Samedi 1er février 2014. Bon anniversaire Annie.

On n’a jamais terminé aussi tard (18h30) une journée où on a presque rien fait. Nous avons pratiquement terminé tout ce que nous avions prévu de faire à terre sur le bateau, mais pas encore le chantier. Et ça avance que si l’on est là et que l’on fait les relances.

On vient de récupérer la dérive avec 6 soudures refaites mais si on ne s’était pas inquiété plusieurs fois en cours de journée, c’était programmé pour un retour lundi ou mardi. On est allé deux fois sur place mais ça a payé, la dérive est au pied du bateau prête à être remontée demain.

Maintenant, sauf mauvaise surprise de dernière heure, le bateau devrait retrouver son élément demain ou lundi.

On a quand même pris le temps de profiter du hold-up du 15 de France aux dépens de celui d’Angleterre. C’est une petite vengeance pour toutes les fois où ils ont volé le gain du match. On captait les commentaires du match en anglais. Ils étaient verts.

Ce soir, pour la presque fin des travaux et la victoire du 15 de France, ce sera apéro.

volcan sur antigua

Dimanche 2 février, retour dans l’eau.

Ça tue le suspense car ce n’était pas gagné :

-          Ça commence avec Richard. Je ne vous ai pas encore parlé de Richard, le patron américain de Ram qui ne se déplace qu’en hélicoptère. Genre mouche du coche peu fiable. Il vient nous voir la gueule enfarinée : « Karen est en vacances aujourd’hui et vous n’avez pas payé votre facture. Je ne vais pas la rappeler (encore heureux !) mais vous ne serez à l’eau que demain ». On va voir Noé qui nous confirme une mise à l’eau cet après-midi… Vers 14h30, un employé vient nous voir avec la facture. On règle en liquide car sinon c’est 12% de taxes. La machine à sous a surchauffé.

-          Ça continue avec le remontage de la dérive. On avait descendu la dérive uniquement pour changer les patins. Les patins donnés par Allures ne sont pas aux bonnes cotes. Donc on remet les vieux. On avait des instructions détaillées pour démonter la dérive, pas pour le remontage Il fut très très sportif. 2 heures d’efforts à 9, grosses sueurs mais rien de cassé, ni même d’égratigné. Moralité, ce démontage/remontage inutile nous a néanmoins permit de réparer des soudures sur la dérive.

A 15h30, on est à l’eau, à 15h37 amarré à Nana Juana, le bateau bouge à nouveau après 15 jours à terre. Soulagement et grosse fatigue. Douche et bière.

Quelques mots sur le chantier Ram :

-          Deux leaders de très bon niveau : Karen, la chef, et Noé le contremaitre. J’ai dit plus haut ce que je pensais du patron

-          Des prix environ 2 fois moins chers qu’en France mais 3 fois plus chers qu’à côté (l’hélicoptère ça coûte cher). Devis respecté même les fois où ça a duré beaucoup plus longtemps que prévu. Engagement de résultats. Nettoyage soigné du bateau à la fin du chantier. Une certaine expérience des bateaux en alu.

-          Impossible de faire venir des ouvriers de l’extérieur (hors contrôle de Ram) mais on peut faire tout le bricolage que l’on veut soi-même sur le bateau. Ils peuvent même prêter des outils, voire les fabriquer s’ils ne les ont pas (bravo Noé).

-          Chantier très propre avec traitement des eaux sales. Une boutique avec pas mal de produits (pour le Guatemala...)

-          Conclusion : si vous êtes capable de tout faire par vous-même et de superviser quelqu’un pour des tâches plus spécialisées, faites sortir votre bateau à Nana Juana ou équivalent; sinon, Ram Marina est un bon choix si on peut payer.

rue et pavés d'Antigua avec la cheminée typique