Notre Allures 44, tri martolod – options retenues - révision de décembre 2011 (joël)

Notre Allures 44, tri martolod – options retenues - révision de décembre 2011 (joël)

Posté par : Joel
21 Décembre 2011 à 21h
Dernière mise à jour 20 Novembre 2014 à 08h
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Bernard, pas le notre mais un de nos lecteurs, m’a demandé de lui dire quelles options on avait choisi pour notre bateau. J’ai déjà publié une note à ce sujet il y a un an avant de réceptionner le bateau, il était temps de la réactualiser et de la commenter.

 

Pour l’extérieur, voilà les principales options installées (pour l'équipement de l'Allures 44 de base, voir le site d’Allures Yachting) :

- nous avons cherché à minimiser les interventions sur la plage avant, d’où solent et trinquette sur enrouleur et geenacker sur emmagasineur dont la manœuvre est ramenée au piano. Nous avons fait l’impasse sur le tourmentin. La trinquette en fera fonction grâce à son enrouleur. Nous ne nous voyons pas de toute façon envoyer un tourmentin sur la plage avant par gros temps. (rappel toutes les prises de ris sont intégralement renvoyés sur le piano par un système de poulies). Ce qui reste acrobatique, c’est la fixation du point d’amure du geenacker sur la delphinière.

- gréement et tangon de spi pour le solent et le geenacker, spi symétrique en cours d’achat.

- échelon pour monter dans le mat jusqu’à la hauteur de la bôme (utilisés tous les jours) et plus 2 échelons pour se caler en haut du mat (jamais utilisés).

-  un frein de bôme (voir note spécifique à ce sujet avec ce titre)

- ligne de vie : on a cherché à la centrer au maximum - voir la note spécifique sur les choix effectués (titre : nos 3000 milles par Joël).

- bimini avec prolongation latérales (tribord, bâbord et arrière) pour se protéger du soleil. Même en fin d’après midi, le soleil des tropiques brûle nos petites peaux fragiles. Cela permet de créer une espèce de tente au niveau du cockpit et donc un espace de vie protégé non seulement du soleil mais aussi de la pluie, car il n’y a pas qu’à Cherbourg qui pleut, sous les Tropiques aussi (quoi ?… la température ?).

- un winch de roof électrique pour les drisses de GV et de geenacker. Comme ça pas d’hésitation pour prendre un ris ou le lâcher.

- 2 winches de cockpit supplémentaires et surdimensionnés (soit 6 winches au total et bien utiles)

- rail de fargue ajouré : pratique pour mettre un filet, positionner avec précision un pare battage ou monter un barber hauler et ça facilite l’évacuation de l’eau. Pas de regret sur ce choix.

- roue steer’ngo, c’est à dire qu’elle est démontable et qu’elle peut être rangée à un endroit prévu sur le bastingage bâbord. Cela facilite l’accès à la plage arrière. Nous pouvons aussi la ranger dans le carré ou une cabine pour la protéger des intempéries et du soleil ou pour compliquer le vol du bateau. J’ai actuellement un peu de mal avec la mode invasive des 2 barres à roues, mais j’en parlerai une autre fois.

- radar GPS traceur avec cartes C-map sur la colonne de barre sans répétiteur à l’intérieur

- table fixe dans le cockpit avec rangement central et permettant d’accueillir 6 convives

- éolienne et 2 panneaux solaires sur le portique arrière, ça marche très bien.

- mains courantes dans la jupe arrière

- propulseur d’étrave : ça permet de corriger légèrement une trajectoire, mais ne pas compter dessus en cas de grosse erreur de barre par vent fort.

