en attendant Godot à Las Palmas (Joël)

en attendant Godot à Las Palmas (Joël)

Posté par : Joel
08 Octobre 2012 à 00h
Dernière mise à jour 20 Novembre 2014 à 08h
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Vendredi 5 octobre, les pièces de la dérive viennent d’arriver en Castille et l’ont quittée à 17h, destination non mentionnée, week-end foutu.

On en a profité pour sortir toutes les voiles, vérifier les marques sur les prises de ris, réparer un petit accroc sur la GV, passiver l’inox, nettoyer et sécher la soute à voile.

Pierre Henri et moi avons marché jusqu’à la vieille ville (45 minutes) pendant que Bernard nous y a rejoint en vélo.

Visite du musée Colomb : P1010999.JPGun niveau ouvert sur 3 annoncés, 2 patios sur 4, P1010996.JPGintéressant pour ceux qui ignorent tout de Christophe Colomb, enfin c’était gratuit.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Visite du musée canarien : tout sur la préhistoire des canaries, c’est à dire les guanches, c’est à dire il y a 500 ans. Bibliothèque de cranes impressionnante, P1020002.JPGquelques poteries intéressantes, la boutique du musée est installée dans une belle bibliothèque (de livres). On sait finalement très peu de choses de ce peuple exterminé il y a 500 ans.

Les rues au patrimoine mondial de l’UNESCO sont très sympas : maisons du 15ème au 19ème siècle bien  dans leur jus.

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Restaurant sur place (Herrero, serveuse francophone gentille, mais plats typiquement baignant dans l’huile), retour par la rue du moulin à vent qui est le (ou un) quartier chaud de Las Palmas. Bernard, rentré en vélo, loupe la marche et tombe à l’eau. Il est secouru par nos voisins allemands. Il ne s’est apparemment pas fait mal.

 

Samedi 6 octobre, le vent vient du sud et il fait chaud, d’où 2 heures de sieste. Finalement, on a de la chance d’avoir perdu une pièce de la dérive dont on est sans nouvelle depuis 24 heures. On a pu réparer les parties saillantes des barres de flèches responsables de l’accroc dans la GV et en montant tout en haut du mat pour l’inspecter, je m’aperçois que l’axe qui retient le pataras babord est en train de se faire la malle, goupille cassée. Par précaution, on attend les préconisations d’Allures pour réparer mais ça ne devrait pas trop poser de problème, et en tout cas beaucoup moins que si on avait perdu l’attache au milieu de l’atlantique.

Journée très chargée, en plus du travail dans le mat, on a fini de passiver l’inox, on a resserré la deuxième pièce de la dérive et vérifié pour la pièce manquante que les boulons achetés étaient les bons, que le pas de vis marchait.

On a aussi fraternisé avec notre voisin de Jersey qui garde le bateau d’amis à lui qui vont faire l’ARC fin novembre. Il trouve qu’on s’active beaucoup trop à notre bord mais il a refusé notre invitation  à l’apéro, nous faisant croire qu’il était en cure de désintoxication. Je pense que la vraie raison c’est qu’on n’avait pas de gin tonic à lui offrir et qu’il n’aime pas le pastis.

 

Dimanche 7 octobre, aucune nouvelle de la dérive dérivante, allo Houston ?

Donc journée rando voiture (si moins faineant, multiples randonnées pedestres possibles mais aujourd'hui trop chaud). Joli village d’Aguimes, P1020031.JPGc’était la fête patronale, les balcons des maisons étaient décorés de vannerie, couvertures et personnages. P1020037.JPGMontée vers la Cruz de Tereja pour dominer un canyon très colorado avec une très belle vue sur Tenerife, Goméra et à plus de 200km Hierro.

 

 

 

 

 

 

 

 

Tereja, village blanc sur un promontoire, P1020049.JPGdéjeuner à la cueva de la tea, assortiment de tapas très correct et pas cher, puis descente vertigineuse

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

vers Puerto Mogan, cité balnéaire récente pas trop mal réussie en village à maisons de 1 étage et rues très fleuries

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, nombreux bistros et restaurants, plage artificielle assez grande, marina bien pleine. Poursuite par un bain à la playa de Tauro : ancienne usine de pêcherie abandonnée, le village de pêcheurs et ouvriers

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a été récupéré par les babas cools du coin en un invraisemblable bidonville et bistro roots avec rocker année 60 (le dimanche uniquement) jouant à la guitare électrique et chantant tous les classiques de ces années là. Plage d’obèses et un canard domestique en animal de compagnie qui ne veut pas retourner avec son maitre et se fait rouler dans les vagues. On avait l’impression d’être figurants dans un film de Fellini. Si vous préférez autre chose, reprenez la voiture et arrivez 2 km plus loin à Puerto Rico, haut le cœur assuré, amphithéâtre bétonné sur 30 à 40 niveaux, c’est énorme et à vomir. Plus loin, Pasito Blanco, village privé pas très intéressant sauf une marina avec quelques places libre et Pasia, Allures 44 allemand, mais propriétaires absents. Vite rentrer à Las Palmas pour voir le classico Real/Barça avec 4 buts et 2 pénos non sifflés (un de chaque coté). Beau match, score d’égalité.

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