Pour ceux qui n’ont pas lu les épisodes précédents, je résume en connaissant le dénouement.

En hissant le geenacker, au moment de souquer, le mousqueton de drisse s’ouvre brutalement. Le geenacker tombe à l’eau et au pied du mat on trouve un morceau de pièce cassée en composite noir qui nous intrigue.

Pour nous, pas de doute, cette pièce vient de la tête de mat où le mousqueton brutalement relâché à dû faire des dégâts.

Pierre Henri monte, prend des photos, on regarde, on commente, on ne voit pas d’où ça vient.

On envoie les photos à Marc du chantier Allures qui très vite identifie la pièce comme étant un morceau de guide de bosse d’enrouleur, normalement accroché à un chandelier.

Vérification faite, il en manque un et nous retrouvons l’anneau métallique au filoir  suivant.

Constatations :

- ce que nous cherchions en haut était en bas.

- ce n’est pas le mousqueton qui a provoqué les dégâts (en haut, tout semble OK) mais le point de drisse du geenacker qui en tombant sur le pont a éclaté le filoir.

- nous sommes interloqués par la violence du choc et imaginons un instant ce qui se serait passé si un de nos cranes avait été sur la trajectoire.

- nous sommes surpris qu’il n’y ait pas de sécurité sur un élément aussi critique : en montagne, les mousquetons sont assurés, sur nos harnais aussi.

Conclusions :

- redoubler les vérifications lors de l’utilisation de ces mousquetons, mais il n’y a que celui qui ne fait rien qui ne se trompe jamais.

- voir chez le shipchandler s’il n’aurait pas qqchose de plus rassurant. La manille n’est pas vraiment adaptée lorsqu’il faut accrocher la drisse inutilisée à la delphinière.

- amis lecteurs et voileux, avez-vous un conseil ou une expérience à partager ?