Belize part 2 (par Joël) - avec les photos (bonne connection)

Belize part 2 (par Joël) - avec les photos (bonne connection)

Posté par : Joel
14 Mai 2013 à 04h
Dernière mise à jour 20 Novembre 2014 à 08h
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Vendredi 10 mai 2013. snorkeling de rêve

 

Nous avons décidé de nous offrir pour 35$ chacun un tour de snorkeling et nous n’avons pas regretté. Sur la barque de Peter nous rejoignent 5 américains et hop hop hop, c’est parti pour le premier spot : raies et requins.

caulker caye requins.JPG

 

Peter cache des poissons dans des conches et les jette dans 1,5 mètres d’eau. Très vite une vingtaine de raies et une demi douzaine de requins de 1 à 3 mètres entourent la barque. Peter capture un petit requin et nous le fait caresser. Peau rugueuse, toucher pas très agréable mais très efficace pour des accélérations fulgurantes. Une raie, espérant un poisson, vient se coller sur moi, peau soyeuse. Elles se laissent facilement toucher, les requins aussi.

30 minutes plus tard, nous quittons ce site en grignotant des morceaux de pastèques pour mouiller devant un passage naturel dans le reef. Peter prend la tête du groupe et nous montre dans 1 à 4 mètres de fond et une eau limpide coraux et poissons remarquables en nous en donnant le nom. 45 minutes dans le plus beau site à corail de ma courte vie de snorkeler. Largement du niveau d’Anegada, les explications en plus. Le clou : une murène verte de plus d’un mètre se met à danser dessous nous. Nous oublions la réputation de l’animal pour admirer ses arabesques et virevoltes.

Bananes et oranges pour se remettre et Peter nous emmène un peu plus loin dans un jardin de coraux. Snorkeling libre pendant 30 minutes dans une profusion de poissons, beau mérou et 2 barracudas respectables.

Nous rentrons à Caye Caulker lentement en nous gavant d’ananas. Epuisés mais ravis par cette virée de 3 heures.

Au bateau, nous avons toujours le groupe électrogène de l’île qui trouble notre calme. C’est le coté négatif de ce mouillage, le bruit pas du tout disco de cette machine qui envahit toute la baie, porté par le vent et l’eau. Nous décidons d’aller au mouillage suivant plutôt que d’avoir une deuxième nuit ce bruit dans les oreilles.

En route pour Caye Chapel avec 15 à 20 nœuds de vent de travers puis bon plein sous solent seul pour 3 miles de traversée rapide et finalement mouiller devant le groupe électrogène de Caye Chapel. On vient de jouer ce soir à Samarkand, on n’échappe pas à son destin.

 

Samedi 11 mai 2013.

Caye Chapel, île privée avec son golf, on décide de ne pas y descendre et on continue sur Long Cay, petit lagon intérieur qui paraît très accueillant sur la carte.

A l’arrivée, on prend pour la première fois Freia en défaut sur sa carte. Elle indique des maisons, il n’y en a pas (ou plus), elle indique une lagune fermée à l’ouest, celle-ci est largement ouverte. Comme si un ouragan avait changé la physionomie des lieux depuis que la carte avait été dessinée. De plus le chenal d’accès présente des tâches brunes qui ressemblent à des hauts fonds. Comme la C-map est toujours aussi imprécise (elle localise mieux les caye mais il n’y a aucun détail permettant de s’approcher des côtes), nous passons notre chemin pour Porto Stuck.

Porto Stuck, c’est un canal large de 200 mètres, 1,5 à 3 mètres de profond, long de 1000 mètres entre deux hauts fonds à 2 et 4 pieds. Les piquets de balisage ont disparus sauf un, le chenal semble être 200 mètres plus à l’ouest qu’indiqué sur le plan de Freia. Heureusement la visibilité est bonne mais le stress palpable surtout avec un vent de 20 nœuds de travers, dérive relevée, avance en crabe garantie.

Nous mouillons finalement devant St Georges Cay, un peu à l’ouest du village..

Nous finissons les excellentes crevettes achetées à San Pedro, fraîches, étêtées à 9€ le kg. A San Pedro, nous avons aussi trouvé des côtes d’agneau très gouteuses, des fruits et légumes variés. L’ananas est délicieux, le chou fleur agrémente les apéros, le chou rouge fait une salade très convenable, nous attendons que sapotilles et mangues murissent pour nous régaler.

Sieste et baignade avant d’aller à terre.

Nous accostons à l’appontement d’une resort luxueuse,

 

villas privatives, jardin exotique avec allées ratissées, pas de trace de pas. Nous sommes accueillis par un jardinier qui nous invite à visiter l’île. Les villas semblent vides. Devant l’une, 2 maillots de bain sèchent. Personne. Nous poursuivons en front de mer sur un chemin de sable. Enfilade de maisons luxueuses, très bien entretenues, vides, volets clos.

st georges maison (2).JPG

 

Les appontements devant chaque maison en très bon état, vides.

st georges appontement est.JPG

 

Une femme ouvre une porte, une petite fille nous dit bye, la femme ferme précipitamment la porte. Un chien aboie. Du linge sèche. Une allée de cocotiers dont le pied est cerclé de pneus de camion.

st georges cocotiers dans pneus.JPG

 

Un homme semble me guetter derrière sa palissade, sans un mot. Un panneau ‘aquarium de St Georges’, peu vraisemblable. Je traverse un champ. A droite une flèche gravée d’un YES. Une porte ouverte, j’entre dans un petit hangar qui abrite effectivement plusieurs aquariums. J’admire des poissons lion quand une petite voix derrière moi me dit que c’est fermé. Je ne relève pas la contradiction. Un garçon d’une douzaine d’année à la voix mal assurée me dit que sur la cinquantaine de maisons de l’île, 9 sont habitées en permanence. Les autres sont pleines à Noël et à Pâques pendant les vacances.

Je reviens vers la resort à travers le village fantôme. Ils préparent un barbecue, 9 couverts, c’est le chiffre de l’île. Une bière assis sur une balancelle dans le bar sur pilotis au milieu des cocotiers. Un jeu d’échec sur une table. De quoi attendre calmement le prochain cyclone.

st georges heron blanc.JPG

 

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