Frein de bôme (Joël)

Frein de bôme (Joël)

Posté par : Joel
15 Décembre 2011 à 08h
Dernière mise à jour 20 Novembre 2014 à 08h
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Nous avons quelques problèmes pour bien régler notre frein de bôme Walder.

Nous oscillons entre 2 extrêmes :

-                     soit il est trop serré et il agit comme une retenue de bôme. Nous nous sommes retrouvés à plusieurs reprise, lors d’un virement de bord, voile à contre qui refusait de passer du bon coté.

-                     soit il est trop mou et n’agit pas : aucun frein et la bôme balayait le pont au gré des vagues et des sautes de vent.

Après quelques expériences non concluantes, nous utilisions le frein de bôme que dans le rôle d’une retenue et pour l’empannage, nous manoeuvrions à l’ancienne, sans s’en faire aider, en le laissant mou.

 

 Aussi suis-je passé au stand Walder au Nautic pour demander conseil.

 

Le représentant Walder m’a prodigué les 2 conseils suivants :

-         attention au montage. Typiquement lors du montage, le bout est fixé sur le pont au niveau des haubans ou galhaubans (mettons tribord), puis passe dans une poulie frein fixée dessous la bôme, revient au niveau du pont dans une poulie placée de façon symétrique au niveau des haubans ou galhaubans (bâbord) et file au piano du cockpit. Lorsque la bôme est en position vent arrière, la poulie de frein doit rester entre les 2 points d’attache sur le pont. A priori, nous n’avons pas ce problème à bord, mais je le signale comme cause possible de disfonctionnement.

-         Le bout ne doit faire que 2 tours autour de la poulie centrale pour assurer un glissement optimal. Or la poulie centrale a une gorge spiralée permettant de faire faire 3 tours au bout. Je ne me rappelle plus le cas où il faut utiliser les 3 tours mais il est rarissime. Or nous avions ces 3 tours autour de la poulie.

 

Lorsqu’au moment du réarmement du bateau après hivernage, je remonterai le frein de bôme Walder, je ne ferai que 2 tours sur la poulie et je vous dirai ensuite si j’en suis content.

 

De toute façon, le frein reste difficile à régler. Le technicien a admis que la tension à appliquer dépendait de la force du vent, de la surface de voile et peut-être de la houle. Donc il n’est pas possible de faire une marque sur le bout pour indiquer le serrage optimal vu que celui-ci n’est pas constant. Dans un premier temps je vais essayer d’indiquer une plage de fonctionnement en faisant 2 marques sur le bout (une marque serrage vent faible et une marque serrage vent fort) pour ajuster entre les 2 marques en fonction des conditions du moment.

 

Pour conclure,

-         c’est très confortable d’avoir une retenue de bôme qui peut s’établir depuis le cockpit et surtout qui peut se larguer en catastrophe depuis le cockpit si on l’a oubliée lors d’un virement.

-         il y a peut-être d’autres solutions qui offrent le même confort, et moins chères, mais c’est trop tard pour nous, on a installé celle-là.

-         le confort offert par le frein de bôme c’ est :

o        l’empannage facilité en solitaire

o       la rapidité de manœuvre en cas d’urgence

o       la protection de la bôme et du vis de mulet avec un rôle d’amortisseur et de hale bas de bôme (ça marche aussi lorsque utilisé en retenue de bôme)

Ce n’est pas encore gagné, je ne sais pas si on y arrivera totalement mais c’est la prochaine étape d'arriver à régler ce frein de bôme. Surtout qu'avec les alizées, on nous promet beaucoup de vent portant...

En effet, 2 tours sont suffisants... Avec un retour vers l'arriere du cockpit sur une poulie avec coinceur on peut le régler assez facilement. Personnellement, je laisse le bout quasiment libre aux allures ne nécéssitant pas son utilisation (prés, travers, etc..;) et je raidis légèrement le bout au vent arriére ... "DECLIC" Port Haliguen

J'ai rencontré les mêmes difficultés que vous et ai dû l'abandonner. J'ai maintenant deux retenues de bôme à poste que je borde dès que je passe au largue et au-delà. Telles que je les ai disposées elles me font également un excellent halebas, bien meilleur que les halebas classiques qui travaillent avec un bras de levier très mauvais et envoient l'essentiel de l'effort dans le vit de mulet qui en souffre.

Perso, je l'utilise en permanence aux allures portantes débridées (relaché autrement). Grosse sécurité, notamment dans la houle des alizés. 2 tours en effet et un bout neuf ( à changer quasi chaque année).Lorsque la gaine vieillit trop, il ya blocage et plus de progression dans la friction. Le bout libre est sur mon bateau ramené sur un palan 4 brins avec coinceur , fixé à l'arrière du bateau . Grosse sécurité. Et bonheur au moment des empannages,utilisé en complément à la méthode "traditionelle" .

A mon avis, pour que le frein soit efficace, les 2 brins du bout de manoeuvre, de part et d'autre du frein, doivent rester tendus. Pour cela, il faut que la somme des 2 longueurs de brins soit constante, au cours du déplacement, lors de l'empannage. Or, le frein décrit un arc de cercle centré sur le mât. Lorsque la bôme est débordée, si le frein passe à la verticale des 2 points fixes de la manoeuvre sur le pont, je pense que la condition initiale est respectée. (Si je me souviens bien, il y a un théorème qui raconte une histoire qui ressemble à ça). Par contre, il faut rester à l'intérieur de l'arc de cercle, si on le dépasse, la longueur totale du bout augmente et il ne restera pas tendu lors de l'empannage. (cf ce que dit le représentant de Walder à Joël). J'ai juste? Jacques

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