Après quelques jours pendant lesquels nous avons "bullé" au bord de la piscine de l'hôtel teranga (juste à côté du palais présidentiel et juste en face de l'ile de Gorée: y'a pire comme mouillage): la ville était bourdonnante, oppressante et agressive: juste avant Tabaski, tout le monde veut avoir assez d'argent pour acheter le mouton, et nous français (ou gaulois comme ils nous appellent) représentont "la providence" ainsi que nous le disent les marchands, en fait ils nous voient comme des portes monnaie pleins dans lesquels il faut absolument piocher.

C'est donc sans regret que nous quittons notre mouillage pour nous diriger vers le Sine Saloum. Il n'y a que peut de vent et c'est avec beaucoup de moteur que nous atteignons 10 heures plus tard le campement de Sangomar à Djifer. Ce soir c'est tabaski et nous avons laissé Maurice nous organiser un méchoui sur la plage pour accompagner à notre manière nos amis sénégalais.

Nous passons donc une super soirée avec méchoui, danses et chants.