notre séjour à Sal (par Joël)

notre séjour à Sal (par Joël)

Posté par : Joel
24 Octobre 2012 à 23h
Dernière mise à jour 20 Novembre 2014 à 08h
268 vues
Flux-RSS

 

Sal,

Samedi 21 octobre

Vers 10h (heure du bord- voir épisodes précédants), on hésite à aller à terre pour voir si le bureau des formalités est ouvert à l’aéroport. Pierre Henri et Bernard gonflent l’annexe et rament vers notre voisin à la barbe fleurie. Il nous apprend que les formalités ont maintenant été concentrées à Palmeira et qu’on devrait être plus cool. C’est vrai que pour lui il est 8h du matin et que la journée commence.

Sur ces infos, on décide que c’est surement fermé le samedi et le dimanche et donc de lever l’ancre pour aller mouiller dans le nord de la baie de Mordeira, conseillée par l’Imray et Perrine. Un petit coté Graciosa, des vaches broutent la plage, des surfeurs prennent des rouleaux, 2 pêcheurs immobiles sur un promontoire, une goélette et un cata day-boat viennent amener un d’animation sur les coups de notre midi.

Journée bricolage (voir note sur nos succès), un peu de baignade, sieste.

Dimanche 22 octobre, bain matinal, puis on déplace la pioche devant les tombants du volcan pour profiter d’un beau snorkeling un peu gâché par une eau très chargée en débris d’algues et de plancton. Nage physique contre vent et courant pour retourner au bateau. Le cata prend son coffre à 100 mètres de nous pour 2 heures de musique techno pour de jeunes allemands et/ou scandinaves un peu passifs.

On lève la pioche après la sieste, l’orin s’est enroulé autour d’une bombe volcanique, après plusieurs essais dans un vent à plus de 15 nœuds et du courant (pas question de se mettre à l’eau dans 7 mètres de fond), un coup de scie à pain sur le cordage récalcitrant et adieu l’orin. Retour à Palmeira pour les formalités d’entrée du Cap Vert à prévoir demain. La pioche accroche à la deuxième tentative, mais de jour c’est plus facile.

Lundi 23 octobre, un jeune garçon nous accueille à la descente d’annexe et nous aide à l’accrocher. On déambule dans un village très far west, maisons sans étages, sauf les bâtiments officiels, blanches avec quelques murs peints. Des boutiques de souvenirs, un petit marché, 2 bars, une école, 1 petite épicerie, un dispensaire et beaucoup d’hommes sur des murets, visiblement désœuvrés. Une jeune et accorte vendeuse nous montre le poste de police. Le policier préposé aux visas n’est pas de service et on nous envoie à l’aéroport après avoir fait l’enregistrement maritime. Le policier nous appelle un taxi et reste avec nous pour s’assurer que c’est bien celui-là qu’on prend et pas un aluguer moins cher :-).

Après les formalités, le change et l’achat (bien meilleur marché qu’en Espagne ou au Portugal) d’une clé 3G, nous prenons un  taxi pour Santa Maria, LA station de Sal. Sur les indications du chauffeur de taxi, nous allons manger chez Angela, un très bon self en bord de plage, fréquenté par des locaux et des français. Au moment de payer, surprise, ils pèsent l’assiette et on paye selon son appétit (environ 5€ pour une belle assiette bien pleine de délicieux ragouts et légumes). Petite ballade dans Santa Maria, ville champignon déserte (on est hors saison touristique) le long d’une superbe plage de sable blanc orientée plein sud et  bien ventée, le centre gardant un peu d’âme. On fait le ravito dans le marché super-moderne de la ville. Seuls clients, nous décidons d’acheter un peu de fruits et légumes à chaque vendeuse, cela permet à chacune de nous rouler avec de grands sourires. Retour à Palmeira pour le clearing. 7€ le  matin,  7€ le soir. Les euros et les escudos filent vite au Cap Vert.

PS : étant limités en giga sur la clé 3G, je ne mets pas de photos pour l'instant. De toute faon, Jacques, je n'en ai pas de l'italienne.

Vous devez vous identifier pour laisser un commentaire : cliquez ici pour vous connecter .

Le site de la Grande Croisière...