De PORTIMAO (Portugal) à La COROGNE (ESPAGNE)
Mardi 30 juillet : LAGOS
Nous devrions pouvoir passer le cap St Vincent demain ,aussi nous faisons une petite étape de 8 miles et nous nous amarrons à Lagos au ponton d’attente.
En effet le pont levant qui donne accès à la marina est fermé de 20h à 8h du matin.
Ville de tourisme et de pêche, Lagos est toujours aussi belle et vivante..
Mercredi 31 juillet et jeudi 1er Aout : PENICHE
6h30 : nous appareillons, vent d’est force 1 à 2, mer calme avec de la houle.
10h 15 : nous débordons le Cap St Vincent. Le vent passe N/NW force 3 à 4 c’est à dire presque de face, la mer est très agitée et la houle assez forte. Nous sommes pas mal secoués. Et ça durera jusqu’au lendemain matin.
Jeudi 1er Aout
10h15, nous sommes au large de l’entrée du Tage, la mer s’est calmée, les courants nous poussent. C’est tout bon.
Vers 17h nous apercevons autour du bateau des milliers de crabes qui se laissent dériver entre deux eaux par les courants. Nous sommes en latitude 39°04N - longitude 9°26W.
19h45 : nous nous amarrons au ponton de Peniche. Quelques formalités de police maritime avec un policier très aimable et blagueur et nous allons manger un Calamar (bien gras) dans un petit restaurant (10euros).
Peniche est un port de pêche très actif. Jusqu'au XVéme siecle c'était une île et les remparts de sa citadelle la protégeait de la terre.
Vendredi 2,samedi 3, dimanche 4 Aout : La Coruña (La Corogne)
Vendredi, juste avant de partir, alors que nous n’avons pu voir nos amis Portugais (en raison de la météo qui précipite notre départ) nous avons le plaisir d’avoir la visite d’Anna en vacances à Peniche avec ses deux petits garçons, Maxime et Marco.
Provisions faites et plein de Gasoil fait, à 13h nous quittons Peniche pour une étape de 277 miles.
Vent N, 10 à 15 nœuds + Houle, nous débordons le Cabo de Carvoeiro et prenons un peu de large pour avoir une mer plus apaisée
La mer devient plus calme et malgré la houle ça passe bien. L’après midi nous pouvons enfin faire de la voile sans trop nous éloigner de notre route. Nous faisons le choix d’allonger la distance pour plus de confort.
Samedi 3 aout.
Après une nuit calme au cours de laquelle nous n’avons croisé que quelques bateaux de pêche et aperçu quelques cargos au loin, la journée s’écoule doucement. A plusieurs reprises, nous sommes accompagnés par des dauphins
Jean Marie est de quart ...et nous de sieste!
Dimanche 4 aoutNous avançons toujours au moteur sur une mer calme, sans trop de houle.
A 10h : nous passons le cap Finistère puis vers 17h, le vent passe Sud force 3 puis 4. La mer devient agitée et la houle plus forte. Nous alternons jusqu’à La Coruña voiles en ciseaux et grand largue avec une vitesse de 6 à 7 nœuds (et d’avantage dans les petits surfs). Les dauphins jouent avec notre étrave.
22h40 : nous sommes amarrés au Réal Club Maritimo, petite marina en plein centre de la ville. Ouf ! C’est agréable d’être bien à plat et de ne plus rouler d’un bord sur l’autre.
La Corogne
La Corogne est la capitale de la province de Corogne. Deuxième ville de la Galice après Vigo avec environ 250 000 habitants.
Son histoire est étroitement liée à son ancien port de commerce et de pêche. La péninsule sur laquelle s'édifia la vieille ville abrite, outre la tour d'Hercules qui est l'un des symboles de la ville, un intéressant ensemble roman de rues, de places et d'églises médiévales.
La vieille ville est bordée par la zone côtière où La Corogne allie tradition et modernité. Face au port, se dressent les maisons typiques avec des galeries blanches vitrées , qui ont fait la célébrité de La Corogne et qui lui ont valu le nom de « ville de verre ».
Bien que l'origine de La Corogne remonte peut-être à une ancienne implantation celte, l'histoire de la ville commença à prendre de l'importance dès l'époque romaine, lorsque son port devint un lieu de passage clé sur les routes de navigation.
La tour d'Hercules, seul phare romain encore en service et véritable symbole de la ville, est le témoin de cette époque. Déclarée monument historique national et patrimoine de l’UNESCO, elle fut construite au début du IIe siècle sous le mandat de l'empereur Trajan. Elle fit l'objet de nombreux remaniements au fil de son histoire, la dernière datant de 1791, lorsque l'architecte Giannini se chargea de sa restauration et de son revêtement sur ordre de Charles III.
Selon la légende, Hercule, après avoir tué le géant Géryon, aurait enterré sa tête dans les fondations du phare et c'est lui-même qui aurait installé au sommet de la tour, un miroir dont la fonction était de réfléchir les flammes d'un foyer afin de guider les marins dans la nuit.( Tour d'Hercule et, au premier plan, la statue deBreogán, roi celte mythique de la Galice)
Et maintenant, dès mercredi ou jeudi , si la météo se confirme, nous mettrons le cap sur La rochelle pour une arrivée au vieux Port en fin de semaine.
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Anonyme (non vérifié)
7 Août 2013 - 12:00am
Bonjour les amis