- pas de commande à distance du guindeau : l’idée c’est qu’il faut être à l’avant du bateau pour contrôler le mouillage

- par contre commande à distance du pilote. Cela permet de diriger le bateau en restant à l’abri ou de l’arrêter en cas de chute à la mer (la nuit en particulier)

- gyrocompas pour pouvoir mettre le pilote en mode vent (fonction très utile avec le spi en principe)

- douche dans la jupe arrière avec eau chaude et froide. Idéale pour se désaler après le bain ou se doucher quand l’accès aux toilettes du port n’est pas possible.  L’avantage est d’éliminer pratiquement l’utilisation des douches dans les cabinets de toilette : ça fout de l’eau partout, on marche dedans avec des chaussures sales et on dégueulasse tout l’intérieur du bateau (un peu maniaque mais pas trop, juste traquer les salissures à la source et c’est plus facile de nettoyer l’extérieur que l’intérieur)

- prise 12v sur colonne de barre pour un éclairage led volant sous le bimini ou la bôme

- sac de récupération d’homme à la mer : bouée au bout d’un cordage de 40m que l’on entoure délicatement autour du MOB grâce à une élégante manœuvre de l’équipage et du barreur. La perche IOR est encore à acheter. Pour les autres balises voir note spécifique.

- mat de charge amovible sur bastingage arrière pour manipuler sans peine le moteur de l’annexe et pouvoir monter toute charge à bord. Manœuvre sans peine mais nécessite 3 matelots néanmoins.

- rideaux extérieurs qui s’attachent avec des pressions pour les principales ouvertures du carré. Permet de protéger les hublots des rayures et de limiter l’entrée du soleil aux Tropiques. Par rapport à leur principal concurrent, les Allures sont des bateaux très clairs à l’intérieur, ce qui est très agréable la plupart du temps mais a besoin d’être modéré là où le soleil a une présence brûlante.

- 2 fumigènes à portée de main dans la table de cockpit pour repérer le mob

- un projecteur très haute puissance pour les recherches nocturnes ou attirer l’attention d’un bateau ’distrait’, la nuit

- des haut-parleurs VHF et radio/CD avec commutateur

 

Pour l’intérieur, nous avons choisi les aménagements suivants :

- banc de veille dans la descente qui fait un septième siège pour la table de cockpit (il suffit de se retourner et de s’asseoir dans l’autre sens)

- configuration classique 3 cabines (2 à l’arrière, une à l’avant)

- 3 toiles anti-roulis qui délimitent 5 couchettes de mer (une dans le carré et 2 dans chacune des cabines arrières)

- 5 batteries, un gestionnaire de batterie, un répartiteur de charge et un isolateur galvanique. On a la possibilité de générer notre propre 220v en mer ou au mouillage (moteur en marche de préférence !). C’est pratique pour recharger les téléphones portables par exemple.

- un ordinateur lambda pas du tout marinisé mais plutôt en fin de vie (j’en ai un neuf à la maison sur lequel je suis en train de taper cette note) avec logiciel de navigation (on va acheter ScanNav sans doute car j’ai eu trop de mal et pas assez de patience pour apprivoiser le logiciel gratuit CPN et je n’arrive pas à justifier le coût d’un Maxsea par rapport à nos besoins réels). Maintenant, ça ne marchera peut-être pas mieux avec Scannav, à voir. On a aussi un bus NMEA de transmission de la centrale de navigation pas encore testé.

- GPS portable traceur avec cartes navionics : avec ce double système de GPS et 2 types de cartes électroniques, on a limité les cartes papiers aux grandes routières. On a des guides Imray pour les atterrissages.

- une protection anti-vol de bateau par balise, ce qui permettra aussi à la famille et aux amis de nous suivre sur la carte et anti-intrusion par alarme sonore et lumineuse

- 2 cuves à eaux noires de 50l dans les 2 salles de bain

- un navtex

- un amplificateur de signal pour téléphone et Internet 3G (globesurfer). Une petite déception. On a mis très longtemps à le faire marcher (Ok, on n’est pas doué, mais ça c’est admis). Maintenant c’est OK mais ça ne sert à rien en France car les signaux sont limités et ce n’est pas plus efficace qu’une clé 3G. Ca trouve son application dans des pays qui ne limitent pas la puissance des signaux. A voir.

- un désalinisateur pur survivor que l’on va démarrer ce printemps 2012. On vous dira. Faible débit (10 à 20l/h) comparé à celui proposé en standard par le chantier Allures mais beaucoup moins cher.

- pompe à pied eau douce et eau de mer sur évier.

- un aspirateur Dyson. Au début on pensait que c’était un caprice. Mais on s’en sert bien et c’est plus facile pour aspirer les coins qu’une balayette.

- des déshumidificateurs trouvés dans une grande surface pour lutter contre l’humidité intérieure : c’est assez efficace.

- 3 extincteurs à mousse non réglementaires (donc on a aussi les réglementaires, ceux à poudre qui, si vous les utilisez, vont foutre le bordel dans toute votre électronique et vos câblages électriques)

- une couverture antifeu positionnée près de la gazinière

- une trousse de pharmacie complète selon le stage médical proposé par STW.

- 3 VHF portable, étanche (une pour chacun), des balises personnelles (voir note à ce sujet)

- rappel de toutes les mesures des instruments à la table à carte sauf radar et GPS traceur.

- on va acheter un Iridium, sans doute le 9555 neuf (le marché d’occasion est beaucoup trop cher) pour communiquer avec la famille et recevoir la météo.

- je ne vous parlerai de notre matériel de pêche que lorsqu’on aura commencé à le rentabiliser J

 

 

 

J’ai du oublier une chose ou deux, mais c’est à peu près ça.

 

Voilà les principales options que nous n’avons pas prises :

- AIS (remplacé par radar et veille). L’AIS est sans doute très utile en Manche où les cargos pullulent. Mais ça ne permet pas de capter les bateaux de pêches qui sont les plus dangereux et les voiliers qui n’en sont pas tous équipés surtout si l’on s’éloigne de l’Europe. Le radar est plus polyvalent et un moment il faut savoir dire non sur les dépenses car pour un bateau, cela peut ne jamais s’arrêter.

- balcons pied de mat (toutes les manœuvres, même les prises de ris sont ramenées au cockpit) et ça laisse plus de place pour étendre les matelas et s’allonger.

- BLU (remplacé par Iridium et amplificateur GSM)

- le groupe électrogène, il est prévu de faire marcher le moteur une heure ou deux par jour. C’est à peu près ce qui a été observé durant nos 3000 miles de neuvage.

- la machine à laver le linge : ce choix entraîne beaucoup de frais annexes (groupe électrogène et désalinisateur surdimensionné). On va peut-être puer un peu, nos vêtements au moins.

- le chauffage à air pulsé, pas vraiment nécessaire aux tropiques. Pour la navigation hivernale autour de Cherbourg (de janvier à décembre J), on avait un petit radiateur à air pulsé que l’on branchait quand on était dans une marina. C’était bien suffisant. D’autre part faire un peu de cuisine ou chauffer l’eau du café suffit à bien réchauffer l’air du carré.

- la climatisation : ça nécessite un groupe électrogène et si on va aux Tropiques pour avoir froid, alors autant rester à Cherbourg, la climatisation y est gratuite et garantie toute l’année.

 

Joël

 

PS : je suis d’extrême mauvaise foi sur Cherbourg. J’ai dû y passer une vingtaine de jours en 2011 et je n’ai eu que 2 ou 3 jours de pluie. Le reste du temps beau soleil, belle mer et grand plaisir. Quoi ?……..La température ? Je me suis baigné 2 fois dans le coin de Cherbourg cette année et j’ai regretté d’avoir oublié mon maillot lors de notre dernière sortie le 11 novembre, la température de l’eau était encore proche de 16°. Maintenant c’est vrai qu’en février/mars, ça caille !

bein si après de tels discours on me parle de démocratisation de la voile...

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