Samedi 15 juin 2013. Bon anniversaire Jean Paul.

Nous avons pris nos habitudes de repas sous le palapa à hamacs. C’est à l’ombre et beaucoup plus aéré que là où est notre bateau. Comme nous avons une heure d’avance à nos montres, nous  mangeons une heure avant tout le monde ce qui leur fait de la distraction..

Pour son anniversaire, Jean Paul a eu droit à un confit de canard avec des pommes de terre sautées, salade de chou et pommes vertes, mangues, le tout arrosé d’un cabernet sauvignon du Chili très acceptable. On a soigné la logistique pour que les plats chauds le restent le temps du transport. On a eu notre succès.

Photo anniversaire jp

Coté travaux, ça avance. On a graissé, huilé, siliconé, lubrifié tout ce qui pouvait l’être, nourrit le tek, doublé les amarres sécurisés les pare-battages 2 à 2, rangé toutes les drisses, bosses et autres bouts, finit les winches et j’en oublie.

Nuit de pluie et de vent.

Dimanche 16 juin 2013.

Christian de J. le Goéland est venu tester nos batteries. Bonnes à 100%, chargées à 47% (alors que le Philippi indique 80%). Démarrage moteur, l’alternateur trouvé bon pour le service par Richard charge 12 Ah au lieu des 50 espérés. On comprend de moins en moins ce qui se passe.

Je devais faire quelques reprises de peinture aujourd’hui, doublement loupé :

-          Il a plu tard ce matin et ça recommence à midi, tout est mouillé

Photo pluie.

-          La peinture, bien que j’aie cherché à bien la protéger a pris en masse depuis Las Palmas.

Les reprises ce sera pour l’année prochaine. De toute façon en rivière et eau douce, ça ne va pas beaucoup évoluer.

On continue à faire connaissance  avec le ponton : Patrick le québéquois, "esclave blanc" de l'environnement anglo-saxon, fait retaper son bateau pendant qu'il loge avec sa femme dans un camping-car garé derrière l'hôtel; Christian habite son catamaran avec sa femme et son fils et prend des passagers en charter pour diverses destinations des Caraïbes; Andréa et Georges ont vendu leur affaire florissante des arts de la table avant le burn out complet et vivent depuis 6 ans sur leur bateau avec Léa, leur fille de 11 ans. Ils ont retapé 2 ruines qu'ils louent et qui leur assurent des revenus mensuels. Je suis chargé de poster l'inscription de Léa en 6ème du CNED à mon retour à Paris. Il y a bien aussi un américain mais il se sent sans doute un peu exclu du monde francophone et la communication se limite à un hello. François et Franco, l'équipage franco-italien dont j'ai déjà parlé, Jean Claude qui joue les managers alors qu'il nous a dit ne pas avoir de rôle officiel (ni de rémunération pour ça) et le personnel guatémaltèque, gentil, souriant, Julio, Edgar, Mario et les autres.

Aujourd'hui, il fait gris et presque froid, alors un petit coup de Sapodillas :