Jeudi 20 juin 2013.

Nous avons défini notre stratégie anti-humidité : nous allons calfeutrer l'intérieur du bateau, y mettre en service les 2 déshumidificateurs (prévus chacun pour des pièces de 20 m2 soit environ 50m3). Edgard doit vérifier, au début, tous les 15 jours puis tout les mois l'état de la cartouche et la remplacer si besoin. S'il termine les 12 cartouches avant notre retour, il a mission d'acheter de la formaldéide dont l'action antifongique n'agit pas sur l'humidité mais sur la moisissure.

Confiant dans cette stratégie, nous commençons à tout stocker dans le bateau : grand voile, lazzy bag, tous les sacs de bouts, geenacker, spi. Vont y aller bimini, capote et auvents. Le bon moment, c'est quand c'est à peu près sec entre 2 averses. Ce n'est pas nous qui décidons du timing (à l'heure où j'écris ça, il pleut tropical depuis une bonne demi-heure). Inutile de dire que c'est un grand bordel. On a commencé à faire nos sacs de voyage, c'est indescriptible. En plus le bateau est vraiment dégueulasse. c'est un grand déménagement à chaque fois que l'on veut passer la lingette quelque part.

François, bordelais, ex-conseiller juridique d'un entrepreneur sicilien, maintenant à la retraite, nous invite sur son Catana 47 baptisé Callisto à prendre le café (délicieux) et à goûter son rhum (pas mal). Franco son co-équipier italien est rentré à Milan voir sa femme. Visite du bateau où rien ne manque si ce n'est un aspirateur Dyson.

Nous avons coordonné la suite avec Jean Claude : déposer 1850 quetzals pour une prolongation de séjour de 9 mois du bateau au Guatemala, déposer 600 quetzals pour couvrir les dépenses lièes aux activités de surveillance du bateau par Edgar. Raul ne viendra pas cette semaine nous donner nos papiers définitifs. Jean Claude va s'en charger. Accord de principe pour que le taxi de l'hôtel vienne nous chercher à l'aéroport à notre retour en janvier.

vendredi 21 juin 2013

le rush sous la pluie menaçante qui va finir par tomber dru dès le début de l'après midi. Démonter bimini et capote, traiter les montants au wichinox, le bateau est maintenant tout nu.

Nettoyer l'intérieur une dernière fois dont le frigo et la cuisinière après le dernier repas préparé à bord, vider l'eau, essayer d'ouvrir la cuve à eau, pas réussir, mettre grosse dose de produit traitant pour empécher la formation des algues, finir les valises et les porter à l'hôtel, mettre en service les 2 déshumidificateurs, les pièges à cafard, le bloc insecticide. Briefer Edgard qui doit remplacer les cartouches des déshumidificateurs et chasser les insectes. Chercher le dernier linge lavé. Vérifier l'heure du  taxi pour demain (heureusement qu'on l'a fait, il y avait comme un loupé), un dernier tour d'au revoir sur le ponton. Donner les clés à Jean Claude.

Comme le chemin qui mène au bateau était impraticable du fait des très fortes pluies, on a emprunté la pirogue de l'hôtel pour transporter nos bagages. Au dernier voyage, je monte maladroitement à bord et la pirogue se renverse avec la plus grande partie de l'électronqiue que l'on ne voulait pas laisser à bord à cause de l'humidité. C'est tout à fait gagné! On a transformé notre chambre en cabine de séchage, ça nous a occupé toute la soirée, clim à 30° pour accélérer l'évaporation. Les papiers ont pu sécher, l'électronique n'a pas du tout aimé ce bain en eau douce.

samedi 22 juin 2013.

7h, nous quittons Nana Juana, direction Belize city. Nous abandonnons le bateau pour 7 mois. Un peu d'appréhension sur l'état dans lequel on va le retrouver mais on aura fait le maximum pour que cela se passe bien.