Jeudi 30 mai 2013.

Nous sommes tombés sous le charme et la torpeur de Placencia.

Le charme, station balnéaire assez chic et très propre , en fin de saison , quelques boutiques déjà fermées, d’autres annoncent leur fermeture prochaine. Une rue principale très commerçante et une allée parallèle à mainstreet et à la plage, en béton imitant le bois genre planches de Deauville (très bien fait) ,bordée de locations, de galeries et d’artisanat local, des bars au bord de la plage à cocotiers, en demi-lune face au vent (c’est un plus ici).

Photo plage

On  se rend compte que de nombreuses locations sont inoccupées. La plupart des magasins sont vides.

Photo maison avec barrière

Seuls quelques bars servent de rendez-vous aux derniers touristes, essentiellement blancs (ou de type caucasien pour être politiquement correct). Ça a un petit air d’ïle d’Aix en fin de saison.

24 heures ici et des gens nous reconnaissent dans la rue. Keith, l’écossais qui sert un très bon café et qui a joué (il y quelques années) au rugby avec des internationaux écossais.

Photo keith

La femme de la laverie, l’homme de l’épicerie, les marins ancrés de façon permanente aux bars au fur et à mesure de leur fermeture. Des gens nous interpellent et engagent la conversation, sympas et amicaux.

La torpeur, on a rempli notre journée en portant notre linge à la laverie et en le récupérant, en faisant faire le plein d’essence de la nourrice pour le moteur hors-bord, en achetant quelques fruits et légumes, en visitant 3 bars et un restaurant et en faisant une sieste, on a eu l’impression d’être débordé d’activité.

Vendredi 31 mai 2013.

Départ 7h locale pour un tour des ruines Maya près de la frontière du Guatemala à Xunantunich. 3h de voiture au travers d’un paysage varié de vergers puis de collines avec champs pour bétail et chevaux et de jungle un peu plus montagneuse. On croise des mennonites barbus qui ont largement contribué à la mise en valeur de cette partie du pays. Ian, notre guide chauffeur de Barefoot, répond à toutes nos questions sur le Belize avec entrain et y ajoute des commentaires personnels.

Photo Ian

C’est un passionné de vélo qu’il pratique en compétition régulièrement, admirateur de Ian Ulrich après avoir été profondément déçu par les mensonges de Lance Armstrong. Son rêve : suivre le Tour de France en France.

On passe par San Ignacio, bourgade active et commerçante, au marché de fruit et légumes très bien achalandé, ce qui permet de compléter les provisions.

On accède à Xunantunich en prenant un petit bac actionné par un treuil manuel.

Photo treuil

D’immenses ruines sur le sommet d’une colline,

Photos Xunantunich le palais 2

Junior, notre guide, nous fait revivre les cérémonies qui s ‘y déroulaient, le rôle et la position des acteurs du culte.

Photo junior

5 singes hurleurs dont 2 bébés nous accueillent dans un arbre près du palais. Plusieurs classes en excursion assurent aussi l’animation colorée des lieux.

Photo foule

Au retour, nous nous arrêtons à un blue hole terrestre.

Photo blue hole

En fait il s’agit de la résurgence verte d’une rivière souterraine qui disparaît 50 mètres plus loin dans un autre gouffre.

On termine notre journée au Yolis pour assister à une noce.

Photo yolis et orchestre

 Mariés pieds nus, on leur jette des haricots rouge, l’orchestre joue un slow, ils s’éclipsent rapidement, nous auss, la journée a été longue et fatigante.

Samedi 1er juin 2013.

Journée ravito et bricolage. On joue du patex sur 3 vis folles et et un clapet coinceur, on répare le sac du geenacker. Puis on va chercher de l’eau dans le canal à l’ouest de la presqu’ïle. Aucune carte, juste on voit quelques bateaux passer. Nous nous présentons une, deux, trois fois cherchant le chenal. Je me retrouve à 0,7 mètres labourant les herbes à tortue et la vase. Nous renonçons. On redémarrera le désalinisateur. Un conseil : se procurer des tuyaux sur le chenal avant de le tenter (chez Mooring/Sunsail par exemple).

En soirée, très bon restaurant chez Wendy et les meilleures glaces de Placencia servie par un francophone en rez-de-chaussée de  la Belize Bank.

Demain nous quittons Placencia pour retourner pour la dernière semaine au Belize sur la barrière de corail (sans doute sans connexion fréquente à Internet ou même pas du tout). Ensuite ce sera le passage de la frontière et le rio Dulce