Boavista (Joël)

Boavista (Joël)

Posté par : Joel
25 Octobre 2012 à 23h
Dernière mise à jour 20 Novembre 2014 à 08h
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Mardi 24 octobre, départ de Palmeira avant le lever de soleil pour Boavista à 35 miles (on souhaite minimiser la navigation aux heures les plus chaudes quand c’est possible). Spi pour la quatrième fois en autant de jours de navigation. Une vraie routine. Et soudain, une centaine de dauphins entourent le bateau et c’est le Bolchoï de la danse synchronisée. Sur la queue, sur le museau, sauts à plus de 2 mètres, vrillés, carpés, cambrés, sur le dos, le ventre, je rebondis, ils nous ont tout fait.

L’arrivée à Boavista est impressionnante : la passe nord entre le port de Sal Rey et l’ilot du même nom paraît barré d’immenses déferlantes qui explosent sur la digue. On voit un cargo s’y engager et être pas mal balloté. On  choisit de mouiller au sud de l’ilot en le contournant par l’ouest. L’ancre n’accroche pas tout de suite mais l’accès est plus facile et paraît moins rouleur quoique sans doute plus venté. Le bateau tire dans tous les sens avec un bruit de chaine digne des châteaux écossais mais l’ancre finit par tenir. Le paysage vaut le coup : à l’est et au sud, arc blanc d’une plage de rêve dans une anse de plusieurs kilomètres, bordée des fameuses dunes de Boavista mais déjà à moitié construite. D’énormes rouleaux sur un récif au large, spot de surf suicidaire. Des rouleaux à peine moins gros déferlent sur la plage, rendant l’accès nettement moins idyllique. Au nord, à 1 miles, la ville et le port. Au nord ouest, l’îlot de type bretonnant que l’on choisit de visiter car l’abord est plus facile et mieux protégé. Ilot désert, découvert par l’homme après l’invention du plastique et des canettes. Ruines d’un  fort portugais avec 4 canons qui auraient juste besoin d’une bonne dose d’antirouille pour fonctionner à nouveau, petite chapelle. Escalade des rochers puis baignade sur la plage de l’ilot. Retour vers le bateau, face au vent et au clapot, l’annexe transformée en sous-marin sans toit.

Mouillé (le bateau, pas nous, faut suivre) trop loin du port et sous son vent et pas envie de prendre le mouillage nord qui paraît encombré et d’accès délicat, la descente à terre nous paraît compromise. On décide d’avancer notre départ vers Sao Nicolao de 24h et levons l’ancre à 20h après cette visite express de Boavista.

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