Mercredi 15 mai 2013

Journée échange d’équipage, départ de Patrick après ce qu’il appelle « une aventure », arrivée de Jean Paul pour ce qu’il pense être son seul mois de travail de l’année.

4 heures de retard à l’arrivée, on en profite pour visiter Belize City et son musée dans une prison. Disons-le tout net, ce n’est surement pas la destination la plus intéressante de notre périple. La ville a été complètement détruite par le cyclone Hattie en 1961. Immeubles modernes, maisons en bois sur pilotis branlants, quartiers pauvres mal famés,

quartier touristique sans âme ni cachet.

Le musée a plusieurs salles disparates, il y manque un fil directeur : on y trouve l’histoire de l’indépendance, une salle des timbres du pays, une autre sur les insectes, 2 salles sur les mayas, une salle sur la préhistoire. Quelques belles pièces Maya en jade, d’énormes insectes et de superbes papillons.

Jeudi 16 mai 2013.

Le départ de la marina avec Jean Paul dans le rôle du mousse. Nous retiendrons sans doute la débrouillardise d’Akil, la gentillesse de la patronne Colette, un peu tête en l’air, la connexion libanaise, le restaurant moyen et leurs cocktails plutôt loupés, des cabanes en bois, des camping cars mais surtout un milieu de nulle part à 10 km de Belize city. Un gardien à l’entrée, les coqs (vers 4h15) et les chiens (vers 4h30), le highway (vers 4h45 début du trafic) dont j’ai déjà parlé et les mainates dès le jour (vers 5h45)  qui remplacent nos merles en un peu moins harmonieux. C’est la seule marina (peut-être avec Placencia, on va voir) du Belize. 34 US$ par jour pour un 44 pieds, douche incluse, eau et électricité payant, fuel à moins de 1e le litre, c’est moins cher qu’en France. On peut sortir son bateau de l’eau, faire un certain nombre de réparations, le personnel, surtout Akil, est très débrouillard et prêt à aider. Quant au chauffeur de taxi Tonny, c’est un ange. Quelques minutes avant que nous ne partions, il est arrivé avec un couple d’américains qui cherchait exactement le même type d’annexe que nous venions d’acheter. Ironie, ils habitent San Pedro, lieu d’où on a fait venir cette annexe. A 48 heures près, ils pouvaient nous souffler l’annexe sous le nez.

Auparavant, rendre la voiture de location, réaliser le dernier avitaillement avant le départ pour les atolls et les bouts du monde, monter et gonfler de l’annexe (1h30), mettre à poste avec le moteur (1 heure), faire le plein d’eau, de fuel et enfin payer la marina (petite contestation sur le nombre de jours). On part juste après le déjeuner pour 2h30 au moteur contre le vent afin de rejoindre le chapelet d’îles à mangrove que nous avions quittés après le vol de l’annexe. Baignade dans une eau verte un peu trouble à 30,5 degrés sur fond d’herbes à tortue. Jean Paul a trouvé l’eau un peu fraiche.

Vendredi 17 mai 2013.

On se lève, l’annexe est toujours là. Il faut dire qu’en plus de la monter au portique, on l’avait immobilisée 6 points et cadenassée au bateau.

Un petit bord de près sous GV et solent, mer plate, un force 4, que du bonheur pour mouiller devant Goff Island, un rêve d’îlot,

 les cocotiers, la plage de sable blanc, le récif de corail, les 3 paillotes, l’appontement en bois et le ranger qui nous demande 5 US$ par personne.

On a commencé par un snorkeling au nord de l’îlot comme préconisé par Freia. Très moyen beaucoup de coraux morts du fait de la fréquentation touristique, jusqu’à ce que je trouve un petit passage vers la mer. Là beaucoup plus joli dans la variété des coraux et la densité des poissons. Le ranger n’a apprécié qu’à moitié et m’a demandé de rentrer.

Le midi, ça fait longtemps que je ne vous parle plus des repas. Ils ne meurent pas de faim, Patrick a même grossi (un peu). J’avais fait une tagine de poulet où j’avais remplacé les pois chiches absents par des flageolets et les légumes introuvables par une sauce tomate espagnole (tomato frio). Semoule avec raisins secs en accompagnement. Crudités en entrée et fruits en dessert.

Retour à terre l’après midi pour payer notre dû et un petit snorkeling (conseillé par le ranger) au sud de l’îlot. Très correct. Le ranger nous conseille aussi de rester mouiller où on est plutôt que d’aller devant le phare un peu au sud comme nous avions prévu.

P

Fin d’après midi cool avec yams, lecture, ouverture de noix de coco et des dauphins au coucher du soleil.

Le diner, c’était cotes de porc fumées et pommes de terre sautées. Une petite salade de chou rouge, puis fruits et pulpe de noix de coco.

En digestif, ce sera la rituelle partie de tarot.