Dimanche 17 février 2013, après midi.

Un bord de près de 10 miles entre Culebra et Vieques par 15 nœuds de vent, ça pulse jusqu’à ce que le chariot de l’écoute de solent déraille en entraînant la butée. De ma faute, il était en appui sur la butée au lieu d’être fixé sur le rail. Erreur vite réparée surtout que par chance on a récupéré la butée dans le rail de fargue (une vraie histoire de chemin de fer).

Arrivée dans la baie Icacos de Vieques en slalomant entre les récifs, ancrage à l’écart de 12 bateaux moteur. Site sympa, snorkeling vers la petite île sans intérêt mais plaisir de fouler le sable d’une île déserte jusqu’à ce qu’un couple d’américains, lui paddlant, elle kayakant, viennent troubler ma solitude.

C’est très étrange ces bateaux moteurs équipés pour la pêche au gros. Ça ressemble à une flottille, certains étant à couple par 2 ou 3. Espoir vain de les voir rentrer le dimanche soir chez eux, mais bon, ça va, ils sont assez discrets dès qu’ils ont rentré le jet-ski et le ski-nautique, c’est à dire avec la nuit.

lundi 18 février 2013, sauvage.

Nous quittons Icacos de bonne heure par le chemin pris pour y entrer et  entamons notre dernier bord de près avant sans doute un bon moment afin de  passer la pointe East End de Vieques.

Nous mouillons dans la Saline du sud, déserte, superbement sauvage, entre le désert des Agriates et les Glénans.

Après le déjeuner nous poursuivons vers l’ensenada Honda de Vieques, vaste rade de mangroves où nous sommes 4 au mouillage. Temps moyen cet après midi incitant plus au tarot qu’à la visite de la mangrove en annexe.

Pour Icacos, les Salines et Honda, une veille attentive et un bon sondeur sont nécessaires pour y rentrer car les cartes sont approximatives. Pour en sortir, rien ne vaut de prendre le chemin d’entrée à rebours.

Pour les Salines, certains guides disent que le mouillage y est interdit et que c’est marqué sur une bouée. La bouée a dû exploser, car on n’a rien vu. Il est par contre interdit d’aller au delà des plages sur l’ancien terrain militaire à cause d’hypothétiques bombes non explosées. Ce point est rappelé par panneaux tous les 10 mètres sur les plages de ce bout de Vieques.

Premier pain 2013 par Pierre Henri, le pain de chez Christine de Jost Van Dyke avait « un peu » moisi.