Encore quelques jours

Posté par : Christophe
30 Octobre 2011 à 12h
Dernière mise à jour 31 Décembre 2014 à 15h
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Plus qu'une semaine avant le coup d'envoi. Encore sept jours de préparatifs et de famille. Mettre notre vie en valise et tout apporter sur les Antilles relève du défi et surtout d'un sens aigu du tri. Un tri déjà largement entamé dès la Calédonie, mais qui ne cesse de se poursuivre. Pour les bagages nous avons mis à contribution tous les volontaires. Max se charge de la machine à pâtes, de divers ustensiles de cuisine et d'une grosse partie de la caisse à outils. Rodolphe quant à lui a hérité d'une bonne part des cartes papiers et de pas mal de livres. Un an de lecture, ça pèse lourd. La famille de Caroline qui nous rejoint à saint Martin se charge de vêtements pour l'essentiel, en tout quarante kilos. Autant dire que les bagages en soute arrivent à leur poids maximal autorisé. Ils sont pesés encore et encore sur les pèses personnes familiaux à défaut d'autre chose. Quant à nous, on prend le reste, tout le reste, petit accastillage, pharmacie (très lourde), informatique, cuisine, linge de maison, matériel de chasse, de pêche, de plongée (donné par Valérie a qui on dit encore un grand merci pour ce beau cadeau)... La liste est sans fin. Tout est réparti dans neuf bagages plus ceux des autres. A la fin, on ne sait plus ce qui a été donné à qui et où est quoi. C'est une vrai mise à l'épreuve du sens de l'organisation.

Quand on parle de préparatifs, c'est aussi les papiers, le bateau n'est pas encore totalement à notre nom mais les choses avancent. Il faut se préoccuper des assurances : de celle du bateau, de celle de la famille, de la responsabilité civile qui se périme au bout de trois mois de vacances... On ne pense jamais à tout. Il y a des réveils en pleine nuit qui laissent de longues heures blanches pour méditer à tout ça !!! Et puis, il y a la famille qui nous pose mille questions néophytes auxquelles on ne sait pas toujours répondre. Tant pis si on passe pour des amateurs.

Quand tout sera là-bas, sur le bateau, rangé ou à peu près, tout sera sans doute plus clair. On verra ce qui a été oublié, et à l'usage ce qui est de trop.

Le sentiment de vacances au long cours s'installe peu à peu, lentement. Passé quinze jours, les préoccupations du travail s'estompent, un petit coup de gomme supplémentaire sur notre vie professionnelle. Pour ma part je ne me pose presque plus la question de la date du retour en avion. Il n'y a pas de retour en avion. Cette fois, c'est en bateau qu'on revient. Voilà, il va falloir s'y faire. Ce n'est déjà pas rien de le dire.

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