on laisse le bateau à Cuba pour 2 mois
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dimanche 23 février 2014.
Derniers préparatifs du bateau, il ne restera que le plein de fuel demain. Lessive dans la machine de Debbie.
C’est le jour de marché à Santa Marta. Peu de choix, prix invariable de 10 pesos pour les fruits et légumes, quelque soit la quantité. Quand j'ai trouvé que 10 pesos pour 4 tomates c'était cher, je n'ai pas réussi à négocier le prix mais j'ai pu ajouter une tomate. La viande, uniquement du porc, est beaucoup plus chère. 20 à 40 pesos la livre (1 à 2$). Du monde, des queues, des resquilleurs. La plupart des gens achètent le porc par quartiers entiers. J’ai l’air fin à demander une livre de viande.
Nous sommes partis en groupe (de 5) depuis la marina à 8h30 et nous nous sommes retrouvés, courses faites, au Latino (à 8) où le café est bon mais à payer en CUC. Chit chat avec la communauté canadienne puis retour au bateau.
Cette après-midi, grande promenade vers Varadero, sa longue plage (bain dans une eau très chaude), de jolies maisons,
ses restaurants,
mais aussi son rappel révolutionnaire,
ses bars, ses voitures américaines
ou plus anciennes encore,
et son centre commercial. Retour en taxi rose, décapotable américaine des années 50, pour 10 CUC, sans doute 10 fois le prix.
lundi 24 février 2014.
16h et toujours pas de fuel. Pour le reste ça va. Titi, notre chauffeur de taxi, viendra nous prendre demain à 11h30. Au moment de la discussion du prix, quand je lui ai parlé de 80 CUC, il est parti dans une longue discussion où je n’ai rien compris pour conclure à 90 CUC.
2 bateaux américains sont arrivés ce matin. Ils ont eu droit au même accueil en bout de ponton que nous par tout le village canadien. Apparemment ce sont des habitués.
On participe au chit-chat de 17h30. Debbie très surprise que l’on ait pu avoir des billets d’avion si facilement (internet à Cuba, c’est pas gagné). On lui révèle que les billets ont été commandés depuis Paris.
Un bateau français arrive de nuit. Nous sommes réquisitionnés par le guarda frontera pour l’accueil. Superbe 2 mats fabriqué à Taïwan et immatriculé à Cherbourg. Nombreux bois vernis, superbe intérieur sur plusieurs niveaux, entretien parfait pour un bateau de 35 ans. Alain et Gisèle, une fois les papiers faits, nous offrent une bière, puis un rhum puis un autre… après je ne sais pas.
Mardi 25 février 2014
On aide Alain et Gisèle à quitter le ponton d’arrivée pour prendre leur place définitive. Ils sont très positifs sur la marina Hemingway dont ils arrivent alors que tous les autres commentaires que j’avais recueillis jusqu’alors étaient plutôt négatifs. Les choses changent très vite à Cuba et assez souvent en bien.
Bye bye au village canado-etatsunien. Les dernières demandes de cubains, au cas où on trouverait en France un des trucs qui leur manquent. Un appareil dentaire, un téléphone, …
Quimico vient mettre une note sur notre despacho pour dire que l’on avait le droit de quitter Cuba sans le bateau… heureusement car en bagage de soute, ça n’allait pas le faire. On l’appelle Quimico parce qu’il nous appelle Quimico depuis qu’il sait que nous sommes tous les 3 ingénieurs chimistes. Ça le fait beaucoup rire, on ne sait trop pourquoi, mais on est très copain.
La douanière de la marina fouille nos bagages avant notre départ mais oublie nos sacs à dos.
Taxi à l’heure (5 minutes de retard, une paille), trajet en 1h50 pour 2h annoncées, route à 4 voies en assez bon état, peu de camions, peu de trafic, pas mal d’usines, certaines désaffectées, certaines neuves.
Formalités sans problème à l’aéroport, avion à l’heure. Voyage agité et sans sommeil. Petit matin blafard à Paris. On est déjà mercredi matin. C’est le retour pour 2 mois.
duty free la havane
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Anonyme (non vérifié)
6 Mars 2014 - 12:00am
Bonjour a vous
Anonyme (non vérifié)
13 Mars 2014 - 12:00am
bonjour,