arriver au Guatemala

arriver au Guatemala

Posté par : Joel
14 Juin 2013 à 20h
Dernière mise à jour 20 Novembre 2014 à 08h
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Dimanche 9 juin 2013.

 

Depuis Hunter’s cay, nous faisons route directe vers Livingston, mouillons à midi sur l’île inconnue au bout des Sapodillas,  découverte la veille, faisons un bon bout du chemin sous solent à 4 nœuds et mouillons pour la nuit à 10 miles de Livingston au bout du cap Three Point, au Guatemala au milieu de 6 autres bateau

Mouillés à 200 mètres du bord, nous entendons les cris et hurlements de la jungle toute proche. Des pêcheurs posent filets et casiers pour la nuit. De place en place des villas et des cabanes à toit de palme bordent la plage.

 

guatemala rio dulce villas (4).JPG

 

Un total changement avec le Belize mais tout cela paraît aussi très joli. Seule l’invasion d’insectes nocturnes et papillonnant reste une constante de nos soirée au tube néon.

Juste nous espérons que les  bateaux qui nous entourent ne vont pas faire leur clearance demain matin à Livingston.

 

 

 

 

 

Lundi 10 juin 2013.

Tôt levés, nous arrivons à 9h15 à Livingston. Dire que la barre s’est bien passée, c’est si on veut. Annoncée à 1,7 mètres plus 50 cm de marée, je n’ai pas trouvé ces 50 cm. 1 mile à serrer les dents et le reste, surtout que nous venions de refuser un guide en barque à l’entrée de la barre. Nous arrivâmes premier, suivis de 8 autres bateaux de toutes nationalités dont un allemand qui s’est échoué. Le spectacle était assuré par une barque locale qui utilisait une drisse du bateau pour le faire giter et lui permettre de gagner des eaux plus profondes. Ils s’y sont repris à au moins 4 fois avant d’y arriver.

 

 

 

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photo Livingston

Le capitaine du port prévenu par VHF arriva 75 minutes plus tard avec 4 personnes dont un agent maritime. Il nous fit comprendre que pour la modique somme de 25 US$ il s’occupait de tout et nous faisait gagner une journée. Pour 1300 quetzals (soit environ 200 US$), on a eu nos papiers 3 heures plus tard, le papier d’importation nous parviendra demain par e-mail mais nous pouvons amener le pavillon jaune et naviguer sur le rio Dulce..

Juste le temps de visiter Livingston, bourgade animée mais pas vraiment avec un cachet fou et de prendre une bière face à la mer au Bugamama.

 

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photo bar

Les gens sont de type hispanique ou maya en grande majorité, ce qui change du Belize peuplé principalement d’anciens esclaves et de métis. Ceux rencontrés sont plus réservés que les gens rencontrés au Belize.

Nous déjeunons de façon très correcte au Malecon sur mainstreet avant de remonter le rio Dulce vers le Golfete. La moitié sous solent, le reste au moteur dans les parties déventées. Superbes gorges tapissées de jungle,

 

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photo gorge

 petites maisons maya en bord de rivière à toit de palme

 

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photo maison

et partout pirogues,

 

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photo pirogue

 lanchas et barques parcourent ce lien principal de communication avec l’intérieur du pays. Des pêcheurs jettent leur filet,

 

guatemala rio dulce lancer de filet.JPG

 

photo pêcheur au filet

d’autres trainent un fil au bout du doigt. Deux femmes viennent en pirogue nous vendre des bananes.

Nous mouillons à l’entrée du Golfete au milieu d’une baie bordée par une île dortoir à oiseaux et autres animaux bruyants.

 

Mardi 11 juin 2013.

Matinée consacrée à remonter quelques rivières étroites au milieu de la jungle à la rencontre de pirogues maya.

 

guatemala el golfete rivière avec pirogue.JPG

photo pirogue

Ici que des rames plus de moteur, de la pêche partout et des villages au toits de roseau cachés au fond des mangroves.

 

guatemala el golfete rivière.JPG

photo rivière

Un serpent traverse la rivière, des oiseaux se disputent bruyamment, un cormoran cherche la sortie. On vise entre les branches pour le passage du mat, on évite les troncs tombés au milieu de l’eau. Nous mouillons dans des lagons intérieurs, Calix, Salvador, Julio. Tout y est calme et paisible. Nous anticipons beaucoup plus d’animation à la marina.

Le vent se lève et nous faisons nos derniers miles sous solent que nous enroulons en arrivant devant la marina de Nana Juana. En s'approchant de Fronteras, nous croisons devant de superbes villas.

 

guatemala el golfete villa.JPG

photo villas

Une place dans un chausse pied au milieu de la mangrove, idéale pour le bateau mais pas pour nous, les insectes nous empêchant d’allumer la moindre lumière la nuit tombée. Pierre Henri a trouvé la solution, il s’enferme tous hublots fermés dans la cabine avant. Je crois que les bretons ont eu froid pendant si longtemps qu’ils sont maintenant capables d’emmagasiner de grandes quantités de chaleur.

Fin de l’étape et travaux de mise en hivernage et préparation des réparations.

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