinas de Gran Canaria étant réservées pour l’ARC, la destination c’est Ste Lucie.

Notre voisine allemande a vu que je parlais 4 mots d’allemand. Elle me fait de grands discours, je dis ja, je souris, j’y comprends rien mais elle est très souriante et sympa.

Notre voisin espagnol est sur un bateau en bois qui prend l’eau. Il a installé une pompe qui recrache régulièrement de l’eau de soute largement chargée d’huile moteur. Notre bateau est la plupart du temps entouré d’irisations du plus bel effet. Ça permet de lubrifier les combinaisons de plongée.

Notre voisin de Jersey est reparti dans son île.

L’italienne du ponton, la cinquantaine blonde botoxée, nous fait des défilés de mode plutôt déshabillée pour vider plusieurs fois par jour sa poubelle.

Les scandinaves ont des petits enfants de l’âge de la petite allemande en face de nous. Les mamans et les enfants sympathisent.

On fait des plans pour quitter le port demain après midi. Nous n’y croyons qu’à moitié.