Mindelo (par Joël)

Mindelo (par Joël)

Posté par : Joel
01 Novembre 2012 à 23h
Dernière mise à jour 20 Novembre 2014 à 08h
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Mindelo, mardi 30 novembre, terme de notre troisième étape.

Résumons : première étape, cabotage aux Canaries réduit à 15 jours d’attente à Las Palmas ; deuxième étape : Las Palmas- Palmeira de Sal en 7 jours, tout baigne, rien à dire ; troisième étape : cabotage au Cap Vert dont le terme est Mindelo, simple et sans histoire, le vent tant redouté a été très clément ; quatrième étape : la semaine prochaine (si météo veut), départ pour Barbuda, objectif 18 jours à – 3 / + 5 ; cinquième étape : Barbuda – Iles Vierges britanniques avec plus ou moins de cabotage en fonction de la durée de la traversée.

Nous avons quitté Santa Luzia ce matin par calme plat ce qui nous permis de mouiller à midi dans la baie de Gaitas à Sao Vicente pour un  dernier bain de mer avant Mindelo, petite sieste et arrivée sur Mindelo après avoir longé de superbes falaises noires.

En rentrant dans le port, on arrête le désalinisateur et on résout d’un coup 2 énigmes : en isolant l’arrivée d’eau dessalée dans la cuve, on s’aperçoit que d'une part le joint d'arrivée d'eau dessalée dans la cuve fuit et que d'autre part le conduit de remplissage d’eau de la cuve est en charge. Ce joint est donc à l’origine des fuites d’eau douce que l’on recherchait pratiquement depuis la livraison du bateau. On l'a resserré et on verra en mer. On avait accusé le chauffe eau et divers autres endroit sans soupçonner ce conduit que l’on a commencé à utiliser que très récemment. Deuxième info, alors que l’on croyait qu’il manquait 200l d’eau dans la cuve et que la jauge était fausse, en fait la cuve est pleine et la jauge pas forcément fausse. On avait estimé à 20 l/jour notre conso et à 25l/h la production d’eau dessalée. En fait, on doit être à peine à 10 l/jour (vaisselle et bains à l’eau de mer, rinçage eau douce minimale, pas de lessive, peu d’eau pour la cuisine, juste l’eau de boisson) et le désal doit bien marcher à 30 l/h dans cette eau chaude.

Accueil efficace à la marina aux prix très européens (!). Formalités rapides et efficaces à la police maritime du port, vers les bureaux des dockers. Douches, les premières vraies depuis Las Palmas. Petite ballade en ville, bière au club nautique, passage obligé de toute visite maritime à Mindelo, resto (le Cocktail, assez moyen, prix assez élevés pour le Cap Vert), digestif au bar de la marina (prix capverdiens) envahi d’anglais et anglaises et dodo.

La plaisanterie du soir : envoyer un mail à nos épouses pour les prévenir que l’on ferait le détour par le Brésil à la demande d’une jeune et charmante bateau-stoppeuse rencontrée sur le ponton de Mindelo. Faut voir, la nuit porte conseil.

Mercredi 31 novembre : bricolage, visite intégrale du mat, la dérive, c’était il y a 48 heures (RAS), récurage à fond et des fonds, le bateau est prêt pour le grand départ. Quant à la nuit, elle porte toujours conseil. La Goutte Bleue, le bateau italien qui avait amené depuis les Canaries notre jeune ingénue part ce jour pour le Brésil, sans elle. Le bel italien peut rapidement constater qu’il a été remplacé en moins de 24 heures par un autre beau et jeune brun, elle n’allait quand même pas dormir dans la rue ?

Halloween ce soir et hard rock dans le luxueux restaurant voisin.  Mindelo offre un sacré contraste : des magasins et restaurants de luxe (en petit nombre encore) au milieu d’une ville africaine traditionnelle, avec quelques maisons coloniales bien restaurées, une animation commerçante sur les trottoirs, dans des échoppes sombres et sur de nombreux marchés. Est-ce que cette greffe de luxe va prendre ou un phénomène de rejet va-t-il opérer ? Ce luxe est tellement peu capverdien.

Ce soir les consos étaient 2 fois plus chères qu’hier. Sans doute parce que l’on était entouré de jeunes femmes en mini-robes moulantes qui se trémoussaient sur la musique.

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