Vieques part 3, suite et fin avec les photos (par Joël)

Vieques part 3, suite et fin avec les photos (par Joël)

Posté par : Joel
04 Avril 2013 à 03h
Dernière mise à jour 20 Novembre 2014 à 08h
239 vues
Flux-RSS

 

mercredi 20 février 2013. Isabelle la seconde.

Nous faisons 2 miles au moteur et prenons une bouée pour se rapprocher du centre bourg d'Esperanza en vue du ravito à porter.

Nous rencontrons sur le front de mer Nicolas et Didier qui ont loué un catamaran en Guadeloupe pour 6 mois chez VPM. Ils naviguent entre la Guadeloupe et Porto Rico, parfois seuls, parfois avec des amis ou en famille.

Nous prenons un « publico », taxi collectif pour aller à Isabel Segundo (3$ par personne, 3 fois moins cher qu’aux BVI), la capitale de l’île, charmante bourgade animée sur la côte nord de Vieques, arrivée des ferries en provenance de Puerto Rico. En chemin le publico s’est arrêté à la résidence W à 500$ la nuit pour déposer 3 petites vieilles (c’était peut-être la chance de notre vie J).

A Isabel, nous cherchons à louer des vélos (25$/jour) mais il n’y en a plus. Ça ne sera donc pas une journée sportive. Par ailleurs, il n’y a pas de chemins cyclables et partager les routes étroites avec les publicos et les camions qui déboulent à toute vitesse, ça refroidit un peu. Même le loueur de vélos a admis que c’était un peu spécial.

On visite le vieux phare avec une belle vue sur Puerto Rico.

9 phare isabel vieques.JPG

Nous nous faisons conseiller le restaurant le Patio par l’office du tourisme. J’y signe le livre d’or. Je n’y ai pas trouvé d’autres français, mais je n’ai pas détaillé toutes les pages.

Au Patio, nous prenons le plat local, le Mofongo, plaintain concassé et grillé avec du bacon en petits morceaux, relevé d’ail et d’herbes non identifiées, accompagné au choix de crevettes ou de coquillage et servi avec une crème safranée. Délicieux et plus que copieux (ration US).

Retour à bord après le ravito, sieste/baignade/bricolage, ballade sur cayo Real à la rencontre de l’épave de l’Arawak, bateau d’une quinzaine de mètres en acier drossé là par quelque cyclone, puis wifi/painkiller au Lazy Jack (un peu moins alcoolisé qu’au Foxys de Jost Van Dyke mais hard rock qui déménage vraiment) et enfin diner/tarot.

Vieques, c’est particulier au niveau de la langue. Beaucoup de locaux ne sont pas vraiment bilingues. Il faut deviner mais pour certains c’est assez facile : les types indiens en espagnol mais on peut essayer l’anglais, les wasp en anglais et pas un mot en espagnol. Le problème, c’est de deviner pour les noirs, mais la plupart c’est en anglais. Quant aux touristes, c’est toujours en anglais.

 

jeudi 21 février 2013. Aïe le mouillage

Nuit agitée avec vent fort. Heureusement on avait doublé l’amarre sur la bouée comme à chaque fois.

Matin pâteux, on part d’Esperanza vers l’ouest de l’île. Après quelques hameaux et un radar, l’île redevient déserte autour du pic de la pirate. Partie très boisée et vallonnée, nous repérons un mouillage avant d’arriver à la plage de punta arenas. Premier essai sur une zone verte, beaucoup trop loin de la plage. Nous remontons l’ancre avec une grosse patate de corail bloquée dessus. C’est pas bon du tout. Un quart d’heure plus tard et à coups de marteau, la patate retourne au fond. Nous comprendrons plus tard que ce que nous prenions pour du sable est en fait une eau très trouble avec beaucoup de sable en suspension, d’où confusion. Nous nous rapprochons de la plage, repérons une autre zone apparemment sableuse et plantons l’ancre. PMT, c’est pas génial mais nous ne sommes plus en train de massacrer (à notre très grande honte) les coraux.

Nage à terre, magnifique, mini Bath (Virgin Gorda) sur la droite avec mini plages privatives et petits canaux sous les rochers et plage de sable jaune soutenu bordée de cocotiers, entrecoupée de rochers sur la gauche. En bordure d’ancien terrain militaire apparemment, la solitude complète. On a presqu’envie de garder ces petits secrets pour soi.

Au moment de partir, nous nous apercevons que l’orin s’est complètement déroulé de son touret sous l’action du vent assez fort. Il s’est enroulé autour d’une patate de corail. La vengeance est un plat qui se mange chaud chez les coraux. Impossible à récupérer. La scie à pain et un deuxième orin de perdu après celui autour d’une bombe volcanique au Cap Vert. Là aussi trop de vent et des hauts fonds proches dissuadent la baignade pour le récupérer.

10 punta arenas vieques.JPG

Quelques tours d’hélice plus loin, nous voilà devant la plage de puntas arena. Long ourlet de sable jaune bordé d’une forêt où les cocotiers émergent, peu de gens, un bateau au mouillage. A nouveau je manque de nouveaux adjectifs pour décrire le plaisir d’être là.

Dernier mouillage de Vieques et des îles vierges espagnoles, ce fut un enchantement que l’on aurait voulu faire durer plus longtemps. Mais nous ne sommes couverts par l’assurance que pour 2 semaines en territoire US et il faut donc filer la route vers le sud de Puerto Rico.

 

Vous devez vous identifier pour laisser un commentaire : cliquez ici pour vous connecter .

Le site de la Grande Croisière